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Océan pacifique
Résumé (il s'agit de 3 nouvelles) :
Au
début du premier récit, il y a ce nuage atomique, qui s'élève dans le
Pacifique sud. Des marins regardent, sidérés, lorsque soudain le vent
tourne, et le souffle tiède de cet événement sans nom passe au-dessus
d'eux, les traverse. Mais ils n'en parleront pas, car le nuage
nucléaire, c'est l'indicible même...
Dans le second récit, un chien monté à bord depuis longtemps
porte le nom d'un homme : Giovanni. C'est le nom de son ancien maître.
Sa couchette appartient désormais au chien qui devient une sorte de
personnage sacré sur le navire, à travers lequel se manifeste le besoin
de consolation des hommes.
Et c'est encore de consolation que parle la
troisième nouvelle : histoire d'un père et d'un fils, qui rappelle
d'autres histoires de père et de fils, dans la lignée de bouleversants dialogues dans lesquels Hubert Mingarelli excelle.
Commentaires :
Un
univers typiquement masculin auquel je ne comprends pas grand chose :
en avant les petits soldats... Le style en lui-même est plutôt
plaisant, mais c'est le contexte (à chaque fois un genre de huis clos)
où les hommes entre eux ne se font pas de cadeaux (et c'est peu de le
dire !) qui m'indispose. Vraiment : pas la place d'une femme, ici ! Et
en conséquence, pas très à mon goût, puisque je ne me sens pas invitée...
A noter :
Hubert Mingarelli s'est engagé à dix-sept ans dans la Marine
nationale. Il a servi dans le Pacifique lors des essais nucléaires
français. Il est l'auteur d'une
douzaine de livres parmi lesquels Une rivière verte et silencieuse, La Dernière Neige, La Beauté des loutres, Hommes sans mère. Il a obtenu le prix Médicis 2003 pour Quatre Soldats.