Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le bruit des vagues
citations
20 août 2012

dernière lecture : Invisible

de Paul Auster

Auster Paul Invisible

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Trois décennies après les événements, James Freeman, un écrivain américain renommé, raconte l'histoire dont l'a fait dépositaire un ancien condisciple, Adam Walker, du temps où tous deux étaient étudiants à Columbia University. De New York à Paris, ce roman de formation déroule, outre l'histoire d'Adam, un jeune Américain idéaliste dont la vie s'est trouvée bouleversée par la rencontre d'un personnage fascinant et ambigu, Rudolf Born, celle de quelques personnages qui, malgré le passage du temps, subissent toujours l'étrange et périlleux ascendant d'une figure maléfique.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
L'on m'avait dit : "Paul Auster, Anne. Essaie Paul Auster : tu vas adorer".
Ben voilà. J'ai essayé, et je n'y reviendrai plus, je crains... Presque j'ai failli abandonner ce roman où l'auteur met en scène un homme totalement désorienté : « son esprit est ailleurs, à la dérive parmi les créatures qui hantent son imagination tandis qu’il cherche une réponse à la question qui l’obsède ».
C'est compliqué, tordu. Pourtant la fin m'a bien plu, avec ces quelques pages où Cécile, un des personnages du roman, laisse lire un passage de son journal intime. Et comprend.
Si vous voulez une analyse plus fine du roman, vous la trouverez ici (clic).

Morceau choisi :
C'est toi qui doit te prendre en charge. Si quelque chose en toi est cassé, c'est à toi de le réparer de tes propres mains.

Publicité
Publicité
3 août 2012

par petites doses

"La joie est une chose tellement aléatoire
qu'il faut la prendre par petites doses".

(une citation de Ken Bruen)

 

Le bruit des vagues-DSC00266

Le bruit des vagues-DSC00292  Le bruit des vagues-DSC00317

Le bruit des vagues-DSC00338

Le bruit des vagues-DSC00295   Le bruit des vagues-DSC00342

Photos juillet 2012
(Finistère)

 

 

***

Un blog que je vous conseille :
"à l'ombre du micocoulier"
avec ses magnifiques photos de ma chère Bretagne

1 août 2012

dernière lecture : Journal d'un corps

de Daniel Pennac

Pennac Daniel Journal d'un corps

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Le narrateur a commencé à tenir scrupuleusement le journal de son corps à l'âge de douze ans, en 1935.
Il l'a tenu jusqu'à sa mort, en 2010, à 87 ans.
Son projet était d'observer les innombrables surprises que notre corps réserve à notre esprit d'un bout à l'autre de notre vie. Ainsi a-t-il finalement décrit toute l'évolution de son organisme.
Le résultat est le roman d'un corps qui tient moins du précis anatomique que de l'univers malaussénien, car Daniel Pennac évite la froideur du constat médical en introduisant à chaque page des personnages, des situations, des dialogues et des réflexions qui font circuler le sang de l'intimité dans ce corps autopsié que le lecteur, souvent, reconnaîtra comme étant le sien.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
J'ai bien aimé A-DO-RÉ !!!
Des larmes, des rires, de la curiosité, de l'inquiétude, de la gêne, du plaisir. Cet homme a-t-il vraiment existé ? Comme on aimerait le croire ! Comme on y croit ! D'ailleurs, on le connaît !
Ce sera probablement là mon roman de l'été... et je vous le conseille chaudement.
LE roman de Daniel Pennac ?
Un régal !

Morceaux choisis :
"En pleurant, on se vide infiniment plus qu'en pissant, on se nettoie infiniment mieux qu'en plongeant dans le lac le plus pur, on dépose le fardeau de l'esprit sur le quai de l'arrivée. Une fois l'âme liquéfiée, on peut célébrer les retrouvailles avec le corps."
"Tu te déguiserais (...), je te reconnaîtrais à ton sourire. Et de s'interroger sur ces émanations du corps que sont la silhouette, la démarche, la voix, le sourire, l'écriture, la gestuelle, la mimique, seules traces laissées en nos mémoires par ceux que nous avons vraiment regardés".
"Parle, mon fils, parle. Crois-moi, c'est encore ce qu'on a trouvé de mieux pour se faire comprendre".
"Personne ne vit dans un état de surprise permanente".
"C'est le bonheur du corps qui fait la beauté du paysage".
"(...) à la seconde où je vous ai pris dans mes bras, il m'a semblé que vous existiez depuis toujours ! Là est la stupeur : nos enfants datent de toute éternité ! A peine sont-ils nés que nous ne pouvons plus nous concevoir sans eux".
"Il n'y a pas d'autre ennemi que l'ennemi intérieur".
"Mesdames et messieurs, nous mourons parce que nous avons un corps".
" "Avoir l'esprit large", l'étroitesse de cette expression !"
" (...) Le principe d'accélération, tout est là, nous ne sommes pas des projectiles à chute molle, nous sommes des boules de conscience lancées sur la pente toujours plus raide de notre vie ! Que nos carcasses suivent ou pas, c'est leur affaire".
"La nature a horreur de la symétrie, elle ne commet jamais cette faute de goût".
"Pauvre médecin ! Passer sa vie à réparer un programme conçu pour merder"

Deux liens que je vous propose :
- l'auteur, qui présente son roman,
- et, dans un tout autre registre, la chanson d'Ariane Moffatt : "Mon corps", à laquelle, évidemment, je n'a pas pu m'enpêcher de penser tout au long de cette lecture !

26 juillet 2012

dernière lecture : Tu devrais voir quelqu'un

d'Emmanuelle Urien

Urien emmanuelle Tu devrais voir quelqu'un

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur
Dans la vie de Sarah, il y a un bol rouge, des carnets pour écrire, trois médecins, une amie de toujours, quelquefois Julien, et beaucoup de questions
Dans la vie de Sarah, pas de place pour Janvier, qui pourtant s'y installe, évinçant tout le reste.
Dans la vie de Sarah, il n'y a plus que Janvier.
Un jour, c'est sûr, elle le tuera.

Mon sentiment au sujet de ce livre :
Un livre très dérangeant.
La folie qui s'installe. Le déséquilibre annoncé. La peur.
Ici se côtoient, pour notre plus profond désarroi, la violence et l'Amour, l'amitié et la manipulation.
Pas bien reposant, tout ça !
Mais superbement écrit.

Morceaux choisis :
"Si l'on ignore quelque chose de gênant pendant assez  longtemps, en général l'objet du trouble disparaît. Une fatigue persistante, un bouton de fièvre, un homme trop pressant (...)"
"Il faudrait trouver un expédient pour ne plus penser et cesser, en tout cas, d'attendre que quelque chose arrive".
"(...) les risques de la vie : aimer et être aimée ; finalement, c'est tout ce qui importe, et tout ce qui fait mal."

3 juillet 2012

ici est l'une des plus belles choses de ma vie

" Le secret
est l'une des plus belles choses de la vie,
c'est la richesse de nos existences,
un petit coin qu'on livre ou pas,
à ceux que l'on aime, avec des gradations.
Le secret fait partie de la beauté de la vie.
Tout livrer à tout le monde ,
c'est détruire quelque chose,
c'est se rendre esclave. "

Michelle Perrot

LeBruitDesVaguesDSC00124Portrait2

 

2012-091CollierLeBruitDesVagues

Collier en pâte polymère
avec serti en perles de rocailles

 

Publicité
Publicité
2 juillet 2012

dernière lecture : Saga

de Tonino Benacquista

Benacquista Tonino Saga

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Nous étions quatre : Louis avait usé sa vie à Cinecittà, Jérôme voulait conquérir Hollywood, Mathilde avait écrit en vain trente-deux romans d'amour, et moi, Marco, j'aurais fait n'importe quoi - mais n'importe quoi ! - pour devenir scénariste. Même écrire un feuilleton que personne ne verrait jamais. " Saga ", c'était le titre.
(Grand prix des lectrices de Elle, 1998)

Mon sentiment au sujet de ce roman :
...Dire que j'ai failli passer auprès du bonheur !
Lorsque j'avais lu la partie introductive au roman (la présentation des personnages principaux), je n'avais pas franchement accroché, en tout cas pas compris l'engouement de Nath' ("Hey, coucou, Nath' !") pour ce roman.
Hop, sous la pile ! ...On verra plus tard.
Quelle bêtise !
Quand j'ai extrait ce roman de ma table de nuit (un peu contrainte, mea culpa : ça doit bien faire 6 mois que l'on me l'a prêté et là, il est plus que temps que je le rende...), j'ai plongé dans un univers loufoque, drôle, extravagant, surréaliste : le bonheur.
J'adore !
Vite, vite, un autre Tonio Benacquista !!!

Morceaux choisis :
"Elle a ce genre de beauté qui rend indifférent quatre vingt dix huit hommes sur cent, mais qui fascine les deux qui restent. Je suis l'un d'eux, et par chance l'autre ne s'est jamais manifesté. "
"Hormis Dieu et les scénaristes, vous connaissez d'autres boulots où l'on façonne les destins ?"
"Si l'art imite la vie, tant mieux".
"Le même geste dit exactement le contraire, selon la lecture".
"Je sais que la foi a besoin de preuves".
"Qui a dit que les plus beaux mots désignaient les plus belles choses ? ...Quand on pense qu'adulte a donné adultère. Vous ne trouvez pas ça vertigineux ?"
"Qui a dit que les paranoïaques pesaient le réel avec une balance plus subtile ?"
"J'ai bien peur que la seule limite soit celle de notre imagination".
"Nous sommes faits de l'étoffe de nos rêves".
"Il faudrait pouvoir écrire sa vie, scène après scène, et s'en tenir au script".
"Voilà peut-être le secret du bonheur : ne plus penser qu'à l'instant présent".
"Lancer le boomerang" est un geste très sentuel et une superbe parabole de la solitude".
"Le problème, c'est que je ne serai pas là pour voir la fin du monde".

Et puis, ce passage un peu plus long, que j'adore...
"Transgresser l'interdit, ce n'est ni voler une voiture ni casser la gueule de son pire ennemi. L'interdit, c'est bien autre chose, morveux. L'interdit n'est pas forcément la faute, ni le courage de la faire. L'interdit c'est... c'est faire un geste libre, tout simplement. Un geste qui n'est dicté par aucun code, aucune revendication, aucune revanche. Un geste libre, c'est...Jeter un violon par la fenêtre dans la quiétude du soir. Psalmodier dans une langue inconnue devant un miroir. Casser paisiblement  des verres à pied tout en fumant un énorme cigare. Porter un chapeau grotesque et agir comme s'il était invisible. En somme, risquer avec délice de passer pour un dingue aux yeux des autres. Enterrer du même coup le rationnel, le bon goût et la norme. "

Ben voilà... Tonino Benacquista a une nouvelle adoratrice : moi.
Allez, dites-moi que vous aussi vous l'aimez !

30 juin 2012

aujourd'hui, j'avais pourtant mille autres choses à faire...

"Le véritable secret de la vie
est de s'intéresser à une chose profondément
et à mille autres suffisamment"
(une citation de Hugh Walpole)

2012-086&089parureLeBruitDesVagues

Créations en pâte polymère

27 juin 2012

dernière lecture : Le cas Sneijder

de Jean-Paul Dubois

DuboisJeanPaul Le cas Sneijder

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Victime d’un terrible, et rarissime, accident d’ascenseur dans une tour de Montréal, Paul Sneijder découvre, en sortant du coma, qu’il en est aussi l’unique survivant : sa fille bien-aimée, Marie, est morte sur le coup avec les autres passagers. Commence alors pour Paul Sneijder une étrange retraite spirituelle qui le conduit à remettre toute son existence en question. Sa femme (qui le trompe), ses deux fils (qui le méprisent), son travail (qu’il déteste, et qu’il finira par quitter), tout lui devient peu à peu indifférent. Jusqu’au jour où, à la recherche d’un job, il tombe sur l’annonce qui va lui sauver la vie : il devient promeneur de chiens pour l’agence DogDogWalk… "Le cas Sneijder" est un livre bouleversant sur un homme qui refuse de se résigner à la perte de sa raison de vivre. Mais ce roman plein de mélancolie est aussi une comédie saugrenue dans laquelle Jean-Paul Dubois donne libre cours à la fantaisie la plus débridée : entre une esquisse d’une Théorie générale des ascenseurs, la description d’un adultère qui n’échappe pas au grotesque et une plongée dans le monde des promeneurs de chiens, l’auteur d’ " Une vie française " affirme à nouveau son goût pour l’humour noir.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Il y a cette première page, impressionnante, prometteuse.
J'aurais sans doute dû en rester là. Je n'ai pas pu.
Parce que, cette curiosité qui me caractérise, et qui souvent m'impose de chercher plus loin. Je n'ai pas réussi à lâcher ces pages, qui pourtant ne m'emballaient pas vraiment... Impossible de laisser tomber cet homme blessé, je voulais savoir... Jusqu'où... Son chagrin, ses remords(?), sa lâcheté, son humanité, sa petite mort.
Maintenant, je sais (presque !) tout sur les ascenceurs,
Maintenant, donc, je monte les quelques étages vers mon bureau à pied,
Maintenant, je regarde mon petit chien d'un autre oeil.
...Et je ne suis pas plus avancée.

Le fameux passage, que j'ai tant aimé :
"Je me souviens de tout ce que j'ai fait, dit ou entendu. Des êtres et des choses, de l'essentiel comme du détail, fût-il mièvre, insignifiant ou superfétatoire. Je garde, je stocke, j'accumule, sans discernement ni hiérarchie, m'encombrant d'un accablant fardeau qui en permanence travaille mon âme et mes os. Je voudrais parfois libérer mon esprit et me déprendre de ma mémoire. Trancher dans le passé avec un hachoir de boucher. Mais cela m'est impossible. Je ne souffre ni d'hypermnésie ni d'un de ces troubles modernes du comportement solubles dans le Bromazepam. Je crois savoir ce qui ne fonctionne pas chez moi. Je n'oublie rien. Je suis privé de cette capacité d'effacement qui nous permet de nous alléger du poids de notre passé. En le retaillant saison après saison, en lui donnant une forme acceptable, nous nous efforçons de le cantonner dans des domaines raisonnables. C'est la seule façon de lutter contre cette fonction d'enregistrement envahissante et destructrice. Mais quelle que soit l'ampleur de nos coupes, année après année, tel un lierre têtu et dévorant, lentement, notre mémoire nous tue."

Et, comme bientôt à chaque fois, la découverte d'un auteur.
Un véritable personnage de roman, devrais-je dire !

20 juin 2012

dernière lecture : La femme au miroir

de Eric-Emmanuel Schmitt

schmitt-la-femme-au-miroir

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale du début du siècle, Anny Lee à Los Angeles de nos jours. Trois destins, trois aventures singulières, trois femmes infiniment proches tant elles se ressemblent par leur sentiment de différence et leur volonté d'échapper à l'image d'elles-mêmes que leur tend le miroir de leur époque. Tout les éloigne de ce que la société, leur entourage, les hommes ont décidé à leur place. Anne la Flamande ressent des élans mystiques qui l'entraînent vers le béguinage. Hanna, une des premières patientes d'un disciple de Sigmund Freud, enfreint tous les codes familiaux et moraux de son temps. Anny, dont le talent annonce une fulgurante carrière d'actrice, pourrait se révolter contre le modèle hollywoodien. Egalement insoumises et rebelles, laquelle trouvera, et au prix de quels combats, sa vérité et sa liberté ? Or, de manière inattendue et par une suite de hasards objectifs ménagés par l'auteur avec une habileté extrême, ces femmes vont devenir, par delà le temps, les héroïnes d'un seul et même roman.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
C'est très étonnant : cette fois-ci, j'ai un mal fou à peser le pour et le contre. On va dire que mon intérêt (partant de très bas, j'ai d'ailleurs failli fermer le roman et ne pas poursuivre...) est allé crescendo au cours de ma lecture, avec une fin qu'il m'aurait été douloureux de ne pas connaître.
J'ai aimé cette idée que l'estime de soi ne passe pas par le miroir (ceci prenant tout son poids l'âge avançant...).
J'ai aussi aimé ces femmes "différentes", un peu solitaires, à la fois fortes et fragiles, proches de la nature, qui, au cours de ma lecture, m'ont bien souvent semblées en résonnance avec mes propres ressentis.
Pourtant : beaucoup de clichés, avec des passages souvent un peu "gnan-gnan" ...Je ne saurais trop dire : un des ingrédients n'a pas vraiment pris (mais il s'en est fallu de peu).
Ce roman reste une lecture plutôt agréable, à mon avis destinée à un public féminin (bienveillant...). Pour vos vacances d'été, mesdames ?).

Ah...
Et ce portrait de Tamara de Lempicka : "Girl with gloves" en couv', quelle bonne et belle idée !
J'ai toujours été sous le charme de cette artiste peintre, belle et inspirée, l'incarnation du féminin : « Une lumière à la manière d'Ingres, du cubisme à la Fernand Léger, avec du rouge à lèvres Chanel ».
Elle aurait probablement pu être une de ces femmes au miroir...

Morceaux choisis :
"Notre pensée ne se résume pas à ce que nous en apercevons ou nous en disons. Nous avons des couloirs secrets derrière les murs, des placards dissimulés, des tiroirs latents ; là, nous accumulons parfois des griefs, des ambitions, des peurs. Tout va bien jusqu'au jour où la protection saute, où ça gicle, où ça sort"
"La réalité, c'est le rêve qui revient le plus souvent."
"As-tu remarqué ce prodige ? On ignore un mot pendant des années puis, une fois qu'on y prête attention, on l'entend partout et constamment".
"Inconcevable de partager l'essentiel sans se fondre dans la nature. (...) Pour réfléchir, il lui fallait l'étreinte de l'air frais, la glaise sous ses orteils, l'herbe dans ses doigts, le ciel comme horizon sur lequel s'inscrivaient ses pensées, un bain de lumière que ce fût celle du soleil ou de la lune."
"Un don, c'est exécuter spontanément ce que les autres doivent apprendre"
"Qu'est-ce qui est le plus difficile ? Souffrir de faire ce qu'on n'aime pas ou souffrir pour faire ce qu'on aime ? "
("Pardon ?")
"Avant, elle aimait le monde par routine. Aujourd'hui, elle l'aime avec urgence, intensité. "
"Dans les actes quotidiens, nous glissons de multiples adieux car nous avons souvent le sentiment que quelque chose s'évanouit qui ne revienda pas. Chaque jour recèle un accueil et un au revoir. L'éclair présente la première fois et son revers. Dans ce scintillement, on décèle l'éternité."

Et l'auteur, comme toujours, sait très bien parler de son texte...

7 juin 2012

j'aimerais parfois savoir sculpter la lumière

"J'aimais lorsqu'il me parlait de la lumière.
Des moyens de la sculpter, de la modeler, de la diffuser autour d'un sujet
pour lui donner une âme.
Celle qui naît miraculeusement d'un rayon de soleil,
et celle que l'on ne peut créer que lorqu'il fait sombre."

Une citatation d'Eliette Abecassis,
dans "Et te voici permise à tout homme"

2012-076CollierLeBruitDesVaguesV2

Collier en pâte polymère
avec serti en perles de rocaille

(une autre vue ici)

Publicité
Publicité
Le bruit des vagues
Publicité
Newsletter
Mes livres sur Babelio.com
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 438 493
Publicité