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Le bruit des vagues
30 septembre 2013

dernière lecture : Mille femmes blanches

De Jim Ferguson 

fergus
¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
En 1874, un chef cheyenne demande au Président Grant de lui donner mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers afin de faciliter l'intégration et le mélange de leurs deux peuples. Partant de ce fait historique, Jim Fergus retrace l’odyssée, sur les terres sauvages de l’Ouest, de ces femmes recrutées pour la plupart dans des prisons ou des asiles psychiatriques.
C'est un fait historique qui sert de base à ce roman : en 1875, mille femmes blanches, souvent issues de classes défavorisées ou de maisons de fous, sont "offertes" en mariage à mille guerriers indiens. En partant de cet odieux marchandage, Jim Fergus a écrit un roman, vu du côté des femmes. Leur découverte d'un peuple aux coutumes subtiles est étonnante. Eloquente aussi, parce qu'elle dénonce les graves écarts du gouvernement américain vis-à-vis de ceux qu'il considérait comme des sauvages. A lire avant qu'il ne devienne un film.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
J'avais commencé (et pour ainsi dire fini) ce roman pendant mes vacances d'été, au mois de juillet. Avec ce doux plaisir de lecture, l'été... : à travers son journal, May Dodd nous fait simplement découvrir un vrai portrait de femme (aventurière...) au XIXe siècle.
Pour je ne sais quelle obscure raison, je me suis interrompue. Et là, il m'a fallu un temps immense pour me ré-immerger. Plus envie.
Pourtant l'histoire est vraiment sympa, bien contée, plus ou moins basée sur un fait historique. Mais je crois que je n'en voyais plus le bout... La fin est belle (et triste)...

Vous trouverez ici (clic) une analyse enthousiaste du roman. 

Morceaux choisis :
"Vu la façon dont j'ai été traitée par les gens dits "civilisés", il me tarde finalement d'aller vivre chez les sauvages."
"Les militaires sous-estiment l'acuité d'une oreille féminine."
"La vie est si imprévisible."
"Asile d'aliénés : le lieu où l'on crée les fous."
"L'amour n'est que pure folie et, je dois bien te l'avouer, mérite et les obscures demeures, et le fouet auquel les fous ont droit." (Shakespere)
"Y a-t-il plus délicieux qu'un amour condamné ?"

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27 septembre 2013

coup de coeur

Lebruitdesvagues

Le journal

parle de moi dans l'une de ses pages...

Pour en savoir plus, 
cliquez sur 
le lien ! 

***

mess_merci__ecrit_avec_une_plume_
à l'équipe de Création Fimo
de m'avoir choisie comme son coup de coeur cette semaine !

 

 

19 septembre 2013

partir à la recherche des circonstances...

Les gens blâment sans cesse les circonstances 
pour expliquer ce qu’ils sont.

Je ne crois pas aux circonstances.

Les gens qui font leur chemin dans la vie
sont ceux qui se lèvent le matin

et qui partent à la recherche des circonstances
auxquelles ils aspirent.

Et s’ils ne les trouvent pas,
ils les créent.

George Bernard Shaw

 

2013-047CollierLeBruitDesVaguesV2

 

Collier en pâte polymère
(technique du craquelé, transfert noir sur pâte nacrée, œil de Ste Lucie)

Et la version portée :

LeBruitDesVaguesIMG_20130913_184206


Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter
 

17 septembre 2013

cerf-volant

« L’imagination
sélève plus haut
que le meilleur cerf-volant.  »

une citation de Lauren Bacall

LeBruitDesVaguesIMG_20130916_231201

Photo septembre 2013
(la fête du vent à Marseille - Cerf-volants)

15 septembre 2013

en furetant dans les rayons d'une librairie

Cet été, en furetant dans les rayons d'une librairie,
mes yeux sont tombés sur un "livre" pas comme les autres...
Un des ces objets particuliers,
dès lors que l'on possède l'œil acéré de la fimoteuse
en perpétuelle quête d'outils détournés...

C'est un livre qui s'intitule "Art thérapie : 100 coloriages anti-stress".
En réalité : un genre de cahier de coloriage.
Pour les "grands".
Que je me garderai bien de colorier !

Les motifs, dedans, sont ma-gni-fiques.
J'en ai transféré un sur une plaque de pâte claire,
que j'ai ensuite minutieusement colorisée.

Sur la 4ème de couv', il est écrit :
"Chacun y trouvera l'inspiration,
ainsi qu'un agréable support de concentration et de relaxation.
Détendez-vous et retrouvez le plaisir de créer".

47194489_10328113

Alors ?
J'ai suivi les préconisations de l'éditeur à la lettre.

2013-045CollierLeBruitDesVaguesV3

2013-046CollierLeBruitDesVagues

Colliers en pâte polymère 

Pour (re)voir la plaque entière avant sa découpe,
c'est par ici (clic)

***

Dès que je peux attraper une jolie demoiselle,
je la pare de ces bijoux pour vous les montrer portés...


Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter
 

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13 septembre 2013

une région à part

 

La Bretagne est une région à part, 
en France

une citation de Ronan Le Coadic

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IMG_20130714_092520

Photos été 2013

dont une ...avec ma serviette de bain,
devinez laquelle !    

;)

celte17

9 septembre 2013

c'est ça, la vie !

N'ayez pas peur des vagues
qui agitent votre âme...

c'est ça la vie !

Hwang Sok-Young

***

Il y avait cette jolie plaque de cachemire qu'il me pesait tant de découper...
La peur de tout gâcher...

Pourtant voilà :
j'ai décidé d'avancer quand même,
et toute une série de bijoux est née de ces précieuses arabesques.
Evidemment, le motif n'est plus visible dans sa globalité,
mais chacun des bijoux a pris ce côté unique qui me plaît tant...

Voici le tout premier d'une série que je vous dévoilerai bientôt...

2013-044CollierLeBruitDesVagues

Création en pâte polymère
Une autre vue ici (clic)

 

 


Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter

 

6 septembre 2013

dernière lecture : Suite à un accident grave de voyageur

d'Eric Fottorino

suite-a-un-accident-grave-de-voyageurs-de-eric-fottorino-936540945_ML
¬¬¬¬¬

 

Présentation de l'éditeur :

En septembre 2012, à quelques jours de distance, trois personnes se sont jetées sur les voies du RER, derrière chez moi, dans les Yvelines. Un vieillard, une mère de famille, un homme qui n’a pu être identifié. À la violence de leur mort a répondu le silence. Il ne s'est rien passé. Nul n’a désigné la souffrance par son nom. Une voix neutre a seulement résonné dans les haut-parleurs de la gare : "Suite à un accident grave de voyageur…" Nos vies ont pris un peu de retard. À cause de trois détresses qui n’ont jamais existé. 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
C'est court, bref, incisif. Comme une bonne grosse claque : ah... tu ne l'as pas vue venir, celle-là, mais elle fait mal, et laisse des traces. C'est pas bien, Monsieur Fottorino, de frapper les gens !
En fait, à peine fini "un territoire fragile" (qui déjà m'avait ébranlée, mais d'une toute autre façon...) je voulais retrouver les mots de cet auteur, qui me touche au plus profond. 
Ben là, bingo... 
Sauf que je bouillonne et que j'enrage ! Et que j'ai très envie de rétorquer à ce monsieur que c'est parfaitement injuste d'accuser les gens de cynisme, d'égoïsme et d'impassibilité. 
Peut-être ne suis-je pas comme "monsieur tout le monde" mais une de mes dernières résolutions a été de désormais ne plus suivre qu'au compte-gouttes les informations, parce que, trop souvent, elles m'arrachent des larmes. Je me sens tellement impuissante devant le malheur qui frappe les uns et les autres : les accidents, les actes de barbaries, mais aussi les "accidents graves de voyageurs", qui m'affectent au plus profond de mon être. Inévitablement, je pense aux familles des victimes, à leurs amis, à ceux qui les aiment. Au pourquoi de leurs gestes. La révolte et une profonde tristesse s'emparent de moi.
Refuser d'être quotidiennement le spectateur-obligé de tout ceci ne signifie pas ne rien ressentir, ne pas compatir. Me concernant, c'est tout le contraire. J'aime regarder les gens autour de moi. Et je les regarde ! Et, quand j'en ai l'occasion, je leur parle ou je les aide. Cela me permet de (sur)vivre en me donnant le droit de continuer à sourire à la vie. Et de continuer à voir ce qu'il y a de beau dans ce qui m'entoure.
Voilà, vous m'avez fâchée. Ah, c'est ce que vous vouliez, n'est-ce pas, faire réagir les gens... Et bien presque, si je n'aimais pas autant vos écrits, nous pourrions être brouillés... 

Un tas de raisons devraient vous encourager à lire ce très court récit (sauf si vous êtes un peu déprimé en ce moment...) : outre le fait qu'il nous fait sortir de nos gonds, nous bouscule, nous irrite, nous met face au mur, l'auteur nous rappelle, sans jamais pourtant nous faire la morale, que la condition humaine n'est pas la même pour tous, que les relations humaines se déshumanisent (surtout dans les grandes villes) au point de rendre les gens indifférents au malheur d'autrui. Pourtant, la communication n'a jamais été plus facile qu'à notre époque. Mais virtuelle, alors, la communication... 

Morceaux choisis :
«"Mal nommer les choses, jugeait Camus, c'est ajouter au malheur du monde". Ne pas nommer les choses, c'est nier notre humanité»
«L'expression trafic perturbé m'est apparue dans toute sa froideur. Officiellement, aucun être humain n'avait été perturbé. Le trafic, juste le trafic».
L'auteur en cite d'autres :
"N'ayez pas peur de penser".
"La vie, ça demande de l'encouragement". 

J'ai aussi trouvé très intéressant d'écouter l'auteur parler de son écrit :

4 septembre 2013

transparence

 

2013-038 v2

 

« Quand les mystères sont très malins,
ils se cachent dans la lumière.  »

(Jean Giono
dans Extrait du Ennemonde et autres caractères)

 

 LeBruitDesVaguesCollier2013-038v3

 

***

Régulièrement, le groupe Création Fimo organise des challenges à thème.

Celui qui paraît aujourd'hui sur le journal

37501153_p

est dédié à la transparence.

***

Voici le collier que j'ai proposé.
Une chance : le soleil était là,
m'épaulant dans ma quête de cette lumière douce
qui passerait à travers mes perles...

LeBruitDesVaguesCollier2013-038

Collier en pâte polymère

3 septembre 2013

dernière lecture : pêcheur d'Islande

de Pierre Loti

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¬¬¬¬¬

Résumé du texte :
Pêcheur d'Islande est un roman français de Pierre Loti paru en 1886 et qui fut le plus grand succès de son auteur.
Le roman est celui de la passion d'une jeune bretonne issue d'un milieu aisé, Gaud Mével, pour un marin-pêcheur de Pors-Even, Yann Gaos, de condition plus modeste, qui part régulièrement pour de longues campagnes de pêche en Islande.
Exilée à Paris avec son père, ancien pêcheur enrichi, Gaud revient dans son pays natal de Paimpol et tombe amoureuse de Yann au cours d'une noce. Mais celui-ci doit repartir, comme chaque année en Atlantique Nord de février à fin août. A son retour, Gaud ne parvient pas à s'ouvrir à Yann qui se comporte avec beaucoup de distance vis-à-vis d'elle et ce n'est que lors de la troisième année qu'ils se marient, juste avant le départ d'Yann. 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Je l'ai lu très vite, comme je l'avais fait de "l'herbe d'or", un roman de Pier Jakez Hélias, traitant aussi de la mer, de la Bretagne. 
Là encore comme envoûtée : par des paysages que je reconnais, et que j'aime, par des caractères qui sont encore ceux des anciens, là-bas, des tournures de phrases, si particulières. 
Et puis la mer et toute cette ambiance à part. 
Il me semble que je baigne là-dedans, que j'y retrouve mes marques. Et j'aime, évidemment... Profondément.

IMG_20130630_194952

Et puis, c'est drôle... Cette lecture, je l'ai faite pour tester "une liseuse" qui, au passage, m'a semblé un outil merveilleux. J'en vois déjà d'ici qui ouvrent de grands yeux ronds et effarés, car ceux qui me connaissent savent quelle adoration j'ai pour les livres-papier, ce d'autant plus lorsqu'on connaît mon métier ou qui m'aura vue fureter des heures dans une librairie ou une bibliothèque... 

Ce premier livre, je l'ai choisi "libre de droits" (gratuit en téléchargement), et cela m'a amenée à penser que finalement, outre le confort de lecture qu'apportent les liseuses (pour qui, comme moi, a un mal fou à lire lorsque la lumière baisse trop, le soir...), cette gratuité est une magnifique opportunité pour la (re!)découverte d'excellents classiques et autres romans qui ont plus de cent ans : Le portrait de Dorian Gray, Nana, Le fantôme de l'opéra, et mille autres perles enfouies sous le nombre incalculable de romans qui sont édités chaque année !
Pour cette lecture-ci, cet objet ultra-moderne m'aura propulsée dans un passé oublié, et pourtant pas si lointain. Et qui, j'en suis certaine, coule encore dans mes veines...

Morceaux choisis :
" Le soleil fait tout le tour, tout le tour, disait-il en promenant son bras étendu sur le cercle lointain des eaux bleues. Il reste toujours bien bas, parce que, vois-tu, il n’a pas du tout de force pour monter ; à minuit, il traîne un peu son bord dans la mer, mais tout de suite il se relève et il continue de faire sa promenade ronde. Des fois, la lune aussi paraît à l’autre bout du ciel ; alors ils travaillent tous deux, chacun de son bord, et on ne les connaît pas trop l’un de l’autre, car ils se ressemblent beaucoup dans ce pays. "
" Ils se parlaient bas, bas, comme par crainte d’effaroucher les instants qui leur restaient, de faire fuir le temps plus vite. Leur causerie avait le caractère à part de tout ce qui va inexorablement finir ; les plus insignifiantes petites choses qu’ils se disaient semblaient devenir ce jour-là mystérieuses et suprêmes…"
" Et demain ils partaient tous pour l’Islande ! Seule dans sa belle chambre, où entrait le jour blanchâtre de février, ayant froid, assise au hasard sur une des chaises rangées le long du mur, il lui semblait voir crouler le monde, avec les choses présentes et les choses à venir, au fond d’un vide morne, effroyable, qui venait de se creuser partout autour d’elle. Elle souhaitait être débarrassée de la vie, être déjà couchée bien tranquille sous une pierre, pour ne plus souffrir... Mais, vraiment, elle lui pardonnait, et aucune haine n’était mêlée à son amour désespéré pour lui..." 

***

Le site "biblio monde" fait une très belle analyse de lecture du roman que je  vous livre ici : 
Une évocation de ces marins bretons qui s’en allaient plusieurs mois pour pêcher dans les eaux de l’Islande. Le roman décrit trois campagnes de pêche successives (1883-1885) sur fond d’une intrigue amoureuse. Publié en 1886, c’est le grand succès d’édition de l’écrivain voyageur Pierre Loti.
Entre Gaud, fille d'un gros commerçant de Paimpol, et Yann, le pêcheur, il y a bien des obstacles : la différence des conditions et des fortunes, bien sûr; mais aussi la timidité farouche du jeune homme, de ceux qu'on nomme les « Islandais » parce que, chaque année, leurs bateaux affrontent, durant des semaines, les tempêtes et les dangers de la mer du Nord. C'est l'histoire d'un amour longtemps jugé impossible que nous conte ce roman, publié en 1886, et depuis lors redécouvert et admiré par plusieurs générations. Mais c'est surtout un grand drame de la mer, et l'une des expressions les plus abouties de ce thème éternel. Marin lui-même, Pierre Loti y déploie une poésie puissante, saisissante de vérité, pour dépeindre la rude vie des pêcheurs, l'âpre solitude des landes bretonnes, le départ des barques, la présence fascinante et menaçante de l'Océan.
Pêcheur d'Islande est un livre de pudeur, de non-dit, de résistance à tout aveu... Rien de conventionnel ni d'insipide dans cette aventure humaine... La force des caractères, la violence retenue, la simplicité même de l'action font échapper au mélodrame pour veillées des chaumières. Et le rôle de la mer est tellement énorme qu'il atteint au tragique et s'y maintient jusque dans les scènes les plus familières. Ce n'est pas un feuilleton de commande, une habile mise en œuvre circonstancielle d'une expérience qui vaut qu'on en tire parti, mais une déchirante confession de l'auteur à travers des personnages qui se sont imposés à lui comme ses plus fidèles truchements. Car on ne saurait nier que Pierre Loti s'est engagé totalement lui-même dans son roman. Dans Pêcheur d'Islande, la mer commande de bout en bout, ne se laisse pas oublier un instant. Il s'agit bien d'un roman marin.

IMG_20130714_091355 

***

Les marins d'Islande ne partaient pas seulement de la Bretagne...
Pour ceux que cela intéresserait,
 il y a ici (clic) un article très bien documenté sur cette pêche si dangereuse et dévoreuse d'hommes.

***

Les photos qui illustrent cet article ont été toutes deux prises en Bretagne :
la première dans le Nord-Finistère, voilà quelques années,
et la seconde cet été à Bénodet (Sud-Finistère)


Si vous ne possédez pas de liseuse, vous pouvez également télécharger gratuitement et en toute légalité ces romans sur votre ordinateur :

Pêcheur d'Islande en ligne ici (clic) (reproduction de l’édition de Calmann-Lévy, 1886) ou, pour les plus paresseux : le livre audio gratuit ici !
Le portrait de Dorian Gray
Nana
Le fantôme de l'opéra

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