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Le bruit des vagues
19 avril 2007

Dernière lecture

Franz et Clara
Labro_Philippe
de Philippe Labro

Résumé :
Cette histoire commence sur un banc public, en face du lac de Lucerne, où a lieu la plus imprévisible des rencontres. Le coeur brisé par une déception amoureuse, Clara, 20 ans, concertiste dans l'opéra local, y vient s'isoler entre deux répétitions. Franz, un collégien en uniforme, âgé d'a peine douze ans, s'assoit un jour à son côté. Tout l'étonne chez ce garçon mi-homme mi-enfant, intelligent et spontané, qui semble surdoué de prescience et de sagesse. Intriguée, la jeune femme s'attache très vite à ces rendez-vous quotidiens qui l'apaisent. Jusqu'au jour où Franz, avec autant de flamme que d'autorité, lui déclare qu'il l'aime et qu'elle doit l'aimer. Elle lui fait comprendre que c'est impossible. Elle quitte Lucerne peu de temps après. Dix ans plus tard, Franz retrouve Clara à l'issue d'un concert à Boston. Tout commence peut-être ce soir-là.

Citations
« Nous sommes ce dont nous nous souvenons »
« Ma pensée même est un mouvement et si ce mouvement est quelquefois inexplicable, incompréhensible, il est ce qui nous sauve, il est la vie, puisque l’inertie, c’est la mort »
« J’ai vu passer des mouettes, tout à l’heure (…). Blanches dans le bleu, là haut, c’était beau et reposant. C’est la meilleure manière de se reposer, tu ne crois pas, la beauté d’un instant… Il faudrait être tout le temps capable d’attraper la beauté de l’instant ».
« Je suis heureux pour toi, véritablement heureux. Je suis très malheureux pour moi, mais il paraît que le bonheur, c’est le malheur accepté ».

Mon sentiment :
Très belle plume pour une magnifique histoire d’amour. On croirait véritablement découvrir ici un conte moderne… Très beau.

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16 avril 2007

Dernière lecture

Océan pacifique

Hubert_Mingarelli
de Hubert Mingarelli

Résumé (il s'agit de 3 nouvelles) :
Au début du premier récit, il y a ce nuage atomique, qui s'élève dans le Pacifique sud. Des marins regardent, sidérés, lorsque soudain le vent tourne, et le souffle tiède de cet événement sans nom passe au-dessus d'eux, les traverse. Mais ils n'en parleront pas, car le nuage nucléaire, c'est l'indicible même...
Dans le second récit, un chien monté à bord depuis longtemps porte le nom d'un homme : Giovanni. C'est le nom de son ancien maître. Sa couchette appartient désormais au chien qui devient une sorte de personnage sacré sur le navire, à travers lequel se manifeste le besoin de consolation des hommes.
Et c'est encore de consolation que parle la troisième nouvelle : histoire d'un père et d'un fils, qui rappelle d'autres histoires de père et de fils, dans la lignée de bouleversants dialogues dans lesquels Hubert Mingarelli excelle.

Commentaires :
Un univers typiquement masculin auquel je ne comprends pas grand chose : en avant les petits soldats... Le style en lui-même est plutôt plaisant, mais c'est le contexte (à chaque fois un genre de huis clos) où les hommes entre eux ne se font pas de cadeaux (et c'est peu de le dire !) qui m'indispose. Vraiment : pas la place d'une femme, ici ! Et en conséquence, pas très à mon goût, puisque je ne me sens pas invitée...

A noter :
Hubert Mingarelli s'est engagé à dix-sept ans dans la Marine nationale. Il a servi dans le Pacifique lors des essais nucléaires français. Il est l'auteur d'une douzaine de livres parmi lesquels
Une rivière verte et silencieuse, La Dernière Neige, La Beauté des loutres, Hommes sans mère. Il a obtenu le prix Médicis 2003 pour Quatre Soldats.

Ahh... je comprends mieux, alors...

10 avril 2007

Dernière lecture

Les petits papiers
Isabelle_Capy_Quiblier
de Isabelle Capy-Quiblier


Résumé (extrait) :
"Immédiatement, sans se l'expliquer, la sensation que cet ouvrage avait volontairement été déplacé et mis en évidence la frappa. Non, ce ne pouvait être que son imagination galopante ! Elle prit le bouquin et en tourna les petites pages jaunies. L'auteur en était un certain Georges Duby, qu'elle ne connaissait pas ; il traitait des campagnes du Moyen-âge. Elle allait le ramener au bureau des prêts lorsqu'en rouvrant le livre en éventail, en jaillit un morceau de papier aussi fin que du calque".


Citation :
Et chaque fois, elle quittait la maison familiale avec la conviction qu'elle avait fait le bon choix. Elle avait tant besoin d'apprendre, d'ouvrir les yeux, de sentir la vie dans ses veines.

Commentaires :
"Ah... tiens, Anne, j'ai quelque chose pour toi", me dit Isabelle en sortant un bouquin de son sac (j'ai l'habitude, nous nous échangeons souvent des romans...).
Mais là, surprise... C'est un cadeau !
Et qui plus est... signé de sa main !
Jolie surprise, belle Isa, d'apprendre que tu écris, et puis, ensuite, de découvrir que tu le fais fort bien !!! L'histoire est prenante, bien écrite, elle me fait penser, maintenant que Marie-do l'a évoqué, à cette douce Amélie Poulain, en quête d'amour, de liberté, de connaissances dans les rues de Paris. Vraiment, cette lecture fût des plus plaisantes !
Inutile de chercher sur le Web : Isabelle a fait éditer elle-même son roman, dont il ne lui reste qu'un carton... (enfin, n'hésitez pas à prendre contact avec elle, via mon mail, si vous souhaitez vous en procurer un exemplaire, qu'elle cède aujourd'hui pour 10 euros).
Sans prétention, ce joli roman vous laissera un sourire attendri sur les lèvres...

7 avril 2007

Dernière lecture

La grande muraille
Michelet_Claude
Claude Michelet

Résumé :   
Le 1er juillet 1914. les habitants du village des Landes apprirent la nouvelle. De toute façon, pour la majorité des gens, l'évènement qui s'était déroulé le 28 juin ne revêtait qu'une importance minime. L'instituteur, le curé et le notaire étant sans doute les seuls à savoir que Sarjevo était une ville de Bosnie, l'ensmble de la population se soucia peu de ce qui avait pu s'y passer.

 

Citations :
«La terre est lourde d'enseignement. Elle apprend la modestie.»
«L'individu est fait pour prendre sa liberté, l'investir, s'élever, s'accomplir en fonction de ses idées et de sa capacité à critiquer.»

 

Commentaires
J'adore Claude Michelet : son style, ses histoires, le sujet de la terre qu'il traite toujours avec justesse : le courage des hommes, leur "frusterie". Je ne saurais donc dire si je suis vraiment objective. Mon roman favori reste, pour l'instant "les bâtisseurs d'éternité", roman historique et qui m'a tellement passionnée... Mais celui-ci m'a aussi beaucoup plu... Il me rappelle que la plupart d'entre nous avons eu des ancêtres paysans.

3 avril 2007

Dernière lecture

Inséparables
Isla_Dewar
de Isla Dewar

Résumé :
Créatrice de bandes dessinées, Ellen est timide, complexée. Même si elle a réussi à s'extraire du monde onirique dans lequel elle évoluait enfant, elle n'a jamais oublié la façon dont sa mère la rejetée à la mort de son père, et elle cherche encore par tous les  moyens de se faire aimer...
Cora, elle, est tout le contraire : flamboyante, extravertie, séduisante. Apparemment forte et indépendante, sa vie sentimentale est un vrai désastre.
Dès leur première rencontre, une amitié aussi solide que surprenant se noue entre ces deux femmes...

Anecdotes :
Ce roman est en cours d'adaptation pour le grand écran, le producteur exécutif n'étant autre qu'Elton John, qui composera également la bande originale.

Commentaires :
Un livre bienvenu, qui se lit d'une seule traite, et qui aborde subtilement la solitude des femmes dans ce monde tellement communicant... Je n'ai absolument rien trouvé sur le net concernant ce roman... (???). Je pense pourtant qu'il mérite que l'on s'y penche :
à mon sens, voilà un petit plaisir tout simple. A découvrir.

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30 mars 2007

Dernière lecture

Rien que du bonheur
COLWIN_Laurie
de Laurie Colwin


Résumé du livre

Un père de famille obsédé par les ragondins peuplant le détroit où se baignent ses enfants, un mari esseulé découvrant en l'absence de sa femme la magie de la télévision, des gâteaux surgelés et des petites secrétaires, ou un petit ami anxieux donnant à tous les objets le nom de celui qu'il prend pour l'amant de celle qu'il aime : les personnages de Laurie Colwin ne sont jamais plus émouvants, sous sa plume ironique, qu'à travers leurs défauts et leurs contradictions, leurs petites faiblesses qui viennent enrayer doucement la petite musique de leur vie.

Citation de l’auteur
«C'est à cela que sert un système moral ; il aide à être bon quand on n'est pas très gentil de nature.»
(dans « Une vie merveilleuse »

Mon sontiment
Un style fin et élégant, qui analyse d’une manière douce/amère, voire grinçante, les sentiments des couples (perturbés).
Il s’agit ici d’un recueil de nouvelles, mais cet écrivain est aussi auteur(e) de nombreux romans, semble-t-il de plus haut vol. A tester, donc, ses écrits dans des versions « longues ».

24 mars 2007

Dernière lecture

Ils sont votre épouvante
et vous êtes leur crainte

JONCQUET
Thierry Joncquet

Résumé :
Département du 93, septembre 2005. Anna Doblinsky, une jeune diplômée d'un IUFM, rejoint son premier poste au collège Pierre-de-Ronsard à Certigny. HLM, zone industrielle, trafics de drogue, bagarres entre bandes rivales et influence grandissante des salafistes, le décor n'est pas joyeux. Dès le premier jour, Anna est brutalement rappelée à sa judéité par des élèves mus par un antisémitisme banal et ordinaire. Lakdar Abdane, un jeune beur particulièrement doué, ne demanderait, lui, pas mieux que d'étudier, mais n'y arrive pas depuis qu'il a perdu l'usage d'une main. Tout serait-il écrit ? Certes non, mais une fois enclenchées, il est des dynamiques qui ne s'arrêtent pas aisément. Et la mort est au bout. Commencé bien avant les émeutes des banlieues et le meurtre d'Ilan Halimi, ce roman dit des territoires que la République se doit de reprendre au plus vite à la barbarie.

Commentaires
Le "polar" en lui même ne m'a guère passionnée.
MAIS
Le thème, que je trouve rapprochant d'un documentaire, interpelle, que dis-je, donne froid dans le dos. Sont évoqués (condamnés) : la détérioration du lien social, le "parcage" des populations en périphéries, le développement du racisme, globalement un tableau bien noir, mais hélas réel, de la "banlieue". Tout cela est-il traité exagérément dans ce roman ? Je ne crois pas : cette réalité, on peut la lire tous les jours dans la presse écrite... et la plupart des "thèmes forts" est d'ailleurs tirée de faits réels...
Pour certains (article paru dans "Le Monde" du 15 novembre, il ne s'agit que d'un "délire d'un ancien gauchiste qui aurait tourné « néoréac » pour les uns, ouvrage courageux, en rupture avec l'« angélisme » antiraciste, pour les autres".
Faites vous votre opinion.

Citations
L'auteur cite lui-même Victor Hugo, qui écrit, en juin 1871, en songeant aux Communards:

Étant les ignorants, ils sont les incléments
Hélas combien de temps faudra t-il vous redire
À vous tous que c’est à vous de les conduire
Qu’il fallait leur donner leur part de la cité
Que votre aveuglement produit leur cécité
D’une tutelle avare, on recueille les suites
Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main
Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin,
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte
C’est qu’ils n’ont pas senti votre fraternité.
Ils errent; l'instinct bon se nourrit de clarté"


 

18 mars 2007

Dernière lecture

Le Soleil des Scorta
le_soleil_des_scorta
de Laurent Gaudé

Résumé du livre
Les Scorta vivent pauvrement à Montepuccio, un petit village d'Italie du sud. Leur lignée est fondée sur un viol, donc née dans l'opprobre, mais ils ont fait voeu de se transmettre de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. En dehors du modeste bureau de tabac familial, ils n'ont rien de matériel mais seulement un souvenir, une expérience, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie... ou encore un secret. Un secret comme celui que la vieille Carmela confie à l'ancien curé de Montepuccio...
Prix Goncourt 2004


Mon sentiment
Un vocabulaire précis, une écriture nourrie au soleil du sud, une vivacité dans le ton… ce roman aborde à la fois la passion, la vengeance, la fierté et la misère. L’histoire, à la fois terrible et touchante, avance par touches très brèves, pour finalement relater avec pertinence des drames universels… Emouvant.
Un extrait du site evene.fr : Ce roman nous fait vivre une histoire qui éveille quelque part en nous une réflexion sur la vie, sur les vies qui se succèdent de génération en génération. Est-ce que notre destin est marqué d'avance et suit-il un chemin tout tracé ? Est-ce que notre vie fait partie intégrante d'autres vies ? Est-ce que tout cela est écrit et que nous n'y pouvons rien ?
A lire, du même auteur : La mort du roi Tsongor


Citations :
« Les hommes, comme les olives, sous le soleil de Montepuccio, étaient éternels. » - « Les femmes ont des yeux plus grands que les étoiles.» - «  En Italie il y a autant de voyages que de régions. On ne fait vraiment pas le même voyage selon l'endroit où l'on va et le sud est extrêmement dépaysant » - « Le vent souffle. La nuit nous entoure. Personne ne nous entend que les pierres sur lesquelles ricochent nos voix. Nous sommes assis sur un bois maltraité par les années. Ces planches vernies ont entendu tant de confessions que la douleur du monde les a patinées.» - « Nous sommes nés du soleil, Elia. Sa chaleur, nous l'avons en nous. D'aussi loin que nos corps se souviennent, il était là, réchauffant nos peaux de nourrissons. Et nous ne cessons de le manger, de le croquer à pleins dents. Il est là, dans les fruits que nous mangeons, Les pêches, Les olives. Les oranges. C'est son parfum. Avec l'huile que nous buvons, il coule dans nos gorges. Il est en nous. Nous sommes les mangeurs de soleil. »

3 mars 2007

Dernière lecture

Histoires (presque) vraies
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de Françoise Giroud

Résumé du livre
Une séries de 18 portraits, scènes de la vie actuelle décrites par Françoise Giroud qui, dit-elle, « mettent chaque fois en scène un ou deux personnages très intenses, une situation forte. » Et elle ajoute : « Tout cela n'est ni vrai ni faux, c'est le mélange que j'ai fait dans ma tête de choses et de gens que j'ai observés et, je crois, devinés. »

Extraits
J'aime qu'on me raconte des histoires. Alors quelquefois, je m'en raconte à moi-même pour me faire rire ou pleurer, puisées comme tout ce qui s'écrit ...

 

Sentiment
Décidément, quel bon auteur de romans… voilà, et définitivement, ce que j’en pense. J’ai tout lu, très vite. Ces 18 petites histoires sont de véritables petits contes pour adultes, surtout les mésaventures d’un chat (mais peut-être davantage de son maître ?), dont je me suis délectée.

28 février 2007

Dernière lecture

L'enfer à domicile
l_enfer___domicile
de Florence Juliard

Résumé
Un huit clos familial où l'horreur le dispute à l'absurde et la folie       à la cruauté mentale. décapant.

Mon avis
J'aurai essayé. Pas pour moi, ni ce style d'écriture, ni ce genre d'histoires sordides (o
n a l’impression de voir se dérouler un film où l’horreur quotidienne le dispute à l’absurde, et la folie à la cruauté mentale).

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