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Le bruit des vagues
25 février 2010

dernière lecture : la délicatesse

de David Foenkinos

foenkinos_david_la_delicatesse

Présentation de l'éditeur
Il passait par là, elle l'avait embrassé sans réfléchir. Maintenant, elle se demande si elle a bien fait. C'est l'histoire d'une femme qui va être surprise par un homme. Réellement surprise
.

Mon sentiment au sujet de ce roman
La première chose que je me suis dite : "Et bien voilà, si je devais écrire un roman, comme j'aimerais savoir écrire comme ça..." C'est fluide, naturel, tout se passe devant nos yeux comme si nous y étions. L'histoire n'a rien de sensationnel, et pourtant on est captivé par ce récit (comme sait aussi le faire Anna Gavalda). C'est à mon sens un excellent roman qui traite du deuil et de la redécouverte de l'amour, avec un humour auquel je ne résiste pas. Comme j'ai bien ri !
Merci, Monsieur Foenkinos, pour cet excellent moment de lecture !
(vous dire tout de même que ce livre ne fait pas l'unanimité, que certains jugent ...juste plat et sans intérêt)

Morceaux choisis :
Il savait que c'était cette image qui passerait devant ses yeux au moment de sa mort. Il en était ainsi du bonheur suprême.
La vie était pour la première fois vécue dans sa densité unique et totalitaire : celle du présent.
Il y a parfois des phrases qu'on adore, qu'on trouve sublimes, alors que celui qui les a prononcées ne s'est rendu compte de rien.
La douleur, c'est peut-être ça : une façon permanente d'être déraciné de l'immédiat.
A cause de la moquette, on n'entendait pas le bruit de ses talons aiguilles. La moquette, c'est le meurtre de la sensualité. Mais qui avait bien pu inventer la moquette ?
Il était apparu au bon moment. La plupart des histoires se résument d'ailleurs souvent à cette simple question du bon moment.
La recherche d'un sujet de conversation me semble être un bon sujet de conversation.
Du silence, oui, mais il avait peur que son coeur, en tapant si fort, ne fasse trop de bruit.
Etonnant comme parfois on prend des résolutions, on se dit que tout sera ainsi dorénavant, et il suffit d'un mouvement infime des lèvres pour casser l'assurance d'une certitude qui paraissait éternelle.

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20 février 2010

Dernière lecture : Déloger l'animal

de Véronique Ovaldé


Ovald_V_roniqueD_loger_l_animal

Présentation de l'éditeur :
Dans le couchant d'une ville blanche, lumineuse et brûlante, une enfant attend le retour de sa mère. Sur les toits d'un immeuble au sommet de son monde, elle perçoit les bruits d'ailleurs et ceux de l'intérieur. Mais ce soir-là, au-delà du scintillement des vagues, l'angoisse est infinie : la mère ne revient pas. Le cliquetis de ses talons aiguilles, l'éclat synthétique de sa perruque blonde, l'acidité de ses vêtements, le velours de sa voix ne sont plus. La belle a disparu et l'enfant est perdue. Face à l'insouciance de son père, à l'inquiétante inertie des adultes, la petite Rose va réinventer l'histoire.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
De mieux en mieux... c'est ce que j'ai pensé en avançant dans ma lecture.
Je vous transmets telle quelle la critique de Christelle Heurtault (sur Evene.fr), qui calque parfaitement à ce que j’ai ressenti à la lecture de ce roman :
Elle a quinze ans, c'est une enfant pas comme les autres, un peu timide, un peu "en retard", un peu perdue dans son corps et dans sa tête, elle s’appelle Rose... mais sa vie ne l'est pas. Elle s'appelle Rose comme sa mère, mais celle-ci un soir ne revient pas et le monde autour de la petite fille s'écroule. Déjà seule, déjà enfermée dans cet univers imaginaire où seuls vivent ses lapins adorés et chéris, Rose bascule et tente de trouver des branches auxquelles se raccrocher. Véronique Ovaldé a si bien incarné, décrit et mis en scène son personnage que tout nous semble réel, à commencer par les rêves de Rose. Cette Rose que l'on suit comme une amie qui nous ouvre les portes de son jardin secret, cette Rose que l'on encourage et aux côtés de laquelle on se bat pour la vérité, cette petite fille qui a ses raisons et qui nous les fait partager. Cette adolescente qui aurait pu comprendre bien des choses si les adultes s'étaient donné la peine de lui parler, de lui expliquer avec des mots simples et vrais. Ce roman est une leçon de tendresse, un plaidoyer de tolérance et de compréhension, un voyage dans la tête pleine de questions d'une enfant comme on en croise sans doute plus souvent que l'on ne croit. Véronique Ovaldé nous offre en plus une fin inattendue, triste, superbe et pleine d'espoir.

Morceau choisi :
Il décidait de partir marcher dans la forêt de sapins, juste pour entendre croustiller les épines sous ses pas dans ce bruit gourmand de pain grillé qui depuis toujours le calmait et le satisfaisait autant que de sauter dans les flaques quand il avait huit ans.

14 février 2010

Dernière lecture : Un soir au club

de Christian Gailly

gailly_christian_un_soir_au_club

 

 

 

 

Présentation de l'éditeur
Sait-il, vraiment, Simon Nardis, qu'il rate son train pour ne pas laisser passer sa chance ? Une chance double, celle de retrouver la musique qu'il avait perdue et la femme qu'il n'espérait plus. Seulement voilà, qui dit train dit horaire, qui dit horaire dit morale, qui dit morale dit vie conjugale. Simon Nardis était déjà marié.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Un roman irrésistible, voilà ce qu'est "Un soir au club". Les mêmes thèmes que dans un précédent roman (Les oubliés, que j'avais aussi adoré) : la musique, les artistes dont on ne parle plus, la passion amoureuse, les bords de mer.
Complètement et définitivement séduite par cet auteur, je ne puis que vous conseiller d'ouvrir et de vous délecter de l'un de ses romans !

Morceaux choisis :
Un homme qui s'explique, c'est pas bon. Un homme qui marche droit, sans hésitations ni faux-pas n'a pas besoin de ça.
Les hommes qui disent la vérité sont les plus dangereux.
J'ai senti que c'était foutu, j'ai pensé : "Je vais sûrement lui céder, je vais lutter encore un peu et puis je vais me laisser l'aimer."
Qu'est-ce qui nous frappe dès nos premiers pas du matin, même si celui-ci touche à sa fin, dans une rue qui mène à la mer ? La légèreté de l'air.
Un refus vaut mieux que de ne pas essayer.

6 février 2010

Dernière lecture : Le sumo qui ne pouvait pas grossir

d'Eric-Emmanuel Schmitt
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Présentation de l'éditeur :
Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d’une famille dont il refuse de parler.
Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué, l’entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l’intelligence et de l’acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen lorsque l’on n’est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?
Derrière les nuages, il y a toujours un ciel..
.

Mon avis au sujet de ce roman :
Le grammage du papier est épais, la taille des caractères énorme, et le nombre de pages restreint... Je pensais ouvrir un roman, et j'ai eu le droit à un court récit que j'ai globalement trouvé peu convaincant... J'adore Eric-Emmanuel Schmitt, mais là, soit j'ai lu un peu vite, soit le livre était vraiment très court !
Son récit, que l'on pourrait qualifier de conte initiatique, nous invite (gentiment...) à la découverte d'une nouvelle spiritualité, ceci avec un optimisme excessif, je trouve...
J'attendais beaucoup plus, voilà sans doute pourquoi je suis déçue...
Allez, pour le plaisir d'écouter un auteur pour lequel j'ai beaucoup de respect, je vous propose de cliquer sur ce lien.

Morceaux choisis :
"Le but, ce n'est pas le bout du chemin, c'est le cheminement".
"Si ce que tu dis n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi".

2 février 2010

Dernière lecture : L'exil des anges

de Gilles Legardinier
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Présentation de l'éditeur :
Ils ne se connaissent pas, mais un même rêve leur a donné rendez-vous dans une mystérieuse chapelle des Highlands. Valeria, Peter et Stefan ignorent qu'ils sont la preuve vivante d'une découverte révolutionnaire sur les arcanes de la mémoire faite vingt ans plus tôt par deux scientifiques disparus...

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Un excellent polar, écrit avec beaucoup de finesse. qui m'a accaparée deux soirs successifs. Une belle histoire, un rythme haletant, du suspense, de l'aventure. Que demander de plus ?
Ah oui... : une interview de l'auteur qui saura vous séduire, ne serait-ce que par son beau sourire.... C'est par ici.

Morceaux choisis :
Il suffirait donc d'être innocent pour être libre ? (...) Les prisons sont pleines de gens qui n'ont jamais eu de procès équitable.
On s'est probablement connus avant, on se retrouvera sûrement après, mais ce que l'on vit maintenant est en soi une raison suffisante pour justifier l'invention de ce monde insensé.

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25 janvier 2010

Dernière lecture

Mademoiselle Chambon
HolderEricMademoiselle_Chambon
d'Eric Holder

Présentation de l'éditeur
Antonio, maçon d'origine portugaise, et Anne-Marie, qui travaille dans un atelier de maroquinerie, ont un petit garçon, Kevin.
Ils vivent à Montmirail, tranquillement. Un jour, Antonio va chercher Kevin à l'école. Il y voit la maîtresse de l'enfant, mademoiselle Chambon. A leur insu, les vies de l'institutrice et du maçon vont être bouleversées par cette première rencontre. Antonio prend l'habitude d'aller chercher Kevin à l'école. Mademoiselle Chambon essaie d'établir la fréquence de ses passages. Elle lui demande de remplacer une fenêtre dans son appartement.
Il vient chez elle, regarde le violon qu'elle possède. Elle doit s'avouer qu'elle est amoureuse. Il est chez elle. Il travaille. Pendant ce temps, elle lit un roman. Pour lui, avant qu'il parte, elle joue de son instrument. Elle lui offre une cassette sur laquelle elle a enregistré une sonate de Bartok. Anne-Marie trouve la cassette, " Bartok, drôle de nom, qui est-ce ? " Ici, l'histoire de mademoiselle Chambon, d'Anne-Marie et d'Antonio ne doit pas être déflorée.
Elle mérite qu'on la suive jusqu'au bout, amère et forte, comme la vie.

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18 janvier 2010

Dernière lecture

La conversation amoureuse
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d'Alice Fernay

Présentation de l’éditeur
Pauline, mariée, rencontre Gilles, en instance de divorce. Dans une langue superbe, Alice Ferney analyse les étapes et les nuances de la conversation amoureuse faite autant d'interrogations inavouées que d'aveux formulés.

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31 décembre 2009

Dernière lecture

La dégustation
QueffelecYannLaD_gustation

de Yann Queffélec

Présentation de l'éditeur :
Bernard croit encore à l'amour et à son pouvoir de transfiguration quand, à cinquante ans, il épouse Muriel, vingt ans. Il a un secret, mais elle aussi. Il est éditeur, propriétaire d'un beau domaine viticole au-dessus de Nice. Elle est oenologue, romantique, et déguster à l'aveugle lui délie la langue. Mais l'art du vin, la beauté des mots qu'il fait naître ne suffisent pas à repousser la mémoire, et quiconque espère abolir son passé par l'amour est condamné à le revivre. Bernard a des amis qui ne sont pas prêts à lui laisser oublier ce passé. Dans sa splendide villa qui a déjà servi de cadre à des réunions sanglantes de nazis, la danse nuptiale tourne au duel...

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27 décembre 2009

Dernière lecture

La lumière du monde

bobinChristianLaLumiereDuMonde
Christian Bobin

Présentation de l'éditeur :
Paroles réveillées et recueillies par Lydie Dattas.

Mon sentiment au sujet de ce recueil :
Un recueil facile à lire, avec des passages plus ou moins intéressants.
Certains pourtant essentiels, très beaux.
C'est spécial, apaisant, philosophique. Aucune action, pourtant. Pas d'histoire non plus. Juste un moment de réflexion.
Une fin beaucoup trop longue ! D''ailleurs, je n'ai pas fini, j'ai effeuillé, picoré. Et je me suis nourrie.
Se dire que ce n'est pas écrit par Christian Bobin lui-même. Peut-être aussi à consommer tout doucement (et non goulûment, comme je le fais en ce moment de ses romans...)
Et puis une référence constante au christ qui ne m'a pas plu.
Pourtant...

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22 décembre 2009

Dernière lecture

D’autres vie que la mienne
CarrereEmmanuelD_autres_vies_que_la_mienne
Emmanuel Carrère

Présentation de l’éditeur
À quelques mois d’intervalle, la vie m’a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d’un enfant pour ses parents, celle d’une jeune femme pour ses enfants et son mari.
Quelqu’un m’a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n’écris-tu pas notre histoire ?
C’était une commande, je l’ai acceptée. C’est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l’amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d’un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s’occupaient d’affaires de surendettement au tribunal d’instance de Vienne (Isère).
Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d’extrême pauvreté, de justice et surtout d’amour. Tout y est vrai.

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