24 février 2014
dernière lecture : Billie
d'Anna Gavalda
Présentation de l'éditeur :
"Billie, ma Billie, cette petite princesse à l’enfance fracassée qui se fraye un chemin dans la vie avec un fusil de chasse dans une main et On ne badine pas avec l’amour dans l’autre est la plus jolie chose qui me soit arrivée depuis que j’écris". « Franck, il s’appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo ( Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Maillot 38-37 et tout ça ) (si, si, ça existe…) et moi, je m’appelle Billie parce que ma mère était folle de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She’s just a girl etc. ) . Autant dire qu’on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu’on n’était pas programmés pour se fréquenter un jour…»
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Si j'ai finalement ouvert ce roman, c'est uniquement parce qu'Anna Gavalda l'a écrit (et que c'est une auteure que j'aime particulièrement, même si elle est désormais souvent qualifiée de "populaire". Et puis ?). Honnêtement, la couverture du roman m'a dérangée dès le départ (et me dérange encore !)... On a l'impression, en la voyant, que c'est un livre écrit pour les 8-12 ans : ses couleurs, sa photo, son titre. "Billie" : je croyais que c'était le nom de l'âne !
Si j'ai finalement ouvert ce roman, c'est uniquement parce qu'Anna Gavalda l'a écrit (et que c'est une auteure que j'aime particulièrement, même si elle est désormais souvent qualifiée de "populaire". Et puis ?). Honnêtement, la couverture du roman m'a dérangée dès le départ (et me dérange encore !)... On a l'impression, en la voyant, que c'est un livre écrit pour les 8-12 ans : ses couleurs, sa photo, son titre. "Billie" : je croyais que c'était le nom de l'âne !
Viennent les premiers mots. Surprenants. Crus. Pas du tout ceux auxquels je m'attendais (surtout avec cette fameuse couv' !). Mouaiffff... Pas sûre que ça m'emballe longtemps, tout ça...
Pourtant... la magie de l'écriture d'Anna Gavalda, son talent de conteuse, m'ont encore une fois absorbée, et c'est une histoire que j'ai lue d'une seule traite (dimanche pluvieux aidant, peut-être...).
Etrange parenthèse que ce roman décalé, que certains trouveront peut-être truffé de bons sentiments ou/et de mauvais goût, mais qui pointe du doigt, sous son faux air de facilité et son ton souvent vulgaire/racoleur, une misère sociale qui est tellement présente dans notre société. On en revient, je trouve, à ma lecture précédente ("Le cri de la mouette", d'E. Laborit) : la société (bien-pensante...) a vite fait de marginaliser, dès l'enfance, les personnes "différentes".
Etrange parenthèse que ce roman décalé, que certains trouveront peut-être truffé de bons sentiments ou/et de mauvais goût, mais qui pointe du doigt, sous son faux air de facilité et son ton souvent vulgaire/racoleur, une misère sociale qui est tellement présente dans notre société. On en revient, je trouve, à ma lecture précédente ("Le cri de la mouette", d'E. Laborit) : la société (bien-pensante...) a vite fait de marginaliser, dès l'enfance, les personnes "différentes".
Morceaux choisis :
"On ne peut jamais savoir à l'avance où va aller se nicher le sacré".
"ça aussi, c'est une chose que j'ai apprise avec lui... Cette façon sournoise qu'ont les doutes de toujours se faufiler dans les endroits les plus inattendus et les plus biscornus et surtout chez les gens qui sont beaucoup plus solides que vous."
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