Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le bruit des vagues
10 août 2007

Denière lecture

La mort du roi Tsongor
GAUDE_Laurent_La_mort_du_roi_tsongor
Laurent Gaudé


Résumé :

La mort du roi Tsongor raconte le drame d’un royaume qui se déchire au coeur de l’Afrique ancestrale. Il s’agit d’une superbe fresque qui tient à la fois de la tragédie antique et du récit épique décrivant les douleurs d’une fratrie royale séparée par le destin.

Mon sentiment
Quel magnifique roman. Envôutant, violent, passionné, incroyable et beau. Il s'agit d'un récit épique et initiatique, où les hommes se déchirent jusqu'à l'absurde, et souffrent de leur choix.
Je vous propose de lire la superbe analyse du site afrik.com :
Il y a des livres qu’on ouvre sans savoir ce qu’on y trouvera. Et qu’on referme en sachant qu’on ne les oubliera pas. La Mort du roi Tsongor, de Laurent Gaudé est indéniablement de ceux-là car il parle de sentiments intemporels et évoque des souffrances humaines. A la veille de marier sa fille Samilia avec Kouame, prince des terres de sel, le vieux roi Tsongor qui règne, depuis Massaba, sur un empire immense, se retrouve face à un dilemme : un deuxième prétendant, Sango Kerim, vient réclamer sa fille.
Refusant de choisir pour n’offenser ni le prince ni l’ami d’enfance revenu de son errance pour épouser Samilia, le roi décide de mourir. Et espère par cet acte éviter une guerre qu’il sent proche. "Je sens le souffle violent de la guerre dans mon dos. Elle est là, oui. Je la sens qui fond sur moi et je ne sais pas trouver le moyen de la chasser."
Destins tragiques
Mais sa mort ne résout rien et la guerre éclate. Massaba, bientôt ville exsangue, est livrée à la haine des deux camps qui s’affrontent. Et entraînent derrière eux toute la famille du vieux roi défunt. Sako et Danga, les jumeaux, choisissent chacun un camp opposé, Liboko, le cadet, périt. Samilia rejoint Sango Kerim, au nom du serment que, petite, elle lui a fait de l’épouser et éconduit Kouame le coeur meurtri. "Elle disparut en se jurant de l’oublier. Mais elle sentait déjà que plus elle s’en éloignerait, plus il l’obséderait." Et la guerre se prolonge. Sans fin et dans l’horreur. De plus en plus absurde.
La Mort du roi Tsongor a quelque chose des grandes tragédies grecques. Nul personnage ne peut échapper à son destin. Et le sait. " C’est la vie qui s’est jouée de nous ", avoue Tsongor, conscient qu’il doit se donner la mort pour tenter de sauver Massaba. Quant à Samilia, telle Phèdre, elle se sait vouée au malheur : "Oui. Je suis aux deux. C’est mon châtiment. Il n’y a pas de bonheur pour moi. Je suis aux deux. Dans la fièvre et le déchirement. C’est cela. Je ne suis rien que cela. Une femme de guerre. Malgré moi. Qui ne fait naître que la haine et le combat".
Langue envoûtante
La langue de Laurent Gaudé est superbe, poétique, envoûtante. L’auteur réussit à nous attacher à ses personnages par la force des sentiments contradictoires qu’il leur prête et par la terrible vérité qui en résulte. Il a un don : celui de réveiller les émotions du lecteur en peu de mots. Les dialogues entre le roi mort, qui assiste, impuissant, au siège de sa ville en flammes et son fidèle garde et ami Katabolonga, sont des trésors littéraires.
La Mort du roi Tsongor est un récit épique mais aussi initiatique. Tous les personnages finiront par faire l’apprentissage du deuil, de la défaite et de la honte, chacun à leur manière. Même Souba, le plus jeune fils de Tsongor, chargé par son père, juste avant de mourir, d’aller courir le monde et de construire, à sa gloire, sept tombeaux somptueux et secrets "comme les sept visages de Tsongor".

Citation :
« C’était un jour magnifique de lumière et de calme. »

Publicité
Publicité
6 août 2007

Dernière lecture

La petite fille devant la porte   
kozyrieva_mariana_la_petite_fille_devant_la_porte
Mariana Kozyrieva



Résumé :
Si la vie est absurde, il est des époques et des circonstances qui donnent un relief crucial à cette absurdité. Le stalinisme et la guerre de 1940 en URSS en font partie.
Dans La petite fille devant la porte, Mariana Kozyrieva (née en 1928) en témoigne à travers les yeux innocents et perçants de la petite Victoria, écolière déroutée (dans tous les sens du terme) par les événements, la cruauté, les disparitions, la mort, la terreur. En trois parties et de multiples scènes juxtaposées, se manifeste la perplexité de l’enfance devant le monde incompréhensible des adultes, où elle sent bien pourtant que ce sont des drames qui se jouent, malgré les bonheurs fugitifs.
Peu à peu elle comprend, s’y insérant progressivement, comment fonctionne ce monde, et combien la poésie, les livres en général sont un palliatif – sinon un remède – au vide de la vie ou au trop-plein du malheur. Mettre des mots sur les événements et les sentiments, voilà le véritable réel. Cette chronique d’enfance, bien traduite et clairement présentée, en est une belle preuve.


Commentaires
Voilà un texte étrange et poétique d'une enfance stalinienne…mais aussi une lecture difficile à mener à son terme tant elle est noire et souvent absude...
Une enfant ne cesse de traverser des épreuves, et chaque fois qu’un être lui ouvre sa porte, il disparaît. Sans le savoir, elle est témoin de grands événements : la terreur stalinienne, la guerre. De porte en porte, de perte en perte, son destin la mène de Moscou jusqu’en Ouzbékistan. Lorsque rien ne va plus, Victoria se met à réciter de la poésie. Les vers ont une force magique quand, perçant la monotonie et la misère des jours, ils font apparaître des êtres proches que l’on croyait disparus.

Mariana Kozyrieva (1928-2004), est la fille d’une poétesse proche d’Anna Akhmatova, publiera des récits pour enfants, des pièces de théâtre et des poèmes qu’elle écrira en cachette. La Petite Fille devant la porte est paru en Russie au début des années 1990.

9 juillet 2007

Dernière lecture

Mes amis mes amours
Levy_Marc_mes_amis_mes_amours
de Marc Levy

Résumé :
Quand deux pères trentenaires réinventent la vie en s'installant sous un même toit, ils s'imposent deux règles impossibles : pas de baby-sitter et aucune présence féminine dans la maison. Dans le "village français", au coeur de Londres, une histoire d'amitié, des histoires d'amour, des destins croisés.

Citations :
"Je reviendrai vous voir bientôt". "C'est ce qu'on dit quand on part".
Elle avait beau être assise à côté de lui, depuis l'annonce de son départ, elle lui manquait déjà

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Moi qui me classait parmi les "aficionados" de cet auteur, quelle déception ! Rien à voir avec ses romans précédents qui nous laissent en haleine, nous surprennent, nous bouleversent. Celui-ci est plat et sans surprise : gnangnan. Dommage !!!

30 juin 2007

Dernière lecture

Impératrice
shan_sa_imp_ratrice

de Shan Sa


Résumé
L'histoire hors du commun de 'l'impératrice rouge', une roturière devenue maîtresse de la Cité interdite. Dans la Chine du VIIème siècle, qui voit le début de la dynastie Tang, une femme parvient à s'imposer parmi les hommes, déjouant les intrigues, développant l'économie et les lois nouvelles qui porteront la civilisation chinoise à son apogée.

Citations
«Entre la mort et la lâcheté, choisis sans hésiter la mort !» (dans la joueuse de go)

Commentaires   
Le premier chapitre est magnifique. C'est pour cela que j'ai lu jusqu'au bout ce roman : j'espérais y retrouver la magie des première pages. Mais non. Ou peut-être dans les toutes dernières lignes... qui ont été particulièrement longues à atteindre.... Absolument tout est sujet, dans ce texte, à métaphore : un grain de riz devient un diamant de la terre, les femmes sont les champs fertiles de la vie, un homme fort est un taureau, les regards assassins sont des éclairs de lumière... Ce qui à la longue agace... On s'égare dans les noms des personnages, dans les trahisons multiples, les héritiers probables. A mon avis, rien à voir avec "la joueuse de go" qui m'avait littéralement envoûtée...

22 juin 2007

La vertu paradoxale de la lecture

> La vertu paradoxale de la lecture

est de nous abstraire du monde

pour lui trouver un sens.

[Daniel Pennac] Extrait de Comme un roman

lecture

Publicité
Publicité
23 mai 2007

Dernière lecture

On ne peut pas être heureux tout le temps
Giroud_F_On_ne_peut_pas__tre_heureux
Françoise Giroud

Résumé :
Les "mémoires" de Françoise Giroud, une femme libre, journaliste et patronne de presse, écrivain et aussi féministe, fondatrice du magazine « L’Express » en 1953.
Journaliste et écrivain Françoise Giroud, première femme nommée secrétaire d’Etat à la Condition féminine sous le gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing, a cofondé en 1953, avec Jean-Jacques Servan-Schreiber, l’hebdomadaire « L’Express ».

Citations :
Au sujet de l’évolution informatique : « L’homme sait faire de beaux jouets pour se distraire de sa condition. »
Au sujet de la différence homme/femme : « Qu’est ce qu’un homme ? A la fois mon double et mon contraire. Nous sommes pareils et autres, donc impuissants à nous connaître vraiment et si proches en même temps… »
Au sujet des loisirs : « Quand on a du temps pour tout, on ne fait plus rien. Le travail structure, l’absence de travail déstructure. Le loisir à foison n’est pas l’idée que je me fais du bonheur d’être (…). Autant qu’on le peut, il est bon d’être heureux, en sachant qu’on ne peut pas l’être tout le temps ».
…Et puis, un p’tit mot qui me touche, en passant : « La vie m’a appris que la résignation est, en règle générale, l’attitude la plus stérile que l’on puisse adopter. Donc, je combats ! »

Mon sentiment sur cette autobiographie :
Très honnêtement, je me suis fait un peu violence pour aller au bout de ce livre. J’en conclus que j’aime bien mieux Françoise Giroud romancière que biographe !
Ici, c’est chaque fois très succintement qu’elle relate un fait, parle d’une personne (que des personnalités… Elle en a connu, du beau monde !), et puis elle passe très vite à un autre sujet, comme si elle craignait que l’on s’attarde trop….
Pourtant, j’ai fini cette lecture. Sans doute parce que c’est le seul livre que j’avais (volontairement !) emporté en week-end, sachant pertinemment que la vie de l’auteur mérite tout de même un vrai intérêt (respect).

En revanche, je ne ferai pas l'éloge du dernier roman de Didier Van Cauwelaert : « le père adopté », que l’on pevan_cauwelaert_didier_le_p_re_adopt_ut également considérer comme une biographie (l’histoire de son père). Un des rares livres (d’un auteur que j’aime, pourtant…) que je ne finirai pas.

8 mai 2007

Dernière lecture

L’Elégance du hérisson
Barbery_Muriel_l__l_gance_du_h_risson

de Muriel Barbery

Résumé :
Après son premier roman sorti en 2002, Muriel Barbery prend le temps de nous faire partager sa passion pour le Japon dans un roman très… parisien ! ‘L’Elégance du hérisson’ joue avec les paradoxes grâce à des personnages discrets mais surprenants. Drôles. Profonds. Sensibles. Philosophes. Le hérisson élégant, c’est Madame Michel qui a nommé son chat « Léon » en hommage à Léon Tolstoï. Concierge de son état, cette quinquagénaire mal léchée, rude et secrète, est passionnée de littérature russe et de cinéma japonais. Durant 27 ans, elle a dissimulé sa culture, pour avoir la paix, jusqu’au jour où le nouveau propriétaire la démasque immédiatement.
Bousculant toutes les conventions, Monsieur Ozu - richissime Japonais - l’invite à dîner. Le pendant cynique de Madame Michel, son âme soeur inattendue, c’est Paloma, une petite fille de 12 ans, surdouée et malheureuse, qui voit l’absurdité de la vie, celle de ses proches : sa soeur normalienne, sa mère sous antidépresseurs, son père un peu lâche. C’est dans les mangas qu’elle trouve la vérité.

Citations :
«Les hommes vivent dans un monde où ce sont les mots et non les actes qui ont du pouvoir, où la compétence ultime, c’est la maîtrise du langage.»
«Cette éclosion de la beauté pure au cœur des passions éphémères, n’est-ce pas ce à quoi nous aspirons tous ? Et ce que nous autres, Civilisations de l’ouest, ne savons atteindre ? La contemplation de l’éternité dans le mouvement même de la vie ».
«La Civilisation, c’est la violence maîtrisée, la victoire toujours inachevée sur l’agressivité du primate».
«La faculté que nous avons de nous manipuler nous-mêmes pour que ne vacille point le socle de nos croyances est un phénomène fascinant».
«L’évocation des arbres, de leur majesté indifférente et de l’amour que nous leur portons nous apprend à la fois combien nous sommes dérisoires (…) et nous rend en même temps dignes de vivre, parce que nous sommes capables de reconnaître une beauté qui ne nous doit rien».
«Il faut vivre avec la certitude que nous vieillirons et que ce ne sera pas beau, pas bon, pas gai. Et se dire que c’est maintenant qui importe : construire maintenant quelque choe, à tout prix, de toutes ses forces.»
«Nous savons que nous sommes des bêtes dotées d’une arme de survie, et non des dieux façonnant le monde de leur pensée propre».

Commentaires :
Quel heureux hasard, quel bonheur… Présenté parmi les nouveautés de notre bibliothèque, c’est le titre de ce roman qui m’a attirée. Bien m’en a pris : j’ai adoré. Les deux personnages principaux  vivent sous le même toit, sans vraiment se connaître, avec la même approche de la vie, le même décalage ressenti envers leurs « proches » qui les connaissent si peu… Dommage qu’il y ait parfois des « discours philosophiques » un peu longuets (j’avoue : j’ai « sauté 2 / 3 pages, dans lesquelles je m’égarais un peu…). Mais sinon : un tas de thèmes abordés qui laissent songeur, de l’émotion, de belles tournures de phrases, de la poésie.

Un petit bijou.



Pieter_Claesz__tableau_de_mr_ozu

La nature morte de Monsieur Ozu
[Source image : www.kunsthaus.ch]

 

 

4 mai 2007

Dernière lecture

L'attentat
Khadra_Yasmina

Yaasmina Khadra

Résumé :
Amine, chirurgien israélien d'origine palestinienne, a toujours refusé de prendre parti dans le conflit qui oppose son peuple à son peuple d'adoption et s'est entièrement consacré à son métier et à sa femme Sihem. Jusqu'au jour où un attentat se produit à Tel Aviv. Son ami Naveed, policier, lui annonce alors que Sihem a été tuée et qu'elle est en plus soupçonnée d'être la kamikaze.


Citations :
" Il faut toujours regarder la mer. C'est un miroir qui ne sait pas nous mentir ".
" Qui rêve trop oublie de vivre ".
" Pour certains, le paradis est au bout de la vie d'un homme ; pour moi, il est au bout de ma main ".

Extraits :
" Alors que je grandissais sur une terre tourmentée depuis la nuit des temps, je refusais de considérer le monde comme une arène. Je voyais bien que les guerres se succédaient aux guerres, les représailles aux représailles, mais je m'interdisais de les cautionner d'une manière ou d'une autre. Je ne croyais pas aux prophéties de la discorde et n'arrivais pas à me faire à l'idée que Dieu puisse inciter ses sujets à se dresser les uns contres les autres et à amener l'exercice de la foi à une absurde et effroyable question de rapport de forces. Dès lors, je m'étais méfié comme d'une teigne de ce qui me réclame un peu de mon sang pour purifier son âme".
"Je n'avais (jamais) eu le temps de m'intéresser aux traumatismes qui sapent les appels à la réconciliation de deux peuples élus qui ont choisi de faire de la terre bénie de Dieu un champ d'horreur et de colère. Je ne me souviens pas d'avoir applaudi le combat des uns ou condamné celui des autres, leur trouvant à tous une attitude déraisonnable et navrante. Jamais je ne me suis senti impliqué dans le conflit sanglant qui ne fait, en vérité, qu'opposer à huis-clos les souffre-douleur aux boucs émissaires d'une Histoire scélérate toujours prête à récidiver."
"Mes oeillères me cachaient l'essentiel du drame qui ronge mon pays ; (elles) occultaient la teneur véritable des horreurs en passe de transformer la terre bénie de Dieu en un inextricable dépotoir où les valeurs fondatrices de l'Humain croupissent, les tripes à l'air, où les encens sentent mauvais comme les promesses que l'on résilie, où le fantôme des prophètes se voile la face à chaque prière qui se perd dans le cliquetis des culasses et les cris de sommation."

Commentaires :
J'ai un peu de mal à "digérer" ce style de roman. Il s'agit de "ces choses" que l'on voit, aux informations télévisées, qui restent pour nous (pour moi) très lointaines, un genre de fiction... (c'est du moins ce que je souhaiterais)
Et puis voilà : "l'attentat" nous décrit ce monde dur et violent qui n'est qu'une trop douloureuse réalité à regarder en face...

Le commentaire de Faustine Amoré (évène.fr) :
Le sujet n'était pas évident. Pour aborder le thème des kamikazes israéliens, il fallait au moins l'audace de Yasmina Khadra - Mohammed Moulessehoul de son vrai nom ; rien à voir, donc, avec la femme qu'on aurait pu imaginer. L'auteur emmène son lecteur, passionné dès les premières lignes de ce roman époustouflant, dans les méandres de la conscience humaine. Et la conscience est ici double. Il y a d'abord celle d'Amine, cet éminent chirurgien d'origine arabe et naturalisé israélien, qui tente de comprendre. La question n'a de cesse de revenir : pourquoi ? Pour quelles raisons sa femme, cet être doux, dénué de haine et de mystère, s'est-elle fait exploser dans un restaurant, bondé d'enfants de surcroît ? Pourquoi ne lui a-t-elle rien dit ? Et comment lui, qui l'aimait tant, qui lui avait donné toute sa vie, n'a-t-il rien vu venir ? Dans sa quête éperdue pour approcher les raisons qui ont pu motiver un tel acte, Amine va devoir se frotter à ces hommes et ces femmes qui n'ont en tête que la cause palestinienne… au péril de leurs propres vies. Le récit est haletant, mené par une plume brillante et concise. L'auteur n'a aucun mal à nous tirer des larmes de chagrin et d'incompréhension, de compassion et de haine. Yasmina Khadra souhaitait devenir "une plume au service de la littérature, cette sublime charité humaine." Pari réussi.

30 avril 2007

Dernière lecture

Les Oubliés
gailly_christian_les_oubli_s

de Christian Gailly


Résumé :

Tôt ou tard. ça nous arrivera. On nous oubliera. En attendant leur tour, les deux journalistes de cette histoire, Schooner et Brighton, se donnent pour tâche de ramener à la lumière certains artistes oubliés. Ils appellent ça des missions. 'On part en mission', disent-ils. La dernière va leur coûter cher. L'un y trouvera la mort. L'autre, ce sera l'amour.

Citations :    
"Etaient présents le rouge pompier, le bleu gendarmerie, le blanc infirmier. Le gris de la fumée, la neige pulvérisée, la voiture brûlait."
" C’est tuant, les souvenirs » (l'auteur cite lui-même Beckett...)

Commentaires
Une histoire triste et belle… mais qui ressemble telllement à la vraie vie. Roman superbement écrit, avec une certaine distance et une grande mélancolie, le tout baignant dans un univers musical si cher à l'auteur...
Très beau.

20 avril 2007

Dernières "lectures"

Je ne devrais pas vous montrer ça... j'ai peur qu'il y en ait qui m'en veuille...
ou que je baisse dans l'estime de certain(e)s...
Mais tout de même, c'est un humour qui me fait me tordre de rire...
Désolée.
Blondes_tome_3 Blondes_tome_4
PS : je crois que je vais juste m'abstenir de les mettre dans mon index de lectures... Quoi que ?

Extrait :
blonde004
(un clic sur l'image pour voir en grand)

Publicité
Publicité
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 > >>
Le bruit des vagues
Publicité
Newsletter
Mes livres sur Babelio.com
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 438 421
Publicité