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Le bruit des vagues

27 février 2014

ce que nous imaginons

"Ce que nous ressentons
et ce que nous imaginons
est aussi la réalité."

(Audur Ava Olafsdottir
dans "L'embellie")

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photo hiver 2014

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24 février 2014

dernière lecture : Billie

d'Anna Gavalda

CVT_Billie_4301 
2 etoiles

Présentation de l'éditeur :
"Billie, ma Billie, cette petite princesse à l’enfance fracassée qui se fraye un chemin dans la vie avec un fusil de chasse dans une main et On ne badine pas avec l’amour dans l’autre est la plus jolie chose qui me soit arrivée depuis que j’écris". « Franck, il s’appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo ( Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Maillot 38-37 et tout ça ) (si, si, ça existe…) et moi, je m’appelle Billie parce que ma mère était folle de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She’s just a girl etc. ) . Autant dire qu’on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu’on n’était pas programmés pour se fréquenter un jour…»

 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Si j'ai finalement ouvert ce roman, c'est uniquement parce qu'Anna Gavalda l'a écrit (et que c'est une auteure que j'aime particulièrement, même si elle est désormais souvent qualifiée de "populaire". Et puis ?). Honnêtement, la couverture du roman m'a dérangée dès le départ (et me dérange encore !)... On a l'impression, en la voyant, que c'est un livre écrit pour les 8-12 ans : ses couleurs, sa photo, son titre. "Billie" : je croyais que c'était le nom de l'âne !
Viennent les premiers mots. Surprenants. Crus. Pas du tout ceux auxquels je m'attendais (surtout avec cette fameuse couv' !). Mouaiffff... Pas sûre que ça m'emballe longtemps, tout ça... 
Pourtant... la magie de l'écriture d'Anna Gavalda, son talent de conteuse, m'ont encore une fois absorbée, et c'est une histoire que j'ai lue d'une seule traite (dimanche pluvieux aidant, peut-être...).
Etrange parenthèse que ce roman décalé, que certains trouveront peut-être truffé de bons sentiments ou/et de mauvais goût, mais qui pointe du doigt, sous son faux air de facilité et son ton souvent vulgaire/racoleur, une misère sociale qui est tellement présente dans notre société. On en revient, je trouve, à ma lecture précédente ("Le cri de la mouette", d'E. Laborit) : la société (bien-pensante...) a vite fait de marginaliser, dès l'enfance, les personnes "différentes". 

 

Morceaux choisis :
"On ne peut jamais savoir à l'avance où va aller se nicher le sacré".
"ça aussi, c'est une chose que j'ai apprise avec lui... Cette façon sournoise qu'ont les doutes de toujours se faufiler dans les endroits les plus inattendus et les plus biscornus et surtout chez les gens qui sont beaucoup plus solides que vous."
21 février 2014

PaletteDeCouleurs4 >>>> Graminées

Couleur004LeBruitDesVagues

Photo automne 2013

20 février 2014

coup de coeur

DSC01705

Le journal

Logo_PDP

parle de moi dans l'une de ses pages...

Pour en savoir plus, 
cliquez sur 
le lien ! 

***

mess_merci__ecrit_avec_une_plume_
à l'équipe de Création Fimo 
de m'avoir choisie comme son coup de coeur cette semaine !

19 février 2014

un petit air vieillot

« Air -
Quoique personne ne sache exactement ce qu’est le fond de l’air,
tout le monde en parle, en général pour le trouver frais. »

de Pierre Daninos

;)

2014-018CollierLeBruitDesVagues

Collier en pâte polymère

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17 février 2014

dernière lecture : Le cri de la mouette

d'Emmanuelle Laborit

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3 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Emmanuelle n'a jamais connu que le silence. Le monde, autour d'elle, n'était qu'une étrange représentation de mimiques, de bruits et de gestes mystérieux. Alors, pour s'évader de cette prison, pour clamer son existence, elle s'est mise à crier. Des cris d'oiseau de mer, disaient ses parents. C'est ainsi qu'elle est devenue la mouette. Mais, à sept ans, Emmanuelle découvre le langage des signes. Le monde intelligible s'ouvre enfin et elle devient une petite fille rieuse et "bavarde". Aux désarrois de l'adolescence qui vont suivre, s'ajoute la révolte devant l'ostracisme social dont sont frappés les sourds. Mais très vite la réaction, la lutte et la victoire finale sur elle-même : son triomphe au théâtre dans "Les enfants du silence", son combat pour faire connaître les droits de trois millions de sourds.

 

Mon sentiment au sujet de ce récit :
Cela fait plus de 20 ans qu'Emmanuelle Laborit a reçu le Molière de la révélation théâtrale, et je m'en souviens encore, tant elle était émouvante. Son livre est lui aussi très touchant, poignant, même. Il nous fait comprendre le poids de ce handicap : pour la personne sourde, mais aussi pour sa famille. Emmanuelle Laborit est restée cette magnifique personne et, quand je la regarde s'exprimer avec ses mains (avec son corps tout entier, même ! Et son visage), je me dis que oui, j'aimerais aussi savoir parler comme ça. Elle a raison de dire que ce sont les sourds qui font l'effort de communiquer : quels "entendants" parlent le langage des signes ou ont envie de l'apprendre ? Je n'en connais aucun dans mon entourage...

 

Morceaux choisis :
"On ne peut pas souffrir de ce que l'on ne connaît pas".

 

14 février 2014

accommoder les restes

 Faire des canes (et les utiliser "brutes"), c'est pas trop mon truc,
et surtout, dès que mon projet est terminé, 
je n''ai plus qu'une furieuse envie : m'en débarrasser...

Pour ne pas déroger à la règle,
j'ai vite réglé son sort à ce trop gros morceau de cane qui me restait
après la réalisation de mon saladier...
(certains appelleraient cela "accommoder les restes" ).

2014-005SaladierLeBruitDesVaguesVue1

 

***

Des tranches bien sagement alignées, pour commencer,
pour composer une broche puis une barrette :

2014-004BrocheLeBruitDesVagues

2014-002BarretteLeBruitDesVagues

 

Et puis (cela commence à déraper un peu...) :
j'ai réduit la cane, texturé la plaque, rajouté de la peinture par-ci - par-là
pour faire un collier

2014-003CollierLeBruitDesVagues

Vient ensuite, une version aléatoire de ma cane tortillonnée (ma préférée !),
de laquelle sont sorties des boucles d'oreilles

2014-006BouclesLeBruitDesVaguesVue2

 

Oserai-je enfin vous avouer que la dernière plaque que je vous ai montrée
est aussi issue de cette cane,
dont je ne savais plus trop que faire...
Alors je l'ai réduite en "banal" dégradé.
Ma presque-mauvaise conscience m'a ensuite encouragée à m'y pencher encore en peu 
pour lui rajouter couleurs, textures et dorures...

LeBruitDesVaguesDSC01653

Et me voilà repartie vers une toute autre direction et une nouvelle série de bijoux,
franchement différents de cette première série...

Des boucles d'oreilles :

 

Serie boucles réf2014-007-014&013

Deux parures :

 

2014-010&012ParureLeBruitDesVaguesVue2

 

2014-008&009ParureLeBruitDesVaguesVue1

(D'autres créations issues de cette plaque 
attendent sagement un petit rayon de soleil pour se montrer ici...)

N'hésitez pas à visiter mon dernier album consacré à la polymère,
où vous retrouverez tous ces bijoux photographiés seuls, sous un autre angle.

***

Hélène (Les éthiopiques)
aura certainement reconnu dans mon projet initial la construction de la cane
qu'elle détaille dans son livre "Bijoux en pâte polymère" (que j'adore...)

livre-bijoux-en-pate-polymere-helene-jeanclaude

*** 

2014-011BouclesLeBruitDesVaguesVue1


Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter
 

 

12 février 2014

travail d'équipe

Dans la famille "je bricole", je demande "le grand-père".

***

L'amoureux du bois de la famille,
homme sachant quasiment tout faire de ses mains
(et toujours prêt à me faire plaisir...),
a rebranché, la semaine dernière, son tour à bois
et a suivi, à la lettre, les instructions que je lui avais données...

Et je crois bien que oui :
à nous deux, on forme une belle équipe !
:)2014-005SaladierLeBruitDesVaguesVue2

Saladier en bois tourné (loupe d'orme),
décor en pâte polymère.
Poncé, lustré, patiné avec une patine d'antiquaire

(Et, pour la petite histoire,
la patine a été fabriquée par un antiquaire du coin,
avec, entre autres ingrédients, la cire de nos abeilles !)

11 février 2014

PaletteDeCouleurs3 >>>> Filets de pêche

Couleur003LeBruitDesVagues

Photo été 2012
(Bretagne)

10 février 2014

dernière lecture : L'embellie

Audur Ava Olafsdottir

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3 etoiles

Présentation de l'éditeur :
C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande.
En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes.
Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d’exultation complice qui ne nous quitte plus.
 
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Il est vraiment étrange, ce roman... L'impression que j'ai eue est celle de m'implanter dans la tête d'une femme endormie, rêvant avec un imaginaire débordant de sa vie, où tout s'enchaîne à la vitesse grand V. A chaque situation un peu loufoque, s'enchaîne une nouvelle situation un peu loufoque, le tout formant un ensemble parfaitement circulaire, ce qui est cohérent, puisque nous étions partis en voyage sur l'unique route qui fait le tour d'une île : l'Islande. 
L'auteur, c'est indéniable, a un véritable talent d'écriture : une petite phrase vient raconter toute une histoire, le tout savamment distillé au milieu d'une grande histoire elle-même déjà bien ficelée. 
Ce roman est drôle, plein de rebondissements, de bons mots, de bonnes recettes, de paysages insolites, de situations plus loufoques les unes que les autres avec une héroïne un peu paumée, passive, généreuse. Complètement décalée ! Comme cette histoire.
 
Morceaux chosis
"Je ne prétends pas que j'aime faire la cuisine, mais qui sait lire peut cuisiner, un point c'est tout."
"En causant avec sa mère, on peut échapper au poids du présent pour rejoindre un temps plus originel Je me sens à l'étroit dans les eaux amniotiques et j'ai les yeux mouillés."
"Bien consciente qu'une phrase demande ordinairement un sujet, un verbe et un complément, et qu'il faudra au moins trois conjonctions pour lui donner toute sa complexité, ma maîtrise des mots ne va pas si loin, je n'arrive pas à les trouver, à dire le mot juste, celui qui compte."
"Vingt cinq kilomètres, avec un gosse qui est malade en voiture, c'est plus long qu'avec une vieille femme qui va subir une opératon de la hanche, un peu fatiguée de la vie et reconnaissante de n'avoir pas à se rendre à pied à l'hôpital régional en passant par des zones marécageuses et au travers de clôtures en fil de fer barbelé alors qu'elle est en jupe, assise bien droite sur son siège à côté du chauffeur."
"C'est à ce moment précis que m'affleure pour la première fois l'idée que je suis une femme au milieu d'un motif finement tissé d'émotions et de temps, que bien des choses qui se produisent simultanément ont de l'importance pour ma vie, que les évènements n'interviennent pas les uns après les autres, mais sur plusieurs plans simultanés de pensées, de rêves et de sentiments, qu'il y a un instant au coeur de l'instant."
"Telle est l'anarchie de la Nature  elle prend toujours les hommes au dépourvu."
"(...) Elle me demande de l'aider à trouver un mot, un adjectif pour qualifier quelque chose qui s'abat sur les homains, pas forcément de nature météorologique comme la pluie, plutôt un mot associé à la fin du monde dans l'âme et le coeur des hommes, mais pas directement, plutôt de manière détournée comme la pluie dans l'âme et la nature qui verse des larmes. Quelque chose comme l'odeur du bouleau sous la pluie, mais en un seul mot. Le médecin prétend qu'il n'existe pas de mot unique qui soit si vaste."
"Ce que nous ressentons et ce que nous imaginons est aussi la réalité."
"Il existe un monde au delà des mots."
 
"Avant de partir, je demande au jeune, à la pompe à essence, de prendre une photo de nous.
-Saviez-vous, dit-il, que le battement de coeur d'une baleine s'entend à cinq kilomètres à la ronde ?
J'avoue que je l'ignorais, tandis qu'il me rend l'appareil avec précaution.
- Alors vous ne savez sans doute pas non plus que les battements de coeur d'une baleine peuvent perturber les transmissions radio d'un sous-marin et empêcher une guerre ?"
 
"Lorsqu'une femme cuisine pour un homme, ou l'inverse, il ou elle se donne généralement plus de mal. Dans ces cas-là, les recettes sont également plus généreuses. La quantité des restes dépendra toutefois du stade d'évolution de leur relation."
 
La recette des oignons émincés :
Pour les âmes sensibles, éplucher et émincer sept oignons peut vite devenir une épreuve insurmontable. Il est particulièrement recommandé d'utiliser des lunettes de natation ou des lunettes de ski, selon le cas. Les masques de ski, plus grands, conviennent mieux. Un truc infaillible, dit-on, serait de retenir sa respiration. Il ne faut pas plus d'une minute pour éplucher et émincer un oignon, mais sept, c'est une autre affaire. On recommande aussi de les éplucher sous l'eau froide Si rien de tout cela n'est efficace, il faudra purement et simplement recourir à une tierce personne, à un homme, par exemple. Bien que cela ne soit pas une loi à caractère universel, leur vie émotionnelle est souvent structurée différemment, eu égard notamment à l'épaisseur de leur cuir.
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