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Le bruit des vagues
26 septembre 2015

En tout cas, j'essaie...

J’entends... et j’oublie,
Je vois... et je me rappelle,
Je fais... et je comprends.

Confucius 

 

2015-036CollerLeBruitDesVagues

Collier en pâte polymère

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23 septembre 2015

le bruit des vagues : un océan vivant...

Je ne puis regarder ceci sans frémir
de bonheur,
de tristesse.
L'océan est en résonance avec chacun d'entre nous, 
l'océan est la vie.

Combien de temps encore ?

***

Chaque prise de vue est époustouflante
et ne vous laissera sans doute pas indemne...

 

 

Et puis,
parce je pense que certains endroits sont sacrés, 
parce que si, vous aussi, aimez la Bretagne,
aidez les Bretons dans leur mobilisation pour sauver la baie de Lannion
en partageant cette pétition (clic)
Mais surtout : signez...

12 septembre 2015

dernière lecture : Amours

de Léonor de Recondo

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4,5 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Nous sommes en 1908. Léonor de Récondo choisit le huis clos d’une maison bourgeoise, dans un bourg cossu du Cher, pour laisser s’épanouir le sentiment amoureux le plus pur – et le plus inattendu. Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un notaire, à prendre en mains sa destinée. Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l’héritier Boisvaillant tant espéré.
Comme elle l’a déjà fait dans le passé, la maison aux murs épais s’apprête à enfouir le secret de famille. Mais Victoire n’a pas la fibre maternelle, et le nourrisson dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont elle martèle inlassablement les touches.
Céleste, mue par son instinct, décide de porter secours à l’enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s’éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre sous les combles…
Les barrières sociales et les convenances explosent alors, laissant la place à la ferveur d’un sentiment qui balayera tout.
Ce livre est récompensé par le grand prix RTL-Lire 2015 et par le prix des libraires 2015.. 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Magnifique roman ! 
Et je pèse mes mots.

Pour une fois, je copie-colle un commentaire de lecture (Babelio, par MachaLoubrun), qui dit exactement ce que j'aurais voulu écrire  :
Au début du siècle dernier, dans une maison cossue du Cher, Madame, Monsieur, la bonne et l'enfant…
Ne bâillez pas d'ennui, il ne s'agit pas d'un vulgaire petit drame bourgeois mais d'Amours. Oui, d'Amours. Bien entendu le mariage entre Victoire et Anselme a été arrangé et Céleste n'est qu'une bonne à tout faire. Comme Victoire est dégoutée par les moments intimes avec son mari, Anselme monte de temps en temps dans la chambre de Céleste, histoire de satisfaire un désir pressant…Céleste ne veut pas perdre sa place, alors elle ne dit rien.
Les deux femmes ont pourtant des points communs, l'innocence, la solitude et des vies corsetées par la religion et les conventions sociales. Céleste tombe enceinte, l'enfant deviendra celui que le couple attendait désespérément depuis cinq ans. C'est Victoire qui en a décidé ainsi. Derrière les murs épais des maisons bourgeoises les secrets et la morale cloisonnent bien hypocritement les vies, mais les deux femmes vont se rapprocher, s'aimer, voler un peu de liberté, découvrir leurs corps et leurs désirs… C'est inattendu, beau, c'est une passion pleine de fraicheur et de douleurs contenus qui nous rappelle combien la vie était dure pour les femmes à cette époque là. 
D'une écriture simple et délicate Léonor de Recondo met en musique l'éveil à la sensualité et la maternité des deux femmes. L'auteur est d'ailleurs une musicienne de talent et lorsque Victoire renait en se mettant au piano ou lorsque Céleste se réfugie dans l'orgue de l'église paroissiale, on sent vibrer leurs âmes.
Deux portraits lumineux et attachants dans un roman particulièrement touchant.

Morceau choisi :
"De la vie, on ne garde que quelques étreintes fugaces et la lumière d'un paysage."
6 septembre 2015

les mains, la tête et le coeur

Celui qui travaille avec ses mains est un ouvrier manuel,
Celui qui travaille avec ses mains et sa tête est un artisan,

Celui qui travaille avec ses mains, sa tête et son cœur est un artiste.

St. François d’Assise

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Photo Juillet 2015
Côtes d'armor

4 septembre 2015

pour toi

"Quand tu donnes,
donne avec joie
et en souriant."

une citation de Joseph Joubert

2015-039ColliereBruitDesVagues

Collier en pâte polymère

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1 septembre 2015

dernière lecture : Le détroit du loup

d'Olivier Truc

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3,5 etoiles


Présentation de l'éditeur :
Hammerfest, petite ville de l’extrême nord de la Laponie. Les bords de la mer de Barents, le futur Dubai de l’Arctique… Tout serait parfait s’il n’y avait pas quelques éleveurs de rennes…
L’histoire se déroule au printemps, quand la lumière ne vous lâche plus, obsédante. Autour du détroit du Loup qui sépare l’île où se trouve Hammerfest de la terre ferme, des drames se nouent. Alors que des rennes traversent le détroit à la nage, un incident provoque la mort d’un jeune éleveur. Peu après, le maire de Hammerfest est retrouvé mort près d’un rocher sacré qui doit être déplacé pour permettre la construction d’une route longeant le détroit. Et les morts étranges se succèdent encore.
À Hammerfest, les représentants des compagnies pétrolières norvégiennes et américaines ont tout pouvoir sur la ville, le terrain constructible est très convoité, ce qui provoque des conflits avec les éleveurs de rennes qui y font paître leurs animaux l’été.
Les héros de ce grand centre arctique de la prospection gazière sont les plongeurs, trompe-la-mort et flambeurs, en particulier le jeune Nils Sormi, un plongeur d’origine sami.
Klemet et Nina mènent l’enquête pour la police des rennes. Mais pour Nina, troublée par les plongeurs, une autre histoire se joue, plus intime, plus dramatique. Les jeunes plongeurs qu’elle découvre lui rappellent ce père scaphandrier qui a disparu depuis son enfance. Subissant cette lumière qui l’épuise, elle va partir à la recherche de ce père mystère, abandonnant Klemet à sa mauvaise humeur, à ses relations ambiguës avec son ombre.
Et c’est une police des rennes en petite forme qui va faire émerger une histoire sombre venue des années 1970, dévoilant les contours d’une patiente vengeance tissée au nom d’un code d’honneur venu d’un autre monde, montrant à quel prix a été bâtie la prospérité de la région.
Deuxième roman d’Olivier Truc, Le détroit du Loup confirme les talents de raconteur d’histoire de l’auteur et sa capacité à nous emmener sur des terrains insoupçonnés.

 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Quel beau roman ! Très bien écrit, avec de nombreux rebondissements inattendus, des réflexions sur l'accès au modernisme dans des sociétés ancestrales, sur la folie pétrolière, le tout dans un rythme d'écriture un peu lent : probablement celui de la vie en Laponie. Voilà un récit marquant, que je ne suis pas prête d'oublier, avec de magnifiques découvertes et rencontres.
Olivier Truc, dans ses pages, nous parle un moment de Mari Boine, chanteuse norvégienne d'origine Saami (peuple phare du roman), que je connaissais déjà. Ecoutez-là chanter ! Vous saurez quelles hommes et femmes j'ai côtoyés pendant mon incroyable lecture... (c'est par ici - clic)
Heu... et puis vous avouer que, grâce à lui, je sais désormais exactement où situer la Laponie sur une carte...

 

Morceaux choisis :
"Est-ce que l'on croit encore au sacré ? A ce qui nous dépasse ? Les gens croient à ce dont ils ont besoin de croire pour survivre".
"Nous devons être capables de vivre ensemble, c'est le seul enseignement de la toundra. L'homme solitaire est comme le loup. Il fait peur aux hommes, et les hommes se vengent de lui."
"Les autres... Et il va leur rester quoi ? Ils disent qu'élever des rennes n'est pas un métier mais un mode de vie. Ils en font une question d'honneur. Ils sont tellement fiers. L'honneur, ça ne fait pas bouffer.
Sormi regardait les montagnes, à leurs pieds et prit un air songeur.
- Non, ça ne fait pas bouffer... (...) mais ça a de la gueule."
"Il (l'homme) se bat contre lui-même, jour après jour, heure après heure, il n'a pas de pire ennemi."
"Sur la toundra, c'est jamais bon de trop imaginer. Ca énerve les esprits."
"Vous êtes Norvégienne non, alors faites-moi plaisir, n'oubliez jamais comment votre pays s'est enrichi. En risquant délibérément la vie de plongeurs hier et en bafouant les droits de vos Sami aujourd'hui."
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