et voilà !
En broche,
tout simplement.
ça vous plaît ?
Création en pâte polymère,
avec serti en perles de rocailles
pour les explications du serti, c'est par ici
et pour le hidden magique, c'est par là
dernière lecture : Le cas Sneijder
de Jean-Paul Dubois
¬¬¬¬¬
Présentation de l'éditeur :
Victime d’un terrible, et rarissime, accident d’ascenseur dans une tour de Montréal, Paul Sneijder découvre, en sortant du coma, qu’il en est aussi l’unique survivant : sa fille bien-aimée, Marie, est morte sur le coup avec les autres passagers. Commence alors pour Paul Sneijder une étrange retraite spirituelle qui le conduit à remettre toute son existence en question. Sa femme (qui le trompe), ses deux fils (qui le méprisent), son travail (qu’il déteste, et qu’il finira par quitter), tout lui devient peu à peu indifférent. Jusqu’au jour où, à la recherche d’un job, il tombe sur l’annonce qui va lui sauver la vie : il devient promeneur de chiens pour l’agence DogDogWalk… "Le cas Sneijder" est un livre bouleversant sur un homme qui refuse de se résigner à la perte de sa raison de vivre. Mais ce roman plein de mélancolie est aussi une comédie saugrenue dans laquelle Jean-Paul Dubois donne libre cours à la fantaisie la plus débridée : entre une esquisse d’une Théorie générale des ascenseurs, la description d’un adultère qui n’échappe pas au grotesque et une plongée dans le monde des promeneurs de chiens, l’auteur d’ " Une vie française " affirme à nouveau son goût pour l’humour noir.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Il y a cette première page, impressionnante, prometteuse.
J'aurais sans doute dû en rester là. Je n'ai pas pu.
Parce que, cette curiosité qui me caractérise, et qui souvent m'impose de chercher plus loin. Je n'ai pas réussi à lâcher ces pages, qui pourtant ne m'emballaient pas vraiment... Impossible de laisser tomber cet homme blessé, je voulais savoir... Jusqu'où... Son chagrin, ses remords(?), sa lâcheté, son humanité, sa petite mort.
Maintenant, je sais (presque !) tout sur les ascenceurs,
Maintenant, donc, je monte les quelques étages vers mon bureau à pied,
Maintenant, je regarde mon petit chien d'un autre oeil.
...Et je ne suis pas plus avancée.
Le fameux passage, que j'ai tant aimé :
"Je me souviens de tout ce que j'ai fait, dit ou entendu. Des êtres et des choses, de l'essentiel comme du détail, fût-il mièvre, insignifiant ou superfétatoire. Je garde, je stocke, j'accumule, sans discernement ni hiérarchie, m'encombrant d'un accablant fardeau qui en permanence travaille mon âme et mes os. Je voudrais parfois libérer mon esprit et me déprendre de ma mémoire. Trancher dans le passé avec un hachoir de boucher. Mais cela m'est impossible. Je ne souffre ni d'hypermnésie ni d'un de ces troubles modernes du comportement solubles dans le Bromazepam. Je crois savoir ce qui ne fonctionne pas chez moi. Je n'oublie rien. Je suis privé de cette capacité d'effacement qui nous permet de nous alléger du poids de notre passé. En le retaillant saison après saison, en lui donnant une forme acceptable, nous nous efforçons de le cantonner dans des domaines raisonnables. C'est la seule façon de lutter contre cette fonction d'enregistrement envahissante et destructrice. Mais quelle que soit l'ampleur de nos coupes, année après année, tel un lierre têtu et dévorant, lentement, notre mémoire nous tue."
Et, comme bientôt à chaque fois, la découverte d'un auteur.
Un véritable personnage de roman, devrais-je dire !
un cadeau...
« Le cadeau, dira-t-on, n'a rien de somptueux,
mais venant d'un ami, tout nous est précieux. »
(une citation de Théocrite)
***
J'espère que ce cadeau-ci vous plaira...
En tout cas, de mon côté,
cela m'aura fait plaisir de vous l'offrir !
Il s'agit d'une méthode assez rapide que j'utilise la plupart du temps pour sertir mes cabochons.
Il y en existe bien sûr des plus abouties,
mais celle-ci se révèle solide, et n'est pas bien compliquée...
Les explications, en détail :
Matériel :
- 1 motif en pâte polymère, que vous désirez sertir de perles de rocailles. Choisissez-le soigneusement, ce travail demande du temps, autant sélectionner les plus beaux motifs ! Vous pouvez utiliser n'importe quelle forme, mais commencez peut-être par des motifs plutôt arrondis,
- une machine à pâte (si vous n'en avez pas, un rouleau peut très bien faire l'affaire !)
- du scrap, dans les tons du motif, pourquoi pas les chutes de votre hidden, comme ici ? (le scrap est le mélange des restes de pâte),
- des perles de rocailles assorties à votre pâte (ici, deux couleurs pour deux rangées de perles, mais vous pouvez bien sûr préférer ne faire qu'une rangée, ou trois, avec toutes les couleurs à votre goût !
- du fil de fer plutôt fin
- des ciseaux
- du vernis qui sera étalé avec un pinceau,
- du scélofrais, si vous le souhaitez.
Etape 1 :
Passez votre scrap dans la machine à pâte (grosse épaisseur).
Vous devrez obtenir une plaque suffisammant grande pour vous permettre de déposer votre motif entièrement sur la plaque,
+ une bordure d'environ 4 millimètres.
Découpez au ciseau autour de votre motif, en laissant bien cette bordure de 4 millimètres,
Avec du scélofrais (ou non...), lissez, du bout des doigts, très délicatement, le contour du motif pour bien le faire adhérer à la plaque de dessous et, si vous le souhaitez, arrondissez les arêtes de votre motif.
Etape 2 :
Coupez une longueur d'une vingtaine de centimètres dans votre fil de fer. Nouez une perles sur un des bouts, ce qui vous évitera de perdre toute une aiguillée de perles déjà enfilées par maladresse...
Commencez à enfiler vos perles sur une petite longueur, puis faites les adhérer délicatement sur le contour du motif. Procédez ainsi jusqu'à en faire le tour complet.
Une fois le tour réalisé, repassez votre fil dans quelques perles, tirez sur le deux bout du fil de fer pour qu'il soit relativement tendu, puis coupez le bien à ras des deux côtés (inutile d'essayer d'arrêter votre fil, avec la cuisson, ça ne devrait pas bouger).
Du bout des doigts, faites adhérer vos perles en leur donnant la plus jolie forme possible (sans tout écraser ! Il faut le faire très délicatement).
Etape 3 :
Renouvelez la même opération si vous souhaitez mettre deux rangs à votre serti.
Rectifiez le contour en pâte polymère s'il le faut (coupez le surplus, lissez les bords, profitez-en pour mettre un peu de cire à dorer, bref : peaufinez vos finitions... De mon côté, je ressors mon morceau de scélofrais pour lisser proprement)
Vous pouvez donner une forme bombée à votre projet, ou encore faire adhérer à l'arrière votre système d'attache. Bref, à mon avis, vous pouvez tenter tout ce qui vous passe par la tête !
Etape 4 :
Mettre au four et cuire de la manière habituelle.
Une fois refroidi, commencez par mettre une première couche de vernis sur votre serti en perles de rocailles, ce qui solidifiera leur adhésion au bijou. Laissez sécher.
Je vous conseille une seconde couche, mais là, c'est à vous de voir : si les rocailles que vous avez choisies sont à facettes, peut-être perdront-elle de leur éclat.
Profitez-en pour vernir l'ensemble de votre bijou, si vous le souhaitez.
A vous de jouer !
***
Et puis, comme à chaque fois,
un lien vers Le bruit des vagues sur votre blog, si vous utilisez ce tuto, serait bienvenu !
;)
entre acidulé et acide, il y a tout un monde
Ces bijoux-ci,
je les qualifierais plutôt d'acidulés...
(tendrement acidulés)
(quoi, c'est pas compatible ?)
Colliers en pâte polymère
Une création récente
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ?
N'hésitez pas à me contacter
dernière lecture : La femme au miroir
de Eric-Emmanuel Schmitt
¬¬¬¬¬
Présentation de l'éditeur :
Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale du début du siècle, Anny Lee à Los Angeles de nos jours. Trois destins, trois aventures singulières, trois femmes infiniment proches tant elles se ressemblent par leur sentiment de différence et leur volonté d'échapper à l'image d'elles-mêmes que leur tend le miroir de leur époque. Tout les éloigne de ce que la société, leur entourage, les hommes ont décidé à leur place. Anne la Flamande ressent des élans mystiques qui l'entraînent vers le béguinage. Hanna, une des premières patientes d'un disciple de Sigmund Freud, enfreint tous les codes familiaux et moraux de son temps. Anny, dont le talent annonce une fulgurante carrière d'actrice, pourrait se révolter contre le modèle hollywoodien. Egalement insoumises et rebelles, laquelle trouvera, et au prix de quels combats, sa vérité et sa liberté ? Or, de manière inattendue et par une suite de hasards objectifs ménagés par l'auteur avec une habileté extrême, ces femmes vont devenir, par delà le temps, les héroïnes d'un seul et même roman.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
C'est très étonnant : cette fois-ci, j'ai un mal fou à peser le pour et le contre. On va dire que mon intérêt (partant de très bas, j'ai d'ailleurs failli fermer le roman et ne pas poursuivre...) est allé crescendo au cours de ma lecture, avec une fin qu'il m'aurait été douloureux de ne pas connaître.
J'ai aimé cette idée que l'estime de soi ne passe pas par le miroir (ceci prenant tout son poids l'âge avançant...).
J'ai aussi aimé ces femmes "différentes", un peu solitaires, à la fois fortes et fragiles, proches de la nature, qui, au cours de ma lecture, m'ont bien souvent semblées en résonnance avec mes propres ressentis.
Pourtant : beaucoup de clichés, avec des passages souvent un peu "gnan-gnan" ...Je ne saurais trop dire : un des ingrédients n'a pas vraiment pris (mais il s'en est fallu de peu).
Ce roman reste une lecture plutôt agréable, à mon avis destinée à un public féminin (bienveillant...). Pour vos vacances d'été, mesdames ?).
Ah...
Et ce portrait de Tamara de Lempicka : "Girl with gloves" en couv', quelle bonne et belle idée !
J'ai toujours été sous le charme de cette artiste peintre, belle et inspirée, l'incarnation du féminin : « Une lumière à la manière d'Ingres, du cubisme à la Fernand Léger, avec du rouge à lèvres Chanel ».
Elle aurait probablement pu être une de ces femmes au miroir...
Morceaux choisis :
"Notre pensée ne se résume pas à ce que nous en apercevons ou nous en disons. Nous avons des couloirs secrets derrière les murs, des placards dissimulés, des tiroirs latents ; là, nous accumulons parfois des griefs, des ambitions, des peurs. Tout va bien jusqu'au jour où la protection saute, où ça gicle, où ça sort"
"La réalité, c'est le rêve qui revient le plus souvent."
"As-tu remarqué ce prodige ? On ignore un mot pendant des années puis, une fois qu'on y prête attention, on l'entend partout et constamment".
"Inconcevable de partager l'essentiel sans se fondre dans la nature. (...) Pour réfléchir, il lui fallait l'étreinte de l'air frais, la glaise sous ses orteils, l'herbe dans ses doigts, le ciel comme horizon sur lequel s'inscrivaient ses pensées, un bain de lumière que ce fût celle du soleil ou de la lune."
"Un don, c'est exécuter spontanément ce que les autres doivent apprendre"
"Qu'est-ce qui est le plus difficile ? Souffrir de faire ce qu'on n'aime pas ou souffrir pour faire ce qu'on aime ? "
("Pardon ?")
"Avant, elle aimait le monde par routine. Aujourd'hui, elle l'aime avec urgence, intensité. "
"Dans les actes quotidiens, nous glissons de multiples adieux car nous avons souvent le sentiment que quelque chose s'évanouit qui ne revienda pas. Chaque jour recèle un accueil et un au revoir. L'éclair présente la première fois et son revers. Dans ce scintillement, on décèle l'éternité."
Et l'auteur, comme toujours, sait très bien parler de son texte...
ultra-light
Celui-là, c'était vraiment pour le plaisir...
(il est minuscule,
mais alors,
combien je l'adore !)
Collier en pâte polymère,
avec serti en perles de rocailles
Bon, dès que j'ai un petit moment (pendant mes congés ?),
je tente un petit tuto pour cette pose de serti.
ça vous dit ?
Une création récente
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ?
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hors saison
de toutes façons,
avec le temps qu'il fait,
on ne sait plus bien où l'on en est du côté des saisons,
alors...
(Une feuille automnale ?
Le cerisier, dans le jardin, est déjà tout jaune,
et a commencé à perdre ses feuilles...
C'est à n'y rien comprendre !)
Création en pâte polymère,
avec toujours la technique du hidden magique,
et serti en perles de rocaille
c'était pour tenter "autre chose"...
Collier en pâte polymère
La technique ?
une base en hidden magique,
puis des motifs imprimés dans la pâte crue,
puis l'usage de la pâte chewing-gum de Mathilde Colas,
puis une tentative de multicouches,
enfin un ponçage acharné
...bref, un peu tout ce qui m'est passé par la tête !
j'aimerais parfois savoir sculpter la lumière
"J'aimais lorsqu'il me parlait de la lumière.
Des moyens de la sculpter, de la modeler, de la diffuser autour d'un sujet
pour lui donner une âme.
Celle qui naît miraculeusement d'un rayon de soleil,
et celle que l'on ne peut créer que lorqu'il fait sombre."
Une citatation d'Eliette Abecassis,
dans "Et te voici permise à tout homme"
Collier en pâte polymère
avec serti en perles de rocaille