Un "petit" séjour pas bien loin de Gap, hors du temps, avec une bande de "copinet's", et me voilà sur un petit nuage pour quelques jours encore, j'ai l'impression... C'est que j'y retournerais avec plaisir, moi !
Avec une démonstration de la technique multicouches par Chifonie, la première journée,
Je vous montre le résultat finalisé de mon "travail" (pour le bijoux prévu avec la cane, il faudra attendre encore un peu : je sais exactement ce que je veux en faire, et ça risque d'être un peu long...
Tout d'abord : le prototype (à ne pas regarder de trop près...)
Présentation de l'éditeur : Maman, je suis allée au supermarché. Regarde dans le frigo. J'ai arrosé les plantes. J'ai nettoyé la cage de Jeannot Lapin. J'ai rangé le salon. Et la cuisine. Et j'ai fait la vaisselle aussi. Je vais me coucher. Ton esclave à domicile, Claire. Une correspondance par Post-it sur le frigo entre une mère et sa fille. Lorsque la mère tombe malade, le temps presse mais l'espoir demeure. Un livre comme un trésor qui chuchote à l'oreille l'importance de ceux qu'on aime...
Mon sentiment au sujet de ce roman : Trop facile ? ...Trop dur, plutôt. Un roman lu en quelques heures, la lecture est aisée. Le contenu est au vitriol. Voilà la vie comme elle va.
Une de mes filles, quand elle a commencé à parler, m'appelait Maman-Verdure. Sans doute à cause de la couleur de mes yeux et puis pour mon goût affiché pour la nature, aussi (elle ne s'en souvient plus, évidemment, mais la première fois où elle m'avait appelée comme ça, qu'est ce que ça m'avait fait rire !) Ensuite, c'était devenu sa petite habitude, avec même, le plus souvent, quelques arabesques stylistiques : "maman-chérie-que-j'aime-tant-verdure". Pour sa grande soeur, j'étais Maman-Anne, histoire d'être sûre de bien désigner la bonne personne (on ne sait jamais, hein ?). Et tout cela a duré un bon moment... (en fait, jusqu'aux premières rentrées scolaires).
C'était l'époque où l'une d'elle était toujours perchée au sommet du toboggan, tandis que l'autre avait le nez plongé au fond du bocal à poissons rouges. Ce magnifique moment où les enfants sont des petits êtres entièrement poétiques.
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Pour moi, maintenant que cette époque est révolue, Maman-verdure évoquerait plutôt Dame-nature, notre mère à tous...
Parure en pâte polymère avec incrustations naturelles
Présentation de l'éditeur : En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire «oui» : elle veut faire respecter son voeu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe... Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte. Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante. PRIX GONCOURT DES LYCEENS 2011
Mon sentiment au sujet de ce roman : C'est un livre que j'ai beaucoup aimé. L'histoire, qui se déroule au XIIème sicèle, prend vite l'allure d'un conte médiéval merveilleux et cruel, avec la plume de Carole Martinez toujours aussi superbement inspirée. Certainement ne suis-je pas la seule a avoir lu ce roman avec passion : je pensais l'offrir à une amie, et l'avais repéré, la semaine dernière, dans les rayons de ma grande surface. Et bien, impossible de mettre la main dessus aujourd'hui. Bien sûr, rien de plus normal, j'aurais même dû m'en douter : ce roman mérite un vrai succès. En tout cas je le lui souhaite : quel fabuleux récit !
Morceau choisi : " Il suffit de regarder quelque chose très longtemps pour qu'une porte s'ouvre et nous absorbe". " Quelle différence du cri au chant ! Modulation splendide de la douleur, le chant recoud ce que le cri déchire".
Une phrase de l'auteur, aussi incroyable que ses histoires, dans l'interviewe juste dessous : " Il m'est arrivé quelque chose d'incroyable : j'ai rencontré un château ".
Entendre et voir l'auteur nous la rend encore plus attachante et passionnée... Je vous laisse la découvrir, j'espère avec autant de plaisir que moi, après la remise de son prix Goncourt des lycéens. Le visionnage des deux parties du reportage est peut-être un peu long, mais très enrichissant. Peut-être mieux après la lecture du roman. J'aimerais vraiment connaître vos sentiments, si vous voulez bien.
Enfin, pour pouvoir y revenir plus tard, et parce que les livres que j'ai déjà eu le plaisir de déguster parmi la sélection du prix Goncourt des lycéens étaient tous excellents, je vous propose de retrouver les lauréats et sélections des années précédentes (clic).
" Je commençais à croire que certaines choses arrivent, qu’on le veuille ou non, et qu’une fois qu’elles sont lancées, on n’a plus qu’à s’accrocher, fermer les yeux et attendre de voir où on va atterrir quand ça va s’arrêter. "
Une citation de Meg Rosoff dans "Maintenant c'est ma vie".
parure en pâte polymère (et incrustations naturelles)