Le soleil
Dernière lecture
Chagrin d'école
de Daniel Pennac
Résumé :
«
Chagrin d'école », dans la lignée de « Comme un roman », aborde la
question de l'école du point de vue de l'élève, et en l'occurrence du
mauvais élève. Daniel Pennac, ancien cancre lui-même, étudie cette
figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en
lui restituant aussi son poids d'angoisse et de douleur. Le livre mêle
les souvenirs autobiographiques et les réflexions sur la pédagogie, sur
les dysfonctionnements de l'institution scolaire, sur le rôle des
parents et de la famille, sur le jeunisme dévastateur, sur le rôle de
la télévision et des modes de communication modernes, sur la soif de
savoir et d'apprendre qui, contrairement aux idées reçues, anime les
jeunes d'aujourd'hui comme ceux d'hier.
Citations :
« Le jeu est la respiration de l'effort l'autre
battement du coeur, il ne nuit pas au sérieux de l'apprentissage, il en
est le contrepoint ».
« Si je devais apprendre une leçon sur le Jura (...) : Jura, me disais-je, Jura ? Jura... Jura, jura, jus, rat, jus, ra, ju ra ju ra jurajurajura, jusqu'à ce que le mot devienne une masse sonore indéfinie, sans le plus petit reliquat de sens, un bruit pâteaux d'ivrogne dans une cervelle sopongieuse... C'est ainsi que l'on s'endort sur une leçon de géographie ».
Mon sentiment au sujet de ce livre :
Il faut
préciser que Daniel Pennac est un auteur que j'affectionne
particulièrement. Passer de cancre à (excellent) professeur de français
avec une telle aisance ne doit tout de même pas être à la portée tout
le monde...
Mais de bons profs de français, au collège, qui savent
donner envie de lire aux enfants, qui leur font la lecture en classe,
et les font progresser en orthographe en les faisant se tordre de rire,
il y en a ! Mes filles rentrent souvent le soir du collège, pressées de
nous raconter les dernières frasques de leur professeur de français,
qui vont de la prestation théâtrale aux mimes grostesques, de la joute
verbale, aux exercices presque ludiques de la grammaire. Il sait leur
donner le goût de la langue, un peu à l'image de ce que j'ai pu
découvrir de ce professeur "Pennacchioni". Je pense que c'est une
chance d'avoir affaire à ce genre de personnages passionnés,
professionnels, mais certainement aussi joueurs et respectueux de
l'enfant qu'ils ont en face d'eux...
Le jardin extraordinaire
Il n'y a pas toujours besoin d'imagination
pour voir des choses extraordinaires dans un jardin
Il suffit parfois... d'ouvrir en grand les yeux !
Mathilde y trouve souvent des merveilles...
La lumière
se décline en mokumé,
Ce samedi,
une belle interprétation
du mokumé lumière de Tewee
par le Groupe des Fimoteuses
(parfois aussi nommé "le gang des grenobloises")
avec :
Tewee,
dans le rôle du "professeur enrhumé"
Olga,
dans le rôle de "l'expérimentatrice culinaire"
Gadouille,
dans le rôle de la "marionnettiste touchée par la grâce"
Anne (le bruit des vagues, ben oui, c'est moi...),
dans le rôle de "l'hôtesse"
Véro, dite Crème
dans le rôle de "la bien nommée"
Chifonie,
dans le rôle de "la photographe"
Meriem,
dans le rôle de "la coloriste taquinée"
et enfin Sylvaine,
dans le rôle de "la p'tite nouvelle"
Un coup d'oeil sur le compte-rendu ci-dessous
suffira à confirmer à quel point
l'après-midi fût studieuse, sérieuse, et productive,
trois mots tellement représentatifs
des rencontres de fimoteuses, en général (...)
Merci à Tewee de nous avoir montré "en live" sa technique (dispo sur son blog ici),
à Chifonie pour les photos du mokumé,
et à vous toutes pour ce si agréable moment partagé !
Tout ce qui brille
Une année à pucerons,
donc à fourmis...
Vous le saviez, vous, que les fourmis tapotent le dos des pucerons
pour qu'ils rejettent la goutte de miellat dont elles raffollent ?
(on dit qu'elles traient les pucerons...)
Voilà pourquoi ils vont souvent de paire !
(en attendant, notre jardin est envahi de pucerons,
et moi, je ne trouve pas ça particulièrement appétissant !)