dernière lecture : Des jours et des nuits
de Gilbert Sinoué
RÉSUMÉ DU LIVRE
Amour, réincarnation, malédiction.
L'auteur nous raconte l'histoire tragique d'un amour maudit. Cela se passe en Argentine, à Buenos Aires plus exactement, dans les années 30 : le héros, Riccardo Vacarezza, rêve certaines nuits d'une femme, Sara, qu'il aurait connue il y a plus de trois mille ans.
Il imagine que cette femme réincarnée existe quelque part dans le monde et cette obsession d'un amour perdu l'amène successivement à consulter une psychanalyste, un voyant indien et un archéologue.
Il parcourt les îles grecques à la recherche de Sara, dont il aurait aperçu sur affiche l'image sous forme d'une statuette. Il fréquente les sites archéologiques de la Grèce et des Cyclades pour en retrouver la piste.
Parviendra-t-il à la rencontrer?
Extraits du livre :
"Tout, dans la nature qui nous environne nous parle de renaissance".
"La religion (...est devenue) un fabuleux instrument de pouvoir. Si l'on menace un individu de damnation éternelle, si son sort se joue en l'espace d'une seule vie, la mort devient nécessairement l'évènement le plus terrifiant et le plus exceptionnel de notre existence."
Mes réflexions, autour de ce roman :
Les 3 premières pages (qu'on pourrait croire écrites par cette chère Barbara Cartland) m'ont donné envie de très vite refermer le bouquin...
et puis j'ai poursuivi bienheureusement ma lecture.
Le sujet de réincarnation, qui nous laisse penser que l'on mourra et vivra à l'infini n'est pas pour me déplaire (même si je ne suis que très moyennement convaincue)... Il n'est pas ici traité de manière rassurante !!!
On se laisse prendre à cette histoire farfelue et, au fil des pages, on accompagne Ricardo dans sa quête. Finalement, c'est un assez bon roman qui nous ballade dans plusieurs pays et que l'on lit facilement.
Un tableau sur le sujet
que j'ai trouvé sur internet
(et qui a l'air d'inspirer beaucoup d'artistes !)
miroir, mon beau miroir
quand tu te brises en mille morceaux,
loin de nous briser le coeur,
tu nous donnes quelques idées...
un "attrape rêves",
pour l'anniversaire de Lisa
avec des incrustations "miroirs"
(hélas peu visibles sur la photo)
des perles confectionnées en pâte fimo et des plumes.
Au sujet des attrapes-rêves :
Recherchant et redoutant à la fois la puissance des songes mais conscients de la vulnérabilité mentale des bébés, les Amérindiens du Nord (Ojibwas/Chippewas) utilisent encore un petit filet tendu sur un cadre en bois : l’attrape-rêve, pour filtrer les rêves devant la tête des enfants dans leur berceau.
Les cultures chamaniques amérindiennes avaient pressenti l’intérêt du rêve comme moyen introspectif, voie vers ce qui en Occident fut appelé « inconscient ». Adultes, ils se servaient de l’attrape-rêve pour obtenir des visions afin de guider leur vie.
Le jeu du miroir
puisque le cadre est libre pour quelques jours,
profitons-en pour nous amuser avec...
Le miroir brisé
(une chanson d'Yves Montant)
Le petit homme qui chantait sans cesse
le petit homme qui dansait dans ma tête
le petit homme de la jeunesse
a cassé son lacet de soulier
et toutes les baraques de la fête
tout d'un coup se sont écroulées
et dans le silence de cette fête
dans le désert de cette fête
j'ai entendu ta voix heureuse
ta voix déchirée et fragile
enfantine et désolée
venant de loin et qui m'appelait
et j'ai mis ma main sur mon cœur
où remuaient ensanglantés
les sept éclats de glace de ton rire étoilé
Incontournable Cathy,
elle-même modelée en toute originalité...
Et voilà la " prof " de mosaïque,
de modelage en terre
(attention, il paraît que ça n'a rien à voir avec la poterie !),
et d'art plastique,
qui s'occupe aussi bien des enfants de 5 ans
que des adultes de plus de 60...
Celle qui se fait aimer de tous,
avec sa dégaine de punk hippie baba,
réussit un tour de force en aidant, chaque année,
chacun à s'exprimer avec ses mains
et à en sortir des merveilles...
Extraits de "son expo" annuelle
(...qui est surtout celle de ses élèves, dont ma petite Mathilde)
mais Cathy doit exposer en septembre... et nous attendons cela avec impatience !!!
dernière lecture : Le livre du voyage
un roman (mais en est-ce vraiment un...)
de Bernard Weber
RÉSUMÉ DU LIVRE
Imaginez un livre qui serait comme un ami de papier. Imaginez un livre qui vous aide à explorer votre propre esprit. Imaginez un livre qui vous entraîne vers le plus beau, le plus simple et le plus étonnant des voyages. Un voyage dans votre vie. Un voyage dans vos rêves. Un voyage hors du temps.
Extraits du livre :
"Un bon livre est un miroir où tu te retrouves.(...) Je suis juste un morceau de carton (…) Je peux être beaucoup plus si tu le désires. (…) Quelque chose qui ne te laissera jamais ni seul ni sans sortie de secours. Un ami de papier "
"(...) il est possible de trouver un réconfort dans un livre..."
"(...) les livres ont la puissance que leur accorde leur lecteur, et (...) celle-ci peut être sans fin."
"Il y a même des livres qui ne te demandent qu'une seule chose : être achetés. Même pas lus, juste achetés".
Mes réflexions, autour de cet album :
Ma foi... c'est la première fois qu'un livre me parle. Si l'on se laisse prendre au jeu, c'est plutôt drôle... Sinon, c'est assez déroutant. Bon bon bon... Encore un bouquin qui me laisse songeuse (mais pas emballée).
> Ce qu’en dit l’auteur : " Un livre, non pas seulement à lire mais à vivre de l'intérieur. Une expérience à faire, entre la relaxation et le rêve... "
et là, j'ai envie de dire
que la beauté n'existe pas seulement dans les rêves :
elle est là, tout autour de nous
il suffit seulement parfois d'ouvrir les yeux
et de regarder
(photo perso "Juste avant l'orage" - Vue du jardin)
Un petit tour dans le jardin...
où la végétation est florissante
Et, au détour d'un buisson,
je vois le griottier chargé à souhait
de fruits rouges et tentants
Je vous laisse maintenant deviner
qui va se régaler, cet hiver
de ces délicieuses confitures
confectionnées dans la foulée...
MIAM !!!
Toutes ces photos ont été prises dans le jardin...
(mais pas toutes au même moment,
d'où des floraisons quelque peu "anachroniques"
je pense que vous me pardonnerez...)
Utiliser les restes juste pour s'occuper ?
et bien non !
Ce fut à nouveau un plaisir
de "passer" les différents canes,
puisqu'il en restait un peu :
et le résultat :
et un photophore "mosaïque" :
...pour lequel Mathilde s'est à nouveau fait un plaisir
de mettre sa créativité à contribution
(sur quelques conseils de sa maman !)
Je regrette de n'être pas parvenue
à vous le montrer sans le flash :
la pâte polymère translucide donne ici
un résultat surprenant,
avec un effet de "vitrail"
sous la lumière de la bougie...
dernière lecture : Les petits ruisseaux
RÉSUMÉ DU LIVRE
Dans le fin fond de la province française, Emile, un petit vieux, se la coule douce. Il pêche, il cuisine, il boit des petits canons au bistrot du coin, mais il est veuf donc seul. Il s’entend tout de même très bien avec Edmond, il pensait bien le connaître, mais chacun a ses petits jardins secrets. Ceux d’Edmond sont la peinture (et plus particulièrement les nues), et surtout les rencontres grâce à une agence, et oui à tout âge on cherche la compagnie. Emile se retrouve perturbé par ces possibilités, la mort brutale de son ami le fait encore plus réfléchir. Et si la vie n’était tout simplement pas encore finie ? En voulant retrouver les lieux de son enfance, Emile répondra à cette question.
Extraits du livre :
" Sex, on fera ce qu’on pourra – Drug, surtout contre le cholestérol - An rock’n roll, je suis meilleur en musette " (c’est le sous-titre du livre, mais faut arriver à déchiffrer…)
" … Dieu existe… tiens… la preuve, la coquille d’escargot ! "
Mes réflexions, autour de cet album :
Je vous conseille très vivement de consulter ce lien : http://www.bdgest.com/critique_1530.html , qui en parle très très bien (en tout cas mieux que je ne pourrais le faire).
En guise d'illustration,
je vous aurais bien mis une photo
de ma grand-mère dans ses (très) vieux jours,
mais je crains qu'il n'y ait guère plus que les siens
qui pourraient la trouver belle...
Je vous laisserai donc plutôt insérer (imaginer)
celle de vos "anciens".
J'ai toujours adoré...
...aller admirer la mer,
alors que la tempête est proche,
que les vagues
passent par dessus les rochers
et que le vent vous bouscule
en vous apportant un goût d'embruns.
Je pourrais rester des heures
à regarder ce tableau vivant
que nous offre la nature,
et qui nous remet
à notre juste place.
http://www.teakkeri.fi/6080tem.htm
(tempête en iroise)
Mon parrain peint,
mais surtout des paysages marins,
avec des ciels souvent chargés,
où l'on sent que la tempête approche...
http://leshuilesdegj.monsite.wanadoo.fr/index.jhtml
Encore de la pâte fimo
Cette fois-ci,
c'est pour ma petite Rosinette.
Je me suis ici largement inspirée
du livre d'Emma Ralph
que j'ai trouvé à la médiathèque de notre village...
au rayon enfants !!!
Pour moi qui débute avec ce nouveau matériau
qu'est la pâte polymère,
ce livre regorge de techniques très intéressantes,
dont celle du "mokume gane",
Je me suis empressée d'en tester les effets...
Je vous propose quelques liens internet qui vous permettront de vous essayer à cette technique :
http://creaplastic.free.fr/les_techniques/mokume_gane_alicia.htm
http://paroledepate.canalblog.com/archives/2005/06/23/591654.html
http://ayxmi.free.fr/tutos/Mokume/
A noter que :
"mokume gane" est un mot japonais :
(moku désigne le bois,
me l'oeil
et gane le métal.)
Cette technique permettait
de décorer les sabres des samouraï.