work in progress...
C'est flagrant
je suis de plus en plus absente,
par ici.
Prenez patience :
mon ordinateur fait encore des siennes
m'obligeant à jongler
d'un poste à un autre
avec surtout l'impossibilité
de traiter mes photos
comme je le souhaiterais.
La bonne nouvelle ?
des créations toutes chaudes
qui attendent très impatiemment
de se montrer...
dernière lecture : Les vilains petits canards
Présentation de l'éditeur
Maria Callas, " la divine ", la voix du siècle s'il ne devait en rester qu'une, fut une petite fille dépérissant de carences affectives dans un dépôt d'enfants immigrés de New York... Barbara, meurtrie par un viol paternel et persécutée pendant la guerre, a su chanter sa vie et chacun la fredonne... Georges Brassens, mauvais garçon, dut à son professeur de troisième la découverte de la poésie qui donna une autre issue à sa révolte... Ces cas de résilience sont célèbres.
Mais Boris Cyrulnik décrit ici ce que pourrait être chacun d'entre nous. Il nous montre comment ce processus se met en place dès la petite enfance, avec le tricotage des liens affectifs puis l'expression des émotions.
Mon sentiment au sujet de ce livre :
J’aime beaucoup ce genre de lectures, parfois un peu difficiles, mais que je pratique souvent en pointillés, avec la plupart du temps un roman « facile » en parallèle. Dans ces ouvrages, je rencontre des auteurs passionnants et passionnés, qui nous bousculent, nous ouvrent les yeux coûte que coûte. J’aillais écrire « que du bonheur, quoi ! », mais non... Plutôt du chagrin, de la douleur, déposés là et montrés du doigt pour nous apaiser.
Morceaux choisis :
"Le fait de s'en sortir et de devenir beau quand même, n'a rien à voir avec l'invulnérabilité ni avec la réussite sociale."
"La notion de cycle de vie rend possible la description de chapitres d'une seule et même existence. Etre nourrisson, ce n'est pas être adolescent. A chaque âge nous sommes des êtres totaux qui habitent des mondes différents. Et pourtant le palimpseste qui réveille les traces du passé fait ressurgir les événements que l'on croyait enfouis. On ne réussit jamais à liquider nos problèmes, il en reste toujours une trace, mais on peut leur donner une autre vie, plus supportable et parfois même belle et sensée."
"Un coup du sort est une blessure qui s'inscrit dans notre histoire, ce n'est pas un destin".
"Dans le réel, chaque rencontre est une bifurcation possible".
"
futilités
"J'ignore encore ce que je suis,
en revanche j'adore les futilités.
C'est ce qui me donne un sentiment de sainteté."
une citation de Nicola Keegan, dans "Nage libre"
Parure en pâte polymère
Une création récente
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ?
N'hésitez pas à me contacter
un bain de lumière, que ce fût celle du soleil ou de la lune
"Inconcevable de partager l'essentiel
sans se fondre dans la nature. (...)
Pour réfléchir, il lui fallait l'étreinte de l'air frais,
la glaise sous ses orteils, l'herbe dans ses doigts,
le ciel comme horizon sur lequel s'inscrivaient ses pensées,
un bain de lumière
que ce fût celle du soleil ou de la lune."
une citation d'Eric Emmanuel Schmitt,
dans "La femme au miroir"
La nature,
comme source d'inspiration :
ses couleurs paisibles, sa poésie...
(tesselles pour un miroir en cours)
"life art"
dernière lecture : Le livre des visages
De Sylvie Gracia
¬¬¬¬¬
Durant une année, Sylvie Gracia s’astreint à publier régulièrement sur facebook une photo prise avec son téléphone portable, puis écrit la réaction spontanée que cette image fait naître en elle. S’invente alors au jour le jour une nouvelle forme du Journal littéraire où le plus intime surgit d’un étonnement, d’un éclat de colère, d’une peur d’être dévoilée, d’un désir soudain avoué. Ici, c’est le fragment, si consubstantiel à notre modernité, qui dévoile le réel, et la poésie la plus délicate comme la critique la plus féroce peuvent en naître. Ici l’instant est roi.
Qu’il s’agisse du regard d’une femme de cinquante ans sur son propre corps, de la tendresse d’une mère pour ses filles, de l’appartement familier, d’un paysage urbain mais aussi d’idéologie ou de politique, l’œil est comme neuf, lavé, et même l’épreuve de la maladie, grâce à ce processus de distanciation, pourra peut-être se vivre autrement.
Un texte en noir et en couleurs... Comme la couv'
Avec tout de même une nette dominante de noir, et parfois, cette touche de rouge : sang comme la vie qui coule dans les veines de cette femme et la passion en elle, son côté sulfureux. Rouge, comme sa chambre, comme ses bottines et ses ongles vernis, deux bouts d'elle par lesquels elle signifie qu'elle est une femme. Vivante !
Une lecture plaisante, d'une forme innovante, dévoilant cette femme attachante et (peut-on le dire ?) pudique.
"Le roman que sont nos vies, parfois".
"Ne pas anticiper les actes les rendraient-ils plus évidents ? Innocents, même ?"
"Les mots redoublent la vie. Ou plutôt, lui donnent une vie autre, et ce qui demeure est ce qui a été écrit, plus livresque que ce qui a été vécu"
"Un jour, j'arriverai à faire la photo que j'espère."
"Les meilleures choses de la vie naissent ainsi, les livres, les amours, les rencontres. Sans attente ni désir. S'imposent parce que là, devant soi, redessinant l'horizon."
"Chaque lieu se diffracte dans la multiplicité des instants qui y ont été vécus, des émotions avec lesquelles on les a traversés.
"Au moment où sur lui mon regard se fixe pour toujours..."
"Le désir nourrit le désir et non le rassasie."
"Mon corps résiste toujours lorsqu'on le contraint."
"La nature est son propre Land art. Life art,"
"Certains jours, j'attends le grand basculement. À d'autres ne désire surtout rien d'autre que la répétition du même et de l'anodin."
sur la pointe des pieds...
Voilà ce que l'on peut nommer un retour sur la pointe des pieds.
Vous dites ?
Est-ce que vous m'avez manqué ?
Bien sûr !
...Mais voilà : mille autres choses à faire que de m'asseoir devant ma machine à pâte.
D'ailleurs, ce retour est un leurre :
le collier que je vous montre là est réalisé avec un petit bout de pâte qui,
si je ne m'en occupais pas très vite,
était promis à un déssèchement total et radical.
Je ne pouvais décemment pas laisser faire ça !
Voilà donc un faux-retour,
puisque je vous montre quelque chose qui n'est pas franchement une nouveauté...
Bref, tout ça pour dire
que non, je ne vous oublie pas,
et que oui, je pense revenir par ici un peu plus régulièrement,
maintenant que le jardin va devenir un peu moins exigeant
et que les enfants ont retrouvé le chemin de l'école...