Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le bruit des vagues

23 avril 2014

s'élancer

"Le bonheur tient dans le regard
que l'on porte sur les choses"

(William S. Churchill)

IMG_20140423_143533

Aujourd'hui, un essaim est parti de nos ruches,
immense vrombissement, nuage mouvant,
s'élançant dans le ciel.

Une chance, l'apiculteur n'était pas loin.
Il a suivi des yeux cette étonnante et impressionnante nuée,
qui est allée se déposer, sous la forme d'un bel essaim,
dans le griottier, pas bien loin.

Deux heures après, la jeune reine et toute sa cour
se trouvaient déjà dans une ruchette qui n'attendait qu'elles !

En ce moment, c''est une vraie aubaine
de pouvoir récupérer un ou deux essaims au printemps,
car ce qui se dit est vrai :
les abeilles ont un mal fou à surmonter l'hiver,
et, chaque année, la population est divisée par deux
(en tout cas chez nous...).

***

En attendant, les regarder s'élancer reste un spectacle assez incroyable,
de ceux que la nature sait si bien nous offrir
et qui me donne toujours un sentiment de bonheur :
cette impression de vivre quelque chose d'essentiel...

DSC02078

DSC02095

DSC02096

Photos 23 avril 2014

(si vous observez un peu attentivement les photos,
vous verrez que les abeilles ramènent déjà des pelotes de pollen entre leurs pattes :
signe qu'elles ont adopté leur nouvelle maison,
et ne vont pas prendre, à nouveau, la poudre d'escampette !)

***

Des photos surprenantes sur la "polénisation" sans abeilles, ici (clic)

Publicité
Publicité
20 avril 2014

invitation au regard

  

" Il y a toujours quelque chose à voir,
partout.
Une feuille qui descend,
une fourmi qui grimpe,
un nuage qui se déchire. "

(une citation de Christian Bobin,
dans "La folle allure")

2014-045BoiteLeBruitDesVagues

Création en pâte polymère
(étui pour cartes de visite en inox, décor polymère)

Une autre vue ici (clic)

 



Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter
 

 

19 avril 2014

dernière lecture : Le roman du Café

de Pascal Mermet

cvt_Le-roman-du-cafe_1285

1,5 etoile

Présentation de l'éditeur :
Café, qui es-tu ? Drogue, business, médicament, plaisir, carburant, poison, ou un ami qui nous veut du bien ?
Dans les coulisses des légendes illustrant le grain sombre, au cœur d'un colossal commerce voué à l'écologie pour durer, ce récit romanesque se déguste à travers l'amitié d'un jeune aveugle passionné de cafés et de son extravagante amie d'enfance. 
Du Brésil au Costa Rica, du Vietnam à la Côte d'Ivoire, rien n'échappe aux regards croisés d'un torréfacteur éco responsable et d'une pimpante journaliste. 
L'essor de cet or brun est une véritable épopée gorgée de rebondissements, de faits d'armes parfois, plus souvent de passions partagées pour le divin breuvage, une histoire liée à l'esclavage, et tout simplement, à l'humanité.
Après la lecture de ces pages qui n'épargnent ni les consomateurs, ni les industriels, vous serez enclin à changer radicalement vos habitudes de café.
Attention ! Ce livre provoque une irrésistible envie de se précipiter chez un torréfacteur pour y déguster un p'tit noir d'excellence. 

Mon sentiment au sujet de ce livre :
Voici un roman qui s'aborde, à mon avis, de deux manières :
- soit l'on est amateur de café, et curieux à son sujet au point de vouloir (presque!) tout savoir, depuis sa "naissance" jusqu'a sa dégustation. Dans ce cas, ce livre est une véritable mine d'or, un vrai trésor, Un documentaire avec un joli fil conducteur : l'histoire de Julien, sous forme de voyage initiatique.
- soit l'on est en quête d'un roman aux belles tournures, avec une belle intrigue et une écriture enlevée. Alors là : déception assurée.
Pour ma part, j'ai découvert ce roman dans le cadre d'une opération "Masse Critique" de Babelio, ce qui, pour moi, est aussi un engagement : lire l'ouvrage reçu jusqu'au bout, quoi qu'il arrive. 
Je ne suis pas spécialement amateur de café. Autant dire que ce roman est très loin de m'avoir emballée. Un bon point, pourtant, pour l'auteur : voilà plus d'un an que nous remettions l'achat d'une cafetière digne de ce nom, à la maison. M'est venue, avec ma lecture, l'envie de boire un bon café... ;)
Mais un mauvais point pour lui : la première chose que je me suis dite, en ouvrant l'enveloppe rédigée de la main-même de l'auteur (pas de doute, c'était son adresse, au dos) et en découvrant le roman, dedans : "Oh, pas de dédicace ? Dommage..."

Morceau choisi :
"Nous sommes dans une société inadaptée à ceux qui ne sont pas valides à 100 %. Quand je pense aux deux seules institutions pour cent mille aveugles en France et aux deux ans d'attente pour une place, je suis en colère". 
(Tiens... cela me rappelle le discours d'Emmanuelle Laborit, dans "Le cri de la mouette"...)

18 avril 2014

bijou précieux

"Nous perdons tous, sans cesse, des choses qui nous sont précieuses (...).
Des occasions précieuses, des possibilités, des sentiments
qu'on ne pourra pas retrouver.
C'est cela aussi, vivre."

Une citation de Haruki Murakami,
dans Kafka sur le rivage

2014-043CollierLeBruitDesVagues

2014-044CollierLeBruitDesVagues

Colliers en pâte polymère.



Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter
 

 

***

Vous pouvez aussi voir le premier collier "porté"
sur ma nouvelle photo de profil !
;)

13 avril 2014

dernière lecture : Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler

de Luis Sepulveda

cvt_Histoire-de-la-mouette-et-du-chat-qui-lui-apprit-a_5516


4 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Zorbas le chat grand noir et gros a promis à la mouette qui est venue mourir sur son balcon de couver son dernier œuf, de protéger le poussin et de lui apprendre à voler. Tous les chats du port de Hambourg vont se mobiliser pour l'aider à tenir ces promesses insolites.
A travers les aventures rocambolesques et drôles de Zorbas et Afortunada, on découvre la solidarité, la tendresse, la nature et la poésie.

Mon sentiment au sujet de ce (très court !) roman :
Bienvenue dans un monde parallèle ! 
Ce livre est bourré de poésie. Il se laisse lire le temps d'une très courte soirée, en procurant un sentiment de paix et un vrai plaisir. Haruki Murakami fait, lui aussi, parler les chats. Cela serait-il donc possible ? Plus je regarde mon chat, et plus je me dis que oui, peut-être...
;)
(ah... il paraît que c'est un livre écrit pour les enfants. Aucune importance ! Sur les adultes aussi, la magie opère...)

Morceaux choisis :
"Respire. Sens la pluie. C'est de l'eau. Dans ta vie tu auras beaucoup de raisons d'être heureuse, et l'une d'elles s'appelle l'eau, une autre le vent, une autre le soleil qui arrive toujours comme une récompense après la pluie. Tu sens la pluie ? Ouvre les ailes."
"Au bord du vide, elle a compris le plus important. (...) : seul vole celui qui ose le faire."
Publicité
Publicité
8 avril 2014

explorations...

2014-033&032ParureLeBruitDesVaguesV1

2014-034CollierLeBruitDesVagues

2014-035CollierLebruitdesvagues

2014-036CollierLeBruitDesVagues

Créations en pâte polymère




Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter
 

5 avril 2014

dernière lecture : les pantoufles du samouraï

de Patrick Cauvin

51YreHwPe7L

3,5 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Depuis une bonne quarantaine d'années, il n'a plus écrit une ligne. Même pas pour les voeux de nouvel an. Il ne connaît plus personne. Il est seul dans la ville. Il a 84 ans. Et si ce matin-là il reprend la plume, c'est qu'il a une sacrée bonne raison. Tout démarre dans l'épicerie. Celle située derrière chez lui, celle où il n'était jamais entré. Ce qui s'est passé là, il n'est pas près de l'oublier. Vous non plus.

 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Les 3-4 premières pages passées (assez surprenantes/dérangeantes, je crois... j'ai d'ailleurs hésité à poursuivre ma lecture. Bien m'a pris de persévérer...), je me suis beaucoup amusée à cette lecture, même si le sujet est bien lourd : la vieillesse et la solitude. Le héros de l'histoire (enfin héros...) a, sous ses airs ronchons, beaucoup d'humour ! Et puis cette écriture fluide de Patrick Cauvin : décidément, je crois que je ne m'en lasse pas... 
Amateurs d'oeuvres littéraires, passez votre route. En revanche si vous aimez rire (bon ok, ici un peu au détriment d'autrui...) vous vous régalerez assurément !

 

Morceaux choisis :
"Je sortais faire ma promenade, le "petit tour", expression qui fleure son vieux monsieur. Les jeunes gens ne font pas de "petit tour", ils font des conneries, ce qui est beaucoup moins languissant et répétitif".
"A croire que les plus grandes querelles reposent et se nourrissent sur les bases les plus futiles qui soient".
"On me dira qu'on ne peut pas prétendre qu'une rue, si elle est déserte, soit plus déserte qu'une autre qui l'est également".
"Tant qu'il y a de la salive, il y a du ressentiment. N'oublions  jamais de cracher sur les gâcheurs d'enfance".
"La rue était toujours vide, la soirée toujours belle, mais j'ai compris en cet instant que je venais, par la plus grande inadvertance, de pénétrer dans un univers qui ne me lâcherait pas".
"L'inconscient a peur du ridicule. Dès qu'il sait qu'il y a du comique quelque part, il bloque."
"On a toujours tendance à penser que lorsque quelque chose arrive, ce quelque chose devait arriver".
"Comment fait-on pour devenir un ronchon chargé d'années, un barbon dont Molière, déjà, se moque, et qui finira seul en bout de décor ? C'est très simple, il suffit d'écarter les doigts et de laisser fuir une femme que l'on a aimée, et ça y est, c'est fini, on endosse le rôle, un peu attristant, beaucoup ridicule... Une perle de vie glisse sur le pont du navire et tombe dans la mer.
"Je me demande si cette lubie qui consiste à transcrire ce qui vous arrive n'est pas une belle preuve de sénilité. Pour résumer, je vieillis et c'est la première fois que ça m'arrive".
"Les existences sans aventures ne sont pas mornes pour autant".

 

Et, comme bientôt toujours, un passage un peu plus long, qui m'a fait penser à ma grand-mère qui, avec sa canne blanche, parcourait vaillamment ses 2-3 kilomètres chaque jour :
"Donc je me balade. A petits pas bien sûr. Comment pourrait-il en être autrement ? Je ne le fais pas exprès, on s'en doute. Qui s'amuserait à rétrécir ses enjambées ? ...Simplement, au fil de l'âge, la distance qui sépare un pas de l'autre se raccourcit. Pour compenser, on tente d'accélérer, ce qui doit me donner une allure pressée. Pas plus rapide qu'un vieillard. Les gens qui me regardent passer doivent penser que j'ai chaque soir un rendez-vous urgent ou le feu au cul. Ils se trompent dans les deux cas : je n'ai jamais rien à faire et si je me trempais en permanence les fesses dans la glace, elles ne seraient pas plus froides que dans leur état normal. Je trottine donc. Aucune raison à ma hâte, si ce n'est l'obéissance à un chronomètre invisible qui m'oblige à franchir depuis un demi-siècle la même distance durant le même temps."

4 avril 2014

déclaration d'amour

Pêché avoué moitié pardonné,
non ?

2014-037CollierLeBruitDesVaguesV2

Création en pâte polymère
(une autre vue de ce collier, dont je suis complètement folle, ici)



Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter
 

3 avril 2014

fluidité

"Tout en ce monde est constamment en mouvement.
La terre, le temps, les idées, l'amour, la vie, la foi, la justice, le mal.
Tout est fluide, tout est transitoire.
Rien ne reste éternellement au même endroit, sous la même forme."

(Haruki Murakami dans Kafka sur le rivage) 

IMG_20130918_134909

photo 2013

30 mars 2014

quid de nos rencontres virtuelles : je veux dire de vous et de moi...


‎"(...) Avez-vous remarqué que nous ne savons absolument rien l'un de l'autre ?

Nous créons des personnages virtuels, imaginaires,
nous dessinons l'un de l'autre des portaits-robots illusoires.
Nous posons des questions dont le charme est de ne pas obtenir de réponses.
Oui, nous nous amusons à éveiller la curiosité de l'autre,
et à l'attiser en refusant de la satisfaire.
Nous essayons de lire entre les lignes, entre les mots, presque entre les lettres.
Nous nous efforçons de nous faire de l'autre une idée juste.
Et en même temps,
nous sommes bien déterminés à ne rien révéler d'essentiel sur nous-mêmes.

"Rien d'essentiel", c'est à dire ?
Rien du tout, nous n'avons encore rien raconté de notre vie,
rien de ce qui fait notre quotidien, rien de ce qui est important pour nous".

une citation de Daniel Glattauer,
dans 
Quand souffle le vent du nord 

 

 

DSC01844

 

Création en pâte polymère (broche sertie de perles de rocailles)
qui pourrait par exemple vous faire penser que je suis une personne emplie d'une infinie patience...

Mais...

Et vous :
si vous me parliez un peu de vous ?

;)

Publicité
Publicité
Le bruit des vagues
Publicité
Newsletter
Mes livres sur Babelio.com
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 438 467
Publicité