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"le choix des libraires"
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Créations en pâte polymère
(toutes techniques associées)
le bracelet visible ici,
la boîte seule là.
la série est "vernie" au klir (2 couches), puis lustrée
Juste pour vous : la légende de Pandore
Pandore fut créée sur l'ordre de Zeus qui voulait se venger des hommes pour le vol du feu par Prométhée. Elle fut ainsi fabriquée dans de l'argile par Héphaïstos ; Athéna lui donna ensuite la vie, lui apprit l'habileté manuelle (elle lui apprit notamment l'art du tissage) et l'habilla ; Aphrodite lui donna la beauté ; Apollon lui donna le talent musical et Hermès lui apprit le mensonge et l'art de la persuasion.
Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée, frère de Prométhée. Bien qu'il eût promis à Prométhée de refuser les cadeaux venant de Zeus, Épiméthée accepta Pandore. Pandore apporta dans ses bagages une boîte mystérieuse contenant tous les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie et la Passion, ainsi que l'Espérance, qu'il lui fut interdit d'ouvrir.
Une fois installée comme épouse, elle céda à la curiosité et ouvrit la boîte : elle libéra ainsi les maux qu'elle contenait. Elle referma la boîte trop tard pour les retenir, et seule l'Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée.
La dame à la licorne
de Tracy Chevalier
Présentation de l'éditeur :
Désireux d'orner les murs de sa nouvelle demeure parisienne, le noble Jean Le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents, peintre miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII. L'artiste accepte après avoir entrevu la fille de Le Viste, dont il s'éprend. Elle deviendra l'inspiratrice et le modèle des tapisseries. Cette passion entraînera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes. A Bruxelles, le lissier Georges de La Chapelle est confronté au plus grand défi de sa carrière. Jamais il n'a accepté un travail aussi ambitieux dans des délais aussi brefs. Mais les commandes sont rares et le marchand est puissant. Toute la vie de son atelier et de sa famille en sera bouleversée.
Mon avis au sujet de ce roman :
Je ne crois pas que l'on puisse ici parler de "grande littérature" (mon mari dirait "gnan-gnan", ou même peut-être "cucu"), mais comme ce livre m'a fait du bien !
Je me rends compte que j'aime de plus en plus cette structure de romans où l'on progresse avec, dans chaque chapitre, le "témoignage" de l'un des protagonistes de l'histoire.
L'auteur a bâti cette fiction à partir d'une œuvre artistique existante : les tapisseries des dames ont été restaurées et sont aujourd'hui visibles au musée des Thermes et à l'Hôtel de Cluny, à Paris (musée national du moyen-âge). Cela rend le roman intéressant historiquement, d'autant plus que l'on comprend mieux comment les hommes vivaient à l'époque médiévale :
- corps de métiers tels que peintres ou lissiers (l'on y découvre avec bonheur des descriptions très détaillées sur l'atelier des maîtres lissiers bruxellois),
- vie peu enviable des personnes handicapées (...et plus largement des femmes en général !),
- clivage entre "nobles" et roturiers
- et enfin relation hommes/femmes, qui paraît excessivement décalée par rapport à ce que nous vivons aujourd'hui, mais qui correspond probablement à la dure réalité de l'époque.
Bref, voilà un roman historique (avec l'art comme sujet principal) qui se laisse parcourir avec bonheur.
Vous aviez eu la version mauve...
Comme Agnès, j'ai sorti ma palette de couleurs,
et voilà aujourd'hui du rouge
Parce que maintenant qu'ils sont là, autant vous dire que nous allons les savourer, ces petits sablés bretons au sel de Guérande !
Je vous explique : Chantal se demandait si, des fois, je ne trouverais pas dans mes placards une recette de sablés avec du sel dessus. Et ce qu'elle ignorait, c'est que cette recette-ci attendait gentiment dans mes placards, sachant que je ne l'oublierais pas lorsque viendrait le moment opportun... 500 g de farine, 1 c à café bombée de fleur de sel (voire un peu plus...) - 20 g de levure chimique - 300 g de beurre mou - 5 jaunes d'oeufs - 200 g de sucre en poudre - 2 gousses de vanille (ou une bonne pincée de poudre de vanille). mélanger la farine, la levure, le sel et le beurre - émulsionner à part les jaunes d'oeufs, le sucre et les graines des gousses de vanille fendues en deux - incorporer l'émulsion à la pâte - mélanger intimemement - former une boule - l'envelopper dans du papier transparent - mettre au frigo 2 heures - après ce temps, étaler la pâte assez épaisse - découper avec des emporte-pièces - faire cuire à 150 °C (th 5) jusqu'à ce que ces petits sablés deviennent bien dorés.