dernière lecture : Le choeur des femmes
de Martin Winckler
Présentation de l'éditeur :
Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de " Médecine de La Femme ", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit? Qu'il va m'enseigner mon métier? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.
Mon sentiment, au sujet de ce roman :
A la deuxième page, j'ai franchement éclaté de rire en m'exclamant tout haut : "Mais c'est horrible !", et puis, dans la foulée (outrée...) "Ah !!! là, je sens que ça va me plaire...".
Et je dois dire que je n'ai pas été déçue. J'ai même adoré. Peut-être parce que je suis une femme (combien d'hommes auront ouvert ce roman, sinon peut-être quelques médecins particulièrement concernés, et l'auront lu jusqu'au bout ?)
J'ai aimé parce que le mauvais caractère de Jean, parce que le docteur Karma, qui m'a d'emblée fait penser à un autre...
Même si, à mon avis, la vie de Jean (l'avis de Jean ?) change peut-être un peu trop vite et trop radicalement. "Mais", m'a dit Marie : "on est dans du roman !" (donc, et elle a raison, cela devient dès lors concevable...).
Un roman qui donne envie de connaître les autres écrits de Martin Winckler (La maladie de Sachs, paraît-il, est magnifique).
Celui-ci, je vous le conseille vraiment, si un pavé de 700 pages ne vous fait pas peur.
Morceaux choisis :
"Quand on pose des questions, on n'obtient que des réponses."
"Je ne veux pas être là. Je n'ai rien à y faire. Ces histoires de femmes m'agacent"
"Un corps humain n'a pas de boulons".
L'interview de l'auteur est aussi très intéressante !
de toutes façons, maintenant, c'est cuit !
C'est une drôle d'expression,
qu'aujourd'hui je comprends mieux !
En petits morceaux, ça rendrait plutôt bien,
je vous montre
Mais le résultat "en entier" me laisse plus que perplexe,
pas vous ?
Mais de toutes façons, maintenant, c'est cuit...
Bon, en même temps, c'est pas bien grave, tout ça
(petit mot qui aura fait sourire Agnès...) :
ça m'a donné un tas d'idées !
Allez, tant pis, j'le colle dans un cadre,
...et je ferai mieux la prochaine fois !
(un clic sur le tableau pour voir en grand)
dernière lecture : Point de côté
de Anne Percin
Présentation de l'éditeur :
Il court, Pierre, éperdument, à en perdre le souffle. On lui a dit qu'il est dangereux de courir à jeun, trop longtemps, sous le soleil.
Alors il court à jeun, longtemps, sous le soleil... pour mourir.
Mais il ne meurt pas, au contraire, son corps trop lourd s'affine, lui qui a un poids terrible à porter.
Malgré lui, la vie continue de battre comme son coeur qui refuse de lâcher pendant l'effort.
Un coeur qui fait ses choix et obéit à ses propres lois. Quand on ne croit plus à rien, tout peut arriver.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Difficile de parler de ce roman dont on ne peut sortir que bouleversé. Je l'ai lu très vite, quasi en apnée. Et je l'ai adoré. Pourtant, il est terrible. Mais juste. Voilà, c'est ça : il sonne juste. Mais il sonne.
"Par cette chaleur c'est suicidaire de courir. Alors j'ai commencé à courir. C'est facile quand on a de la volonté. Ça ne demande aucun matériel, aucun conseil, aucun partenaire. Deux mois plus tard, j'avais perdu cinq kilos. Maman a cru que j'avais fait ça pour perdre du poids. Elle n'a pas tort, mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que je compte perdre tout mon poids. "
Morceaux choisis :
" Il ne se passe jamais rien, quand on attend."
" Une seule personne me fera courir. Je sais qui."
" C'est insupportable de penser que cette rencontre n'aura servi à rien d'autre qu'à me secouer le coeur une bonne fois pour toutes".
L'interview d'Anne Percin, ici
pour changer
dans le verger
Cette année, notre verger va retrouver ses belles allures d'antan : les pommiers ont reçu une coupe qui va eur redonner leur port de roi. Concrêtement, pour nous : point de pommes. Il faudra attendre l'année prochaine...
Pourtant, moi, c'est maintenant, que j'ai envie de pommes !!!
petits moelleux aux pommes. Ingrédients pour 6 personnes (préparation : 20 minutes, cuisson : 25 minutes). 4 pommes - 3 oeufs - 180 g de beurre - 180 g de farine - 150 g de sucre - miel - 1 pincée de sel - 30 g de beurre pour le fond des moules. préchauffer le four th. 6 - mélanger au batteur le beurre ramolli (20 secondes au micro-ondes...) avec le sucre en poudre, jusqu'à obternir une pommade - incorporer les oeufs un par un - ajouter la farine (en plusieurs fois) et la pincée de sel - bien mélanger jusqu'à obtenir une pâte bien homogène - peler, épépiner et couper en tout-petitis cubes les pommes - déposer, au fond de petits moules en silicone, une noisette de beurre puis une petite c. à café de miel et 1 bonne c. à soupe de pommes en dés - tasser et verser une grosse c. à soupe de pâte par dessus - enfourner pour 20 à 25 mn - démouler au sortir du four.
dernière lecture : L'enfant bleu
de Henry Bauchau
Présentation de l'éditeur :
A Paris, dans un hôpital de jour, Véronique, psychanalyste, prend en charge Orion, un jeune adolescent gravement perturbé. Malgré ses difficultés, elle discerne qu'il est doué d'une imagination puissante et entreprend de l'orienter vers le dessin et la sculpture. Les chemins de la création et ceux de la vie quotidienne sont semés d'incertitudes et d'échecs, mais dans ses "dictées d'angoisse", Orion parvient à s'ouvrir à la parole et à mettre en mots ce qui le hante. Au fil des années et suivant des voies inusitées, l'œuvre - l'œuvre intérieure et l'œuvre artistique - apparaît et s'affirme. Le délire, la confusion, les surprenants effets de l'art en actes, la patience des déliants qui partagent les efforts du "peuple du désastre" (les handicapés), le mystère indicible de la souffrance que combat l'opiniâtre espérance, tels sont les thèmes de ce livre où Henry Bauchau a versé beaucoup de son expérience de la psychose et de l'analyse pour atteindre, au-delà du vécu, à la vie du roman. Sous le signe de l'espoir, la présence fugitive de "l'enfant bleu" éclaire Orion et Véronique sur un chemin de compassion.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
"On ne sait pas".
C'est l'une des phrases qui reviennent sans arrêt et rythment le récit. C'est ce que je ressens, juste là. Roman difficile, superbe, mais torturé. Facile à lire, mais difficile à terminer. Avec pourtant l'impossibilité de le lâcher, comme, au fil des pages, on ne voudrait surtout pas que Véronique lâche Orion.
Troublant, à coup sûr. Les personnages nous deviennent indispensables, proches. ça fait du bien, ça fait du mal, ça secoue. Est-ce que c'est bon ? Est-ce que c'est mauvais ? ...On ne sait pas.
Morceaux choisis :
"Demain n'existe pas, hier non plus. iI n'y a plus rien qu'aujourd'hui et l'admirable, l'éphémère présent"
"Ecoute, écoute un peu vivre, respirer, se détendre le corps exténué qui te chérit, sans que ton esprit s'en aperçoive".
"Il a eu peur de perdre son territoire en moi, le plus important, celui de l'imagination. Pour se déployer son imagination a besoin de quelqu'un qui l'écoute, qui croit en lui et dont la confiance suscite l'énorme effort qu'il doit fournir pour aller de l'avant et se libérer du banal."
"On ne sait pas."
primavera
sûrement, cela signifie "primevères",
les premières fleurs du printemps.
J'ai participé à un "challenge", organisé par le groupe Créationfimo,
avec pour thème le tableau de Botticelli : "Primavera".
C'est difficile, comme exercice,
surtout lorsque les contraintes sont multiples,
mais j'ai tenu bon...
je vous montre le résultat ?
Mon bracelet est aujourd'hui présenté sur
,
parmi d'auitres créations, très différentes de la mienne.
(c'est ce qui est surprenant : on part avec les mêmes couleurs, les mêmes contraintes,
mais, au final : rien à voir !!!))
Vous allez jeter un oeil ?
C'est par ici (clic)
"voilà, ça, c'est fait !"
C'est un truc qu'on entend tout le temps :
"Voilà, ça, c'est fait".
N'empêche, j'aime bien, moi aussi, procéder comme ça :
je fabrique mes perles, et dans la foulée je monte le bijou.
Parce que sinon, je me connais, ça traîne quelques jours, puis quelques semaines,
puis quelques mois, et au final : je n'en fais absolument rien.
Ces perles-ci m'ont bien torturé (tout de suite !) l'esprit :
dans mon style étourdie, j'ai oublié de les percer comme je le fais d'habitude.
Du coup, j'ai pas mal cogité pour trouver une idée de montage.
Et puis, je me suis dit qu'une "petite laine" (entre parenthèse particulièrement de saison...)
pourrait peut-être devenir l'élément surprenant, et qui m'aiderait à "rattraper" mon erreur.
Et là, ma foi, le résultat final est plutôt sympa, je trouve,
un peu aérien, et tout doux...
D'ailleurs, je vais ressortir mes pelotes :
ça m'a fait envie !!!
Collier en pâte polymère (et laine !)
Les tesselles sont (mais oui encore !!!) en hidden magic)
Je vous les montre plus en détail (un clic sur la photo pour voir en grand) :