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Loin de Chandigarh
de Tarun Tejpal
Résumé
L'histoire,
à la fin du XXe siècle, d'un jeune couple désargenté, mais
passionnément amoureux. Obsédés l'un par l'autre, ils quittent la
petite ville de Chandigarh pour la grande ville, New Delhi, dans
laquelle le narrateur, qui rêve d'écrire un grand roman indien,
travaille d'arrache-pied, ne s'interrompant que pour assouvir le désir
qu'il a pour sa jeune épouse.
Mon sentiment au sujet de ce roman
Sur
fond de réalisme brut, deux histoires se croisent, se chevauchent,
presque amoureusement. L’idée qui en ressort : l’amour n’est pas le
ciment le plus fort entre deux êtres. C’est le sexe.
Si
les critiques
littéraires n’en font QUE des éloges, pour moi voilà un roman d’amour
complexe (trop ?), puissamment érotique (trop ?), avec certains
passages ou épisodes (vraiment trop !) longs et (trop !!!) crus.
Envoûtant, par moments, avec une très belles écriture et de très beaux
passages, mais ...admettre que je n'ai globalement pas aimé.
Citations :
"Enfant, j'avais vu des paysans de ce type.Ce n'était pas seulement une question de traits. Il y avait le port de la tête, l'expression empreinte de dignité. Pour ma part, j'étais persuadé que cette sorte de noblesse ne se trouvait que chez les gens de la terre. Qu'il y avait un lien avec le dur labeur".
"A quatorze ans, l'innocence est un don. A quarante, c'est un désastre".
"Il ne faut pas cultiver le chagrin, c'est un choix de vie médiocre".
"Vous n'aimez pas les gros ? Non, Sahib : les choses doivent s'harmoniser. Votre maison ne doit pas être plus grande que vote coeur, votre lit pas plus grand que votre sommeil, et votre nourriture pas plus abondante que votre estomac".
"Peu d'émotions égalent celle de quitter un emploi : reconquérir sa vie, fût-ce brièvement. Etre son propre maître, fût-ce un court instant".
"Il fallait mener sa vie entre le dieu de la raison et le dieu de la déraison. Vénérer l'un et l'autre, n'en offenser aucun. Il n'y a là aucune contradiction. Seuls les esprits superficiels en voyaient une".