Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le bruit des vagues
22 septembre 2016

quelles sensations ?

« En fait,
je ne travaille pour rien d’autre
que pour la sensation
que j’ai en travaillant. »

une citation de John Gay, poête et dramaturge anglais

2016-075CollierLeBruitDesVagues

2016-080CollierLeBruitDesVagues

Créations en pâte polymère, 
premier collier avec serti en perles de rocailles

Publicité
Publicité
11 septembre 2016

reflets

“Comme en vous contemplant dans le miroir, 
la forme et le reflet se regardent. 
Vous n'êtes pas le reflet, 
mais le reflet est vous.”

(une citation de Maître Tozan) 

2016-09-12 photo1

 

A partir d'une photo prise au port de plaisance de Cannes, en fin de journée
reflets
juillet 2016

 

 

 

***

Cet été, à Aigues Morte, j'ai visité une exposition d'Alain Poggi, particulièrement inspirante : 
il opte pour l'utilisation de la couleur foisonnante qui éclabousse les reflets détournés de l'eau.
Son site est accessible ici (clic)

 

 

 

6 septembre 2016

ponctualité...

"Après l'heure
c'est plus l'heure..."


;)

post solidaire (clic)

Plaque vagues

plaque en pâte polymère,
avec des vagues

 

***

 

 

Et deux tout premiers colliers,
avec la plaque :

 

2016-083CollierLeBruitDesVagues

2016-079CollierLeBruitDesVagues

 

5 septembre 2016

dernière lecture : Bilqiss

de Safia Azzedine

313SW8u-ZLL

5 etoiles

Présentation de l'éditeur :
« Vous priez encore Dieu ?
– Bien sûr. Pourquoi ne le ferais-je pas ?
– Eh bien, il me semble qu’Il vous a abandonnée ces derniers temps.
– Allah ne m’a jamais abandonnée, c’est nous qui L’avons semé. »
Bilqiss est l’héroïne de ce roman : c’est une femme indocile dans un pays où il vaut mieux être n’importe quoi d’autre et si possible un volatile. On l’a jugée, on l’a condamnée, on va la lapider. Qui lui lancera la première pierre ? Qui du juge au désir enfoui ou de la reporter américaine aux belles intentions lui ôtera la vie ? Le roman puissant de Saphia Azzeddine est l’histoire d’une femme, frondeuse et libre, qui se réapproprie Allah.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Un jour, en rentant du travail, j'ai croisé un jeune couple avec leur bébé dans la poussette. La femme m'a gratifiée d'un immense sourire, et d'un bonjour amical. Je ne l'ai pas reconnue tout de suite. Je lui ai souri en retour.
Et puis, au coin de la rue, je me suis mise à pleurer.
Tous les jours, je travaille avec cette belle jeune femme moderne et dynamique. Qui a de longs cheveux bruns. J'aime beaucoup son sourire, sa gentillesse, sa patience.
Ce jour-là, suis restée sidérée : elle était voilée, de haut en bas.
Cet été, à Cannes, j'ai ressenti ce même chagrin en rencontrant, en fin de journée, le premier jour de nos vacances, des femmes voilées qui se baignaient toutes habillées. Je n'avais encore rien vu de pareil, et j'avoue, cela m'a fait de la peine.
Mais ce qui m'a le plus choquée, ce sont les réflexions que j'ai entendues à leur sujet, par des gens « très comme il faut », que je côtoie depuis des années dans ce même endroit. 
« Visiblement, tu n'es pas d'accord avec moi, Anne ?" m'a dit mon voisin de plage.
Non, c'est vrai, je ne suis pas d'accord. 
Ces deux fois, j'ai réalisé que, même si je ne comprends pas leur geste, je serais prête à défendre bec et ongles la « liberté » de toutes ces femmes à se voiler, où qu'elles soient. 

Tout ça pour dire que Bilqiss est un roman extraordinaire, magistralement écrit par Safia Azzedine qui, je crois, prend tous les risques en s'exprimant aussi librement, ne serait-ce « que » dans un roman. 
Elle a fait remonter en bloc toutes mes émotions, mes souvenirs, ma frustration, ma peine et ma colère contre des hommes à l'esprit obtus, contre des femmes soumises. Contre une façon d'agir que je n'arrive décidément pas à cerner.
Elle conforte aussi ma certitude que, comme le disait si bien Simone Veil, les femmes, en période de crise, seront toujours les premières à devoir se soumettre, particulièrement dans des pays comme ici le Liban, mais aussi hélas dans un pays comme le nôtre, dont la devise est pourtant si pleine d'humanité et porteuse d'espoir…

 

Morceaux choisis :
"A vrai dire, j'aurais préféré avoir le pouvoir des hommes et manier les mots comme une bègue mais, après mille révolutions, l'ordre ne s'était pas inversé : un femme était intelligente, un homme était puissant."
" Pourquoi me regardez-vous comme ça ? demandai-je.
- Parce que mes yeux ne m'obéissent plus. Mon cœur se rebelle et ma tête est en miettes.
- Pour un homme de loi, c'est ennuyeux.
- Pour un homme tout court, c'est le pire châtiment qui soit."

Publicité
Publicité
Le bruit des vagues
Publicité
Newsletter
Mes livres sur Babelio.com
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 438 400
Publicité