dernière lecture : Le roman du Café
de Pascal Mermet
Présentation de l'éditeur :
Café, qui es-tu ? Drogue, business, médicament, plaisir, carburant, poison, ou un ami qui nous veut du bien ?
Dans les coulisses des légendes illustrant le grain sombre, au cœur d'un colossal commerce voué à l'écologie pour durer, ce récit romanesque se déguste à travers l'amitié d'un jeune aveugle passionné de cafés et de son extravagante amie d'enfance.
Du Brésil au Costa Rica, du Vietnam à la Côte d'Ivoire, rien n'échappe aux regards croisés d'un torréfacteur éco responsable et d'une pimpante journaliste.
L'essor de cet or brun est une véritable épopée gorgée de rebondissements, de faits d'armes parfois, plus souvent de passions partagées pour le divin breuvage, une histoire liée à l'esclavage, et tout simplement, à l'humanité.
Après la lecture de ces pages qui n'épargnent ni les consomateurs, ni les industriels, vous serez enclin à changer radicalement vos habitudes de café.
Attention ! Ce livre provoque une irrésistible envie de se précipiter chez un torréfacteur pour y déguster un p'tit noir d'excellence.
Mon sentiment au sujet de ce livre :
Voici un roman qui s'aborde, à mon avis, de deux manières :
- soit l'on est amateur de café, et curieux à son sujet au point de vouloir (presque!) tout savoir, depuis sa "naissance" jusqu'a sa dégustation. Dans ce cas, ce livre est une véritable mine d'or, un vrai trésor, Un documentaire avec un joli fil conducteur : l'histoire de Julien, sous forme de voyage initiatique.
- soit l'on est en quête d'un roman aux belles tournures, avec une belle intrigue et une écriture enlevée. Alors là : déception assurée.
Pour ma part, j'ai découvert ce roman dans le cadre d'une opération "Masse Critique" de Babelio, ce qui, pour moi, est aussi un engagement : lire l'ouvrage reçu jusqu'au bout, quoi qu'il arrive.
Je ne suis pas spécialement amateur de café. Autant dire que ce roman est très loin de m'avoir emballée. Un bon point, pourtant, pour l'auteur : voilà plus d'un an que nous remettions l'achat d'une cafetière digne de ce nom, à la maison. M'est venue, avec ma lecture, l'envie de boire un bon café... ;)
Mais un mauvais point pour lui : la première chose que je me suis dite, en ouvrant l'enveloppe rédigée de la main-même de l'auteur (pas de doute, c'était son adresse, au dos) et en découvrant le roman, dedans : "Oh, pas de dédicace ? Dommage..."
Morceau choisi :
"Nous sommes dans une société inadaptée à ceux qui ne sont pas valides à 100 %. Quand je pense aux deux seules institutions pour cent mille aveugles en France et aux deux ans d'attente pour une place, je suis en colère".
(Tiens... cela me rappelle le discours d'Emmanuelle Laborit, dans "Le cri de la mouette"...)