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Le bruit des vagues
17 décembre 2008

Dernière lecture

Loin de Chandigarh
Tarun_J_Tepjal_Loin_de_Chandigarh
de Tarun Tejpal

Résumé
L'histoire, à la fin du XXe siècle, d'un jeune couple désargenté, mais passionnément amoureux. Obsédés l'un par l'autre, ils quittent la petite ville de Chandigarh pour la grande ville, New Delhi, dans laquelle le narrateur, qui rêve d'écrire un grand roman indien, travaille d'arrache-pied, ne s'interrompant que pour assouvir le désir qu'il a pour sa jeune épouse.


Mon sentiment au sujet de ce roman
Sur fond de réalisme brut, deux histoires se croisent, se chevauchent, presque amoureusement. L’idée qui en ressort : l’amour n’est pas le ciment le plus fort entre deux êtres. C’est le sexe.
Si les critiques littéraires n’en font QUE des éloges, pour moi voilà un roman d’amour complexe (trop ?), puissamment érotique (trop ?), avec certains passages ou épisodes (vraiment trop !) longs et (trop !!!) crus. Envoûtant, par moments, avec une très belles écriture et de très beaux passages, mais ...admettre que je n'ai globalement pas aimé.

Citations :
"Enfant, j'avais vu des paysans de ce type.Ce n'était pas seulement une question de traits. Il y avait le port de la tête, l'expression empreinte de dignité. Pour ma part, j'étais persuadé que cette sorte de noblesse ne se trouvait que chez les gens de la terre. Qu'il y avait un lien avec le dur labeur".
"A quatorze ans, l'innocence est un don. A quarante, c'est un désastre".
"Il ne faut pas cultiver le chagrin, c'est un choix de vie médiocre".
"Vous n'aimez pas les gros ? Non, Sahib : les choses doivent s'harmoniser. Votre maison ne doit pas être plus grande que vote coeur, votre lit pas plus grand que votre sommeil, et votre nourriture pas plus abondante que votre estomac".
"Peu d'émotions égalent celle de quitter un emploi : reconquérir sa vie, fût-ce brièvement. Etre son propre maître, fût-ce un court instant".
"Il fallait mener sa vie entre le dieu de la raison et le dieu de la déraison. Vénérer l'un et l'autre, n'en offenser aucun. Il n'y a là aucune contradiction. Seuls les esprits superficiels en voyaient une".

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6 décembre 2008

Dernière lecture

35 kilos d’espoir
Gavalda_Anna_35_kilos_d_espoir
de Anna Gavalda


Résumé :
Grégoire déteste l'école, si fort qu'en sixième il a déjà redoublé deux fois. Le seul endroit qu'il aime, son refuge, c'est le cabanon de son grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler.
Quand Grégoire est renvoyé du collège, pourtant, Léon est furieux. II renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. II est temps, peut-être, que Grégoire accepte de grandir...

Commentaires :
Ah… Anna Gavalda… Voilà un auteur que j’affectionne particulièrement ! J’ai tellement aimé ses précédents romans que je n’ai pu m’empêcher de lire celui-ci, même si c'est un roman destiné aux enfants, .
L'histoire est belle, les personnages attendrissants. Décidément, elle n’a pas son pareil pour dire sans artifice les émotions et les sentiments les plus forts. Ce petit conte bourré d'humour, devrait être lu par beaucoup. Je pense en particulier aux instituteurs, mais bien sûr aussi aux enfants. À tous, il pourraît donner envie de s’accrocher, quoi qu’il arrive...

Citation :
"Ils riaient forts, ils étaient bêtes. Mais de la bonne bêtise. De la bêtise de garçon.
Leurs mains étaient belles, avec des petites coupures partout et du cambouis sous les ongles."

31 août 2008

Dernière lecture

L’allée du roi
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De Françoise Chandernagor

Résumé
L’allée du roi, ou les Mémoires imaginaires de Madame de Maintenon, seconde épouse du roi Louis XIV. Alliant l'historique au romanesque, restituant le subtil et savoureux langage usité par la Cour au XVIIe siècle, Françoise Chandernagor brosse le brillant portrait d'une femme, ayant connu à la fois les fastes et les atrocités du règne du « Soleil ». Ce premier ouvrage de l'auteur remporte auprès du public un vif succès.

Mon avis au sujet de ce roman :
Voilà exactement le genre de romans desquels je me délecte le plus… Le ton est juste, l’histoire, en plus d’être authentique, est passionnante, pleine d’incroyables rebondissements, magnifiquement rédigée. Nous voilà littéralement plongés dans le Royaume de France au XVIIe siècle. Quel bonheur de lire Françoise Chandernagor, qui décrit avec tant de justesse cette époque que nous connaissons finalement fort peu... Des notes de l’auteur agrémentent la lecture, aidant à la compréhension du récit, qui nous est conté à la manière de cette époque-là…

Un vrai régal.

12 août 2008

Derniere lecture

Auprès de moi toujours
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Kazuo Ishiguro


Résumé
Jadis, Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham : une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l'idée qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelle raison les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s'autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Une histoire d'une extraordinaire puissance, au fil de laquelle Kath, Ruth et Tommy prennent peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes.

Mon avis…
Une jeune femme se souvient, dans ce récit, de son enfance. Elle n’a rien oublié de ses jeunes années dans un pensionnat où l’atmosphère, dès le début, est très énigmatique : il y a quelque chose d’étrange autour de ces enfants, un secret…
Le mystère y est, en permanence, sous-jacent.
Pas complètement séduite par le style d’écriture (les pensées de Kath qui tournent souvent en boucle, reviennent continuellement en arrière : on a l’impression de ne pas « avancer »), je dois pourtant avouer que ce roman a un côté bouleversant, et nous oblige à nous questionner sur les phénoménaux progrès scientifiques. Jusqu’à quels effets aberrants sont prêts à aller les chercheurs, sous prétexte du bien-être de l’humain ?
Et l’on se dit que oui, et ça semble même une évidence, la vie de Kath pourrait, aujourd’hui, devenir une réalité. Et cela donne un vrai vertige.
Effrayant !
Ceux qui connaissent mieux que moi cet auteur conseillent plutôt la lecture de « Les vestiges du jour » et surtout « L'inconsolé »,

27 mai 2008

Dernière lecture

Chagrin d'école
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de Daniel Pennac


Résumé :

« Chagrin d'école », dans la lignée de « Comme un roman », aborde la question de l'école du point de vue de l'élève, et en l'occurrence du mauvais élève. Daniel Pennac, ancien cancre lui-même, étudie cette figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en lui restituant aussi son poids d'angoisse et de douleur. Le livre mêle les souvenirs autobiographiques et les réflexions sur la pédagogie, sur les dysfonctionnements de l'institution scolaire, sur le rôle des parents et de la famille, sur le jeunisme dévastateur, sur le rôle de la télévision et des modes de communication modernes, sur la soif de savoir et d'apprendre qui, contrairement aux idées reçues, anime les jeunes d'aujourd'hui comme ceux d'hier.

Citations :
« Le jeu est la respiration de l'effort l'autre battement du coeur, il ne nuit pas au sérieux de l'apprentissage, il en est le contrepoint ».
« Si je devais apprendre une leçon sur le Jura (...) : Jura, me disais-je, Jura ? Jura... Jura, jura, jus, rat, jus, ra, ju ra ju ra jurajurajura, jusqu'à ce que le mot devienne une masse sonore indéfinie, sans le plus petit reliquat de sens, un bruit pâteaux d'ivrogne dans une cervelle sopongieuse... C'est ainsi que l'on s'endort sur une leçon de géographie ».

Mon sentiment au sujet de ce livre :
Il faut préciser que Daniel Pennac est un auteur que j'affectionne particulièrement. Passer de cancre à (excellent) professeur de français avec une telle aisance ne doit tout de même pas être à la portée tout le monde...
Mais de bons profs de français, au collège, qui savent donner envie de lire aux enfants, qui leur font la lecture en classe, et les font progresser en orthographe en les faisant se tordre de rire, il y en a ! Mes filles rentrent souvent le soir du collège, pressées de nous raconter les dernières frasques de leur professeur de français, qui vont de la prestation théâtrale aux mimes grostesques, de la joute verbale, aux exercices presque ludiques de la grammaire. Il sait leur donner le goût de la langue, un peu à l'image de ce que j'ai pu découvrir de ce professeur "Pennacchioni". Je pense que c'est une chance d'avoir affaire à ce genre de personnages passionnés, professionnels, mais certainement aussi joueurs et respectueux de l'enfant qu'ils ont en face d'eux...

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28 avril 2008

Dernière lecture

Une question d'honneur
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de Donna Leon

Résumé du roman :
Le commissaire Brunetti reçoit un jour la visite de Claudia Leonardo, une étudiante élève de sa femme. La requête de la jeune fille l'intrigue : elle veut savoir si son grand-père, qui a commis un crime pendant la Seconde Guerre mondiale, peut être réhabilité après sa mort. Mais elle reste très évasive quant à la nature de ce crime. Brunetti mène l'enquête et apprend qu'il pourrait bien s'agir d'un trafic d'oeuvres d'art. Lorsque Claudia est retrouvée poignardée dans son appartement, les choses se compliquent. Tandis que certains secrets du passé refont surface. Brunetti doit déjouer les faux-semblants d'une affaire où l'honneur de plusieurs personnes est en jeu. A Venise, les masques dissimulent parfois d'inquiétants visages.

Juste une petite citation... :
«
Un livre vous déplaît : qui vous force à le lire ? »

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Je connaissais déjà le commissaire Brunetti, pour avoir lu quelques unes de ses aventures qui, toutes, se déroulent à Venise. Par hasard, je suis tombée sur ce roman-ci, justement alors que nous préparions nos valises pour ...Venise ! Cela m'a paru une évidence de me replonger dans les aventures policières, toujours aussi finement écrites, d'un commissaire bougon mais attachant, qui nous fait voir tous les visages de cette ville mythique... J'aime.

17 avril 2008

Dernière lecture

L'heure bleue
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de Nathalie Kuperman


Résumé :
"L'heure bleue", c'est le nom du parfum de la mère de Mary. Mais ce parfum n'embaume plus la maison et pour cause : la mère de Mary est morte depuis trois ans déjà. Et ce qui devait arriver arrive... Un jour une autre odeur de parfum plane dans la maison, puis un foulard sur le fauteuil du canapé, enfin un coup de fil et son père qui se réfugie dans une autre pièce pour y répondre. L'heure d'Anne Sophie a sonné... Et le temps pour le père de Mary de refaire sa vie, le temps pour Mary d'accepter cette nouvelle blessure, aussi douloureuse soit elle. Le temps de comprendre qu'accepter une autre femme n'est pas forcément trahir sa mère, le temps d'accepter enfin la nécessité pour son père de continuer sa vie avec une compagne.

Mon sentiment au sujet de ce roman
Très court, super facile à lire (c'est un livre destiné ...à un public de 12 ans et plus ! J'aurais bien aimé que ma fille, 14 ans, le lise aussi), traitant pourtant du délicat sujet du
deuil et de la difficulté, pour un enfant, d'accepter "l'autre". C'est à la fois émouvant et plein d'humour. Vraiment une belle lecture.

13 avril 2008

Dernière lecture

Venge-moi
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de Patrick Cauvin

Résumé :
"Tout a commencé le soir de sa mort. Elle a attendu le dernier instant pour me révéler son secret et me confier une mission : la venger. J'ai accepté car l'on ne refuse rien à une mère mourante. Et j'ai plongé dans un passé effroyable" .... Une enfance, une adolescence à huis clos dans l'ombre étouffante d'une mère rescapée de la déportation et qui ressasse inlassablement ses souvenirs : la dénonciation, l'horreur des camps de concentration, la disparition de son époux...


Mon sentiment au sujet de ce roman :
Heu... Là comme ça, tout de suite ?... Mais où est donc passé le grand Cauvin que j'ai rencontré dans "Laura Brahms", "Madame la présidente" ou, mieux encore dans " Hautepierre "? Evidemment, que ce roman-ci est bien écrit, évidemment, que l'histoire est troublante, et bien sûr, Patrick Cauvin reste mon auteur-français-fétiche-préféré (je l'adore, je viens d'ailleurs d'acheter son tout dernier : "La maison de l'été", après avoir lu d'une traite "Belange", "Le silence de Clara". J'en ai repéré un de lui à la médiathèque que je n'ai pas encore lu, est-ce possible ?...), mais là, je suis un tantinet pas complètement emballée, voire même un peu déçue. Peut-être suis-je comme les enfants : j'idéalise la première rencontre (les 4 suivantes aussi, d'ailleurs...)
Enfin cette réflexion concerne seulement toute la première partie du roman, parce que lorsqu'on atteint la fin de la seconde partie... (enfin la fin du roman, quoi...) alors, là, oui, ça décoiffe ! Vous pouvez vous lancer dans cette lecture, et surtout la lire jusqu'au bout : l'histoire reste, envers et contre tout, très bien ficelée, rebondissante et est contée, comme toujours, avec justesse.

Une petite citation de l'auteur qui me plaît particulièrement :
« Il y a la vie qu'on rêve et la vie qu'on vit, c'est la première qui est la vraie.»
 

1 avril 2008

Dernière lecture

La femme du Ve
Kennedy_Dougls_LA_FEMME_DU_Ve
Douglas Kennedy


Résumé :
Quand Harry Ricks se retrouve dans une chambre de bonne du Xe arrondissement de Paris, lui qui quelques mois auparavant était encore professeur d'université et père de famille tranquille aux Etats-Unis, il croit avoir touché le fond. Mais voici que la mystérieuse et sensuelle Margit vient bouleverser sa vie. D'où vient Margit ? Comment gagne-t-elle sa vie ? Dépourvu de réponses, il se laisse envoûter. Jusqu'à ce que d'étranges coïncidences viennent perturber son quotidien...

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Mes amies m'avaient dit : "lis ça, tu vas voir, c'est génial...". Ben non... ! le héros est un râté, avec une vie de râté, et le récit traine, et traine encore... Quant à la fin, sûr, elle est déstabilisante. Mais ça n'est pas du tout le style d'histoires que j'aime. C'est brutal, noir.
Si vous hésitiez à vous plonger dans cette lecture, je vous encourage ...à investir dans un autre roman !

10 mars 2008

Dernière lecture

Le bal
Nemirowski_irene_LE_BAL
Irène Némirovsky
(Hachette, 2005, 125 pages)

Résumé
1928, les Kampf sont devenus riches, à la faveur de boursicotages. La mère, Rosine, rêve de faire partie de la haute société, le père suit, personnage effacé ayant épousé la secrétaire du patron chez qui il était petit employé. Antoinette, 14 ans, étouffe sous le manque d'affection de sa mère, ses remontrances permanentes. On décide de donner un grand bal, d'en mettre plein les yeux, à la façon "nouveaux riches". Antoinette est de corvée d'invitation, avec sa belle écriture, profitant ainsi du bavardage de ses parents. Seulement voilà, elle n'aura pas le droit de participer à ce bal, Rosine ne pouvant supporter d'afficher une fille déjà si grande, une rivale potentielle. Alors Antoinette se vengera, sans préméditation, d'une façon glaçante...
120 pages pures comme un diamant, une plongée parfaite dans la tête d'une jeune fille rejetée, une claque incroyable pour l'époque. Irène Némirovsky écrit ici un soufflet terrible pour sa mère, petit roman écrit d'un jet entre deux chapitres d'un autre, largement puisé dans sa propre vie...

Commentaires :
Ce texte, écrit avec humour, se moque des classes bourgeoises et décrit à merveille les tourments de l'adolescence. Antoinette, jeune fille de 14 ans, a le coeur plein de rage et elle se venge de sa mère d’une façon éclatante, mais aussi cruelle et déraisonnée…
« Le bal", tableau moqueur de ces nouveaux riches de l’entre-deux-guerres, se lit en un rien de temps…

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