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Le bruit des vagues
11 mars 2012

dernière lecture : dans ces bras-là

de Camille Laurens

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¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Je suis l'homme. N'est-ce pas merveilleux ? Un homme qui s'avance et qui dit : je suis l'homme.
Il faudrait pouvoir se planter en face, yeux dans les yeux, et dire : je suis la femme. Rien d'autre - simplement ceci, tel que je vous le dis maintenant, tel que vous l'entendez : je suis la femme.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Il y a des passages (plusieurs passages !) où je me suis dit "ouf", "oups", "hou-là" (un coup au coeur, un choc, même, peut-être), bref, de ces moment où l'on se dit : "fallait oser".
Vous l'aurez compris, rien n'est ici de tout repos.
Pourtant tout l'est, en apparence.
Pourtant le récit coule tout seul. S'écoule, comme la vie de cette femme.
Mais brutalement. Une photo heurterait la rétine, l'écrit heurte le cerveau. Ici, la vie est loin d'être un long fleuve tranquille !
Ce roman aura été pour moi un très bon moment de lecture, où humour et émotion se trouvent mêlés ...pour le meilleur !

Morceaux choisis :
"Attendre quelqu'un, n'est-ce pas un moyen d'être avec lui ?"
"Il faut trouver les mots, faire cet aveu : l'amour.
"Il allait me falloir l'oublier, comme tout le reste, comme on oublie qu'on respire ou qu'on a le ciel au dessus de la tête."
"Que les mots (écrits) suscitent des émotions violentes, des sentiments comme la tendresse et la pitié, c'est déjà beaucoup ; mais qu'ils touchent ainsi le corps, le fond du ventre, qu'ils nous amènent à sangloter, à rire, à désirer, il faut le vivre pour le croire."
"Les gens heureux n'ont pas d'histoire."
"J'aime quand vous dites "Nous allons en rester là". C'est drôle parce que ça veut dire le contraire, ça veut dire : ne restez pas là. Quand vous dites "restons-en là", c'est pour que je parte."
"Il y a des hommes interdits, des hommes devant lesquels on reste interdits. Je me demande parfois si cette pieuse distance traduit la nature exacte de l'amour - être ici et là, de part et d'autre - ou son impossibilité complète - comment s'aimer de loin, sans rien toucher en l'autre."

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10 mars 2012

la création-polymère : plus qu'un loisir créatif ?

"Ici a commencé pour moi
ce que j'appellerai l'épanchement du songe
dans la vie réelle."

Une citation de Gérard de NERVAL,dans Aurélia

2012-036BrocheLeBruitDesVagues

Broche en pâte polymère

8 mars 2012

un soleil invincible

"Dans les profondeurs de l'hiver,
j'ai finalement appris qu'il y avait en moi
un soleil invincible..."

Albert Camus

 

Le bruit des vagues-DSC09063

photo hiver 2012

8 mars 2012

Aujourd'hui, le journal a élu comme coup de

Aujourd'hui, le journal

a élu comme coup de coeur
une de mes dernières créations.

Quelle douce émotion,
quel encouragement,
quel plaisir.
mess_merci__ecrit_avec_une_plume_

Pour en savoir plus,
cliquez sur
le lien !

5 mars 2012

chaque printemps, une nouvelle histoire

J'ai longtemps voulu devenir un arbre, quand je serais grande,
mais maintenant, c'est un livre que j'aimerais devenir.
Un arbre-livre,
dont chaque feuille serait une page écrite par le vent,
les insectes, le soleil et la pluie, les oiseaux, les rayons de lune.

Chaque printemps, une nouvelle histoire s'inventerait,
elle resplendirait en été, se défeuillerait en automne, s'effacerait en hiver,
et ça recommencerait, sans fin...
(Sylvie Germain)

Le bruit des vagues DSC09183

montage graphique (et ludique)
d'une plaque en pâte polymère,
avec incrustation de feuilles et peintures
(créations en cours)
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4 mars 2012

idée fixe

Il suivait son idée ...
C'était une idée fixe
et il était surpris de ne pas avancer ...

[ Jacques Prévert ]

2012-038CollierLeBruitDesVagues

2012-034CollierLeBruitDesVagues

Créations en pâte polymère

Une création récente
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ?
N'hésitez pas à
me contacter

2 mars 2012

dernière lecture : L'énergie, l'émotion, la pensée, au bout des doigts

par Alain Cassourra

CassouraAlain L'énergie L'émotion

4 etoiles

Présentation de l'éditeur :
« J'aimerais vous faire partager cet émerveille­ment à toucher la vie du bout des doigts, loin des mots, de plain-pied dans son expression directe.
Car le corps sait, la souffrance est pal­pable, l'histoire aussi ; manquent parfois le verbe, la conscience.
Cet émerveillement simple, un peu naïf, loin des dogmes, devrait être un des piliers de l'ostéopathie.
Il implique la réjouissance. La réjouis­sance est contagieuse, elle guérit.
Au fil de ma pratique, le chemin de mes mains devient une aventure intérieure, source d'intro­spection sur les plans physique, émotionnel et mental.
Le rapport à l'autre change. Et, par le toucher, émerge parfois le singulier, l'intime, la profondeur de l'être.
Ce livre repose sur vingt années d'exercice à soigner des maux de dos, des migraines, mais aussi des troubles du sommeil, des problèmes digestifs, des chocs émotionnels... Soigner ne veut pas dire guérir à tout coup, mais soigner avec ses seules mains, sans médicaments, exige toujours une grande écoute et, donc, parle de ce que nous sommes. »
A. C.

Alain Cassourra est médecin, ostéo­pathe, chargé de cours à la faculté de méde­cine Paris-XIII.
Il raconte ici son itinéraire per­sonnel, son apprentissage auprès des maîtres de l'ostéopathie et ses rencontres avec les patients.

Mon sentiment au sujet de cet ouvrage :
Le mouvement, terre inconnue : voici le tout premier chapitre, "l'ouverture du récit", que je trouve magnifiquement écrit. Très visuel, très tactile. Combien ces mots me parlent, me touchent !
J'ai beaucoup aimé cet homme, qui doute, souvent, mais qui avance malgré ses limites, ses interrogations, ses propres blocages.
Qui n'oublie rien. Donc reste accessible.
Qui sait expliquer simplement un univers tellement pointu !
J'avais besoin d'en savoir un peu plus, "comment ça marche", et cette approche était celle que j'attendais.
Merci...

Morceaux choisis :
"Soigner avec ses seules mains est une belle entreprise, concrète par définition, mais aussi un peu folle. Il y a un Don Quichotte dans chaque ostéopathe."
"La vie ne manque pas d'imagination, toujours prête à surprendre, à prendre par la main."
"Je vois dans cette chorégraphie (de Béjard) notre épopée humaine : des egos fragmentés dans l'espace et le temps. Intuitivement en moi, je sens ce même espace infini où le vie est plus que la matière, le mouvement autant que le silence. J'ai l'impression d'être dans la Voie lactée, perdu, sans tristesse, sans peur, sans grand débordement, immergé dans le tout."
Toujours au sujet de la danse (introductive à l'ostéopathie...) : "Au fil du temps et du travail, une compréhension du mouvement s'élabore. Un peu comme l'apprentissage d'une langue : au début tout est confus, puis on saisit un mot, une phrase, une expression. Petit à petit, par imbibition, l'apprentissage fait son chemin, des connexions s'établissent. Le mouvement s'affine. De la conscience réveillée dans une partie du corps, naît toute une gamme de possibles. Il faut les expérimenter. Puis elles se gravent dans des circuits, touchant aux muscles, aux nerfs, au cerveau. Des schémas moteurs se structurent, le corps se délie. Dès lors, il commence à se lire".
"La beauté du travail d'ostéopathe réside entre autres dans l'aboutissement jamais atteint d'une pratique qui d'un côté touche à l'art, et de l'autre à la science".

"Cette nouvelle approche du toucher, la multiplicité des informations accessibles m'obligent à revoir ma conception du corps souffrant, il devient un corps qui s'exprime, un corps avec une mémoire, un corps acteur et plus simplement un corps machine au service des instances supérieures de la pensée."
"Chaque ostéopathe, s'il ne se contente pas de reproduire ce qu'il a appris, devient vite à sa manière un explorateur plus ou moins bien inspiré".
"Le non-dit n'a rien à voir avec le silence".
"Le corps humain est une machine mise en action par une force invisible appelée vie."
"Je découvre en l'homme un univers en miniature. Je trouve la matière, le mouvement et l'esprit".
"J'aime cette capacité à dire que rien n'est important, mais que ce rien il nous faut le faire du mieux possible avec conscience, responsabilité et jouissance."

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