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Le bruit des vagues
citations
15 janvier 2013

univers éphémère

« Certains papillons ne vivent qu’une journée
et en général
il s’agit pour eux
du plus beau jour de leur vie... »

de Philippe Geluck

2013-002BrocheLeBruitDesVagues

broche en pâte polymère


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1 janvier 2013

dernière lecture : La vie rêvée d'Ernesto G.

de Jean-Michel Guenassia

La-vie-revee-d-ernesto-g-JMguenassia
¬¬¬¬¬

 

Présentation de l'éditeur :
« Quand Joseph repensait à Alger, la première impression qui venait à son esprit était cette lumière d’or en fusion quand il ouvrit la porte de la coursive [...]. Il se demanda s’il y avait le feu, il n’y avait aucune panique, à peine le ronronnement de la grue qui déchargeait les régimes sur le quai affairé. Il écarta lentement ses doigts pour s’accoutumer à cette incandescence, leva les yeux, aperçut un bleu de paradis originel comme il n’en avait jamais vu, ni à Prague, ni à Paris, balayé de toute impureté, chaleureux et chatoyant, un monument monochrome en suspension dont la seule fonction semblait de vous hypnotiser.
En cette fin de journée d’octobre 38, à l’âge de vingt-huit ans, il découvrit enfin le ciel et le soleil, regarda les docks en arcade montante comme une vague et, posé fièrement au-dessus, un jeu inextricable de cubes soudés par un architecte fou dévalant en cascade jusqu’aux immeubles éclatants qui défiaient la mer et comprit ce que voulait dire Alger la blanche. »
La traversée du siècle d’un héros malgré lui ! De 1910 à 2010 et de Prague à Alger en passant par Paris, la traversée du siècle de Joseph Kaplan, médecin juif praguois. De la Bohème et ses guinguettes à l’exil dans le djebel, de la peste d’Alger aux désillusions du communisme, voici la vie d’un héros malgré lui, pris dans les tourmentes de l’Histoire.
Une vie d’amours, d’amitiés et de rencontres, jusqu’à celle d’un certain Ernesto G.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Au départ, je me disais "non, non-non, vraiment pas si bien" (comprendre "pas si bien que les incorrigibles optimistes", du même auteur, que j'avais tellement aimé...)
Déception donc. Mais aussi la barre était haute. Sûr, comment faire aussi bien que ce premier roman inoubliable...
Et puis sont venus les "ah oui, mieux !",
et puis "oui-oui-oui, trop-trop excellent !". Quelle deuxième partie magistrale, terrible, magnifique.
Ouf (un coup dans les tripes). Un tas de choses sont remises à leur place. La chute du mur de Berlin prend un autre sens. Et tout cela si proche de nous dans le temps et dans l'espace ! 

J'ai été bluffée, manipulée, donc amenée bienheureuse et consentante au terme de ce très beau roman.

Morceaux choisis :
"Les bonnes résolutions sont conçues pour s'autodétruire. On ne change jamais".
"On peut classer les problèmes insolubles de la vie dans deux cercueils, ceux que l'on cache dans un coin obscur où on arrive à les oublier, ils finissent par ne plus vous embarrasser, abcès dormants peut être étouffés (peut-être pas) et ceux qui vous écorchent comme des hameçons, vous continuez à saigner sans vous en rendre compte et ce sont les pires car on s'habitue à vivre avec la souffrance".
"L'avantage des gens qui vous aiment, c'est qu'ils vous comprennent mieux que vous. Et s'ils ne vous comprennent pas vraiment, au moins ils vous aiment".
"On a tous un talon d'Achille. Même les plus forts ou ceux qui ne l'on pas encore trouvé".
"On croit avoir oublié parce qu'on n'y pense plus mais rien ne s'efface jamais des lieux de la jeunesse, ni les images, ni les couleurs."
"Comment sait-on que l'on vous aime ? Il (doit) y avoir un signe, une trace".
"On ne choisit pas ses souvenirs. On les étouffe ou on les chasse mais ils reviennent sans vous demander votre avis".
"Chacun a ses raisons de rester ou de partir".
"C'est ça l'amour, l'envahissement ?"
"Ce n'est pas l'amour qui est compliqué, c'est nous".
"On voudrait toujours rester le même mais ce n'est pas possible : la vie c'est l'évolution. L'homme que je suis aujourd'hui n'est pas celui d'il y a dix ans."
"Quand on se sépare, c'est avec l'espoir de se retrouver un jour, sinon c'est comme mourir chacun de son côté".
"La liberté ne se discute pas, elle ne se marchande pas et ne se divise pas. C'est tout ou rien".

Ah, ces romans qui me font rencontrer de beaux hommes : leurs héros, bien sûr, mais surtout leurs auteurs !
Jean-Michel Guenassia est certainement désormais un de mes chouchous...
Vous voulez aussi faire sa connaissance ?

Un libraire, aussi, qui touche de façon juste les futurs lecteurs
(j'aime beaucoup sa façon passionnée d'évoquer un roman, et celui-ci en particulier)

12 décembre 2012

dernière lecture : Notre corps aime la vérité

de David Servan Schreiber

9782221131961

¬¬¬¬¬  

Présentation de l'éditeur :
De 1999 à 2011, David Servan- Schreiber a rédigé de nombreuses chroniques pour Psychologies magazine. L'ensemble de ces articles complètent et illustrent les grandes découvertes qu'il a eu a coeur de transmettre dans Guérir et Anticancer, et continuent de nous faire entendre une voix profondément novatrice.
Peut-on soigner des traumatismes violents ? Soulager sans médicament la douleur physique ou les dépressions ? Peut-on se libérer du stress ? Aider son corps à mieux prévenir les maladies chroniques ? Dans une centaine d'articles, en s'appuyant sur l'expérience bouleversante de ses patients, confrontés à toutes sortes de maux physiques ou de douleurs morales, David Servan-Schreiber revient sur l'importance des relations humaines, de la communication émotionnelle, de la méditation, de la nutrition et du sport pour prévenir et guérir les cancers, les maladies cardio-vasculaires, le mal-être ou les dépressions. Il nous explique aussi l'impact formidable de l'EMDR pour soigner les syndromes de stress post-traumatiques, les promesses de la thérapie par la lumière, le rôle indispensable des oméga-3, l'apport immense des médecines alternatives (acupuncture, homéopathie, phytothérapie...), la nécessité d'un travail sur le corps pour développer la cohérence cardiaque, préserver à la fois notre santé mentale et physique (yoga, méditation, taï-chi...). Des conseils faciles à suivre, sans effets secondaires, et aux résultats spectaculaires.
À travers ces pages se dessine la conviction fondamentale de David Servan-Schreiber : l'espoir se situe clairement dans la combinaison des thérapies conventionnelles et des thérapies complémentaires. Toutes les études le prouvent, dessinent une nouvelle médecine et une nouvelle psychologie positives, une théorie radicalement révolutionnaire des principes qui harmonisent les fonctions du corps. Une médecine qui est à portée de main de chacun d'entre nous... Cette sélection d'articles publiés sur plus de dix ans, sans constituer à proprement parler un testament, nous permet de découvrir sa pensée et ses recherches si porteuses d'espoir.

Mon sentiment au sujet de cet ouvrage :
Encore ! (hélas, il n'y en aura plus...)
En tout cas, s'il vous reste un cadeau à trouver avant les fêtes de Noël, sachez que ce livre est un vrai trésor : facile à lire, on peut se délecter d'une seule chronique par jour, et chaque fois (re)découvrir une évidence de vie saine.
Et un conseil : lisez le avant de l'offrir !!!

Morceaux choisis
Nous existons tous avec nos masques, des petits et des plus grands. Mais le courage d'être soi semble faire partie du processus de la vie elle-même, jusque dans nos cellules. A chacun de relever le défi que nous lance la biologie.
Il n'y a pas de souvenirs sans mots, sans discours intérieur. Ce que l'on ne se raconte pas, on ne s'en souvient pas. (...) Les souvenirs "retrouvés" sont donc des souvenirs qui ont été enregistrés dans le corps et les émotions, mais à un moment où nous ne pouvions pas nous raconter à nous même ce qui nous arrivait.
 

 

 

2 décembre 2012

oh, ciel !

Le bruit des vaguesDSC00989

« Parfois,
quand je vois un ciel comme celui-là,

je regrette de ne pas être compositeur.
 »

Henning Mankell,
dans "Les chaussures italiennes"

 

Le bruit des vagues DSC00992

Photos novembre 2012

Les couleurs du ciel, un soir, étaient phénoménales,
peut-être même un peu étranges, douces...
Je n'ai pas pu résister.
Je suis sortie pour quelques photos :
je trouve celle du jardin de mon voisin,
avec sa poignée d'hortensias, incroyable de poésie...

Le bruit des vaguesDSC01051

Le bruit des vaguesDSC01049

18 novembre 2012

dernière lecture : Le confident

d'Hélène Grémillon

confident
¬¬¬¬¬  

Présentation de l'éditeur :
Lorsque la mère de Camille meurt, la jeune femme s’attend à voir les lettres de condoléances affluer dans la boîte aux lettres. Elle se met à trier les lettres, et parmi celles-ci trouve une enveloppe différente des autres, plus épaisse. Il s’agit d’une longue lettre écrite par un certain Louis, qu’elle ne connait ni d’Eve ni d’Adam. Il ne s’adresse d’ailleurs pas à Camille, sa lettre ressemble plus à un début de roman. Etant éditrice, la jeune femme pense qu’il s’agit d’un stratagème d’auteur pour attirer son attention. Mais chaque semaine elle reçoit une nouvelle lettre, et se rend compte qu’il ne s’agit pas du tout d’un auteur, mais bien d’un homme qui lui révèle son passé chaque fois un peu plus.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Au début, on peut dire que j'ai vraiment été sous le charme de cette lecture : de l'histoire, de l'écriture, des personnages.
Et puis la seconde partie du roman, pour moi décevante (ça n'est pas l'opinion de tous les lecteurs de ce roman à qui j'ai demandé leur avis, pour certains littéralement emballés !...)
Et puis les toutes dernières pages, réconciliantes.
Après réflexion, c'est un roman que je dirais "facile à lire", même s'il n'est pas toujours "facile à entendre"...

Morceaux choisis :
L'ennui est le meilleur terreau de l'imagination.
Je ne savais pas encore que le chant était pareil au rire et qu'on pouvait tout y mettre, même la mélancolie.
La vie, c'est dépendre des caprices de son corps.
Une passion mal vécue est trop encombrante, il faut savoir l'abandonner pour qu'une autre passion puisse naître.
Ce ne sont pas les autres qui nous infligent les pires déceptions, mais le choc entre la réalité et les emballements de notre imagination.
J'ai toujours pensé que les secrets doivent mourir avec ceux qui les ont portés.

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17 novembre 2012

je pars en voyage

« Un bon voyageur n’a pas d’itinéraire,
et n’a pas l’intention d’arriver. » 

Lao Tseu

 ***

Le chemin choisi est long, certes, mais j'avance !
...doucement,
et sans toujours savoir où je vais.

ça me va.

Le bruit des vagues-DSC00954 

Tesselles en pâte polymère
(miroir sur pied en cours)

9 novembre 2012

j'ai espéré un miracle

Le bruit des vagues-DSC00862

Photo du Vercors depuis la plaine,
juste avant le coucher du soleil
(novembre 2012)

***

"J'ai fait très peu de choses aujourd'hui.
J'ai fait ce que je fais chaque jour : j'ai espéré un miracle.
et il est arrivé.
Il arrive chaque jour, parfois à la dernière seconde -
toujours du côté où je ne l'espérais plus."

Christian Bobin, dans "Autoportrait au radiateur"

24 octobre 2012

façon patchwork... ici et là. Un peu partout !

"Ici, là, un peu partout :
un passage entre le visible et l'invisible.

Une fenêtre mal fermée, une porte entrouverte
par où arrive un peu de lumière.

Sans invisible,
nous ne verrions rien,
nous serions dans le noir complet."

Une citation de Christian Bobin,
dans "Autoportrait au radiateur"

 

2012-120CollierLeBruitDesVagues

 

2012-120BouclesLeBruitDesVagues

parure en pâte polymère


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9 octobre 2012

dernière lecture : la nature de l'air et de l'eau

de Régina McBride

La Nature de l'air et de l'eau

¬¬¬¬¬ 

Présentation de l'éditeur :
Sur la côte ouest de l'Irlande, une jeune fille hante les chemins du rivage, apprend seule à jouer du piano, épie sa mère qui, croit-elle, reçoit la visite nocturne d'un fantôme... Sa sensualité s'éveille, son imagination et sa curiosité vont la pousser, à mesure qu'elle grandit, à percer le mystère de ses origines et à retracer l'histoire d'une mère fantasque à laquelle elle est dramatiquement et irrémédiablement liée. Clodagh Sheehy est fascinée dès l'enfance par sa mère Agatha, issue du monde rude des tinkers, des nomades très pauvres, marchands ambulants de ferblanterie sur la côte ouest de l'Irlande où se situe le roman. La belle et sensuelle Agatha ne serait-elle pas une selkie ?

Mon sentiement au sujet de ce roman :
Une lente appropriation de cet univers. Etrange.
Parce que résonnant de tous les côtés : la jumelle-moitié, la mer, les questionnements, la musique. L'amour. Le rejet. L'inquiétude.
J'aurais smieux aimé ne pas.
ça, c'est pour la première partie du roman.
La seconde est plus heureuse, plus libre, plus dérangeante aussi... Mais différemment : il y a plus de lumière.

Morceaux choisis :
"C'était dans sa nature. On ne peut pas changer la nature d'un être".
"Il m'apparut que, par nature, l'eau et l'air agissaient avec cruauté en s'en remettant au hasard."
"La naissance est un passage aussi dangereux que la mort".
"Ce sont ses imperfections qui révèlent l'âme d'une chose".
"Ce qui est exceptionnel ne devrait pas être bref."
"Tu vois la beauté d'un lieu si tu le quittes pour y retourner."
"Il était aussi surprenant que le paysage : des creux et des bosses, une terre qui s'interrompait brusquement pour se changer en précipice ; la mer toujours agitée au bord, tentôt tendre, tantôt brutale. C'était arrivé subitement. Il avait été à moi puis il ne l'avait plus été."
"Il me faudrait (...) apprendre à devenir plus secrète, plus solide. Alors, l'éclat trop vif du monde me blesserait moins".
"Les gens racontent des histoires mystérieuses pour adoucir la dureté du monde".
"Buadhann an thoighde ar an gcinneamhain" (la patience vient à bout du destin.

8 octobre 2012

surtout rien d'autre

 

2012-112BouclesLeBruitDesVagues

"Certains jours,
j'attends le grand basculement.
À d'autres
ne désire surtout rien d'autre
que la répétition du même et de l'anodin."

Sylvie Gracia
dans "Le livre des visages"

2012-113CollierLeBruitDesVaguesV2

 

2012-110BagueLeBruitDesVagues

bijoux en pâte polymère

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