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Le bruit des vagues
bobin christian
28 mai 2010

dernière lecture : la femme à venir

de Christian Bobin

BobinChristianLaFemmeAVenir

Présentation de l'éditeur :
Albe est une petite fille de deux mois. Son père vend des assurances vie. Sa mère lit des manuscrits. Albe va encore grandir et apprendre la vie. Elle va découvrir une chose des plus essentielles et que beaucoup oublient : « Pour atteindre le lointain, il faut passer par le proche. Or le proche ne se laisse pas atteindre si aisément. »

Mon sentiment au sujet de ce roman :
J'aime... J'aime... J'aime : un peu, beaucoup, passionnément, à la folie !
(un roman que je laisserai dans mon sac à main, en tout cas quelques temps)
'Il" a dit : "J'écris comme je vis, c'est à dire au présent. Le présent revit ensuite et devient le présent du lecteur. Comme lecteur je ressens certains livres comme des cadeaux."
Quel beau cadeau, encore, vous m'avez fait aujourd'hui, merci...

Morceaux choisis (mon dieu, comme c'est difficile de choisir ! à chaque page les mots sont uniques et précieux...) :
« Peindre, de sa façon à lui, c'est comme le pain sur la table ou l'eau sur la terre. C'est inventer une urgence, répéter sans fin un acte simple. C'est se nourrir des lumières qui sont partout dans les saisons, dans les allées du sang comme sur le visage sans ombre d'une enfant de deux mois. »
« Du temps passe. A vingt ans, on danse au centre du monde, A trente, on erre dans le cercle. A cinquante, on marche sur la circonférence, évitant de regarder vers l'extérieur comme vers l'intérieur. Plus tard, c'est sans importance, privilège des enfants et des vieillards, on est invisible. »
« C'est le malheur qui fait les vrais peintres. La joie donne des couleurs bien trop pâles, à la rigueur des aquarelles, des papiers peints, mais certes pas de grands oeuvres, n'est-ce pas ? »
« On dirait que les mots éveillent un chagrin, et les changent aussitôt en colère. »
« (Le cheval) ne bouge pas. Il attend. Il attend une poignée d'herbes, la fin du monde, l'ouverture des barrières. »
« Ce n'est pas compliqué, la vie. Il suffit de trois fois rien. »
« La lecture, c'est pratique, ça vous prend dans ses bras et ça vous emmène toute légère jusqu'au sommeil, jusqu'à l'oubli. »
« Il y a une méchanceté dans le coeur, si enfoncée qu'on ne pourrait l'enlever sans mourir aussitôt. On appelle ça le désir. »
« Ce qui est vraiment dit, ce n'est jamais avec des mots que c'est dit. Et on l'entend quand même. Très bien. »
« Le ciel d'été. La grande fleur nocturne du ciel d'été. On se promène là-dessous comme sous les grands plafonds de l'enfance. »
« On s'enferme sagement(...). Chacun dans son coeur plié en quatre. Demain, on le dépliera. On verra ce qui était caché dedans. Peut-être tout. Peut-être rien. Ce soir, ça ne compte pas. Il y a des soirs comme ça.
« Il y a deux manières de mentir. On peut inventer. On peut dire aussi la vérité en passant, d'une voix menue, comme une chose parmi tant d'autres sans importance. C'est la plus élégante façon de mentir. »
« Ils ouvrent la fenêtre sur un ciel talentueux, rose et gris, avec des passages orangés. »
« Voyager, c'est une fête : on met la clef sous la porte, on se laisse à l'intérieur. On se donne rendez-vous à l'étranger. On regarde les rues, le ciel et les maisons. On se regarde soi-même dans les vitrines, étonné d'être où l'on est - c'est à dire ailleurs. On a changé. On est aussi neuf que ce que l'on voit. »

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27 décembre 2009

Dernière lecture

La lumière du monde

bobinChristianLaLumiereDuMonde
Christian Bobin

Présentation de l'éditeur :
Paroles réveillées et recueillies par Lydie Dattas.

Mon sentiment au sujet de ce recueil :
Un recueil facile à lire, avec des passages plus ou moins intéressants.
Certains pourtant essentiels, très beaux.
C'est spécial, apaisant, philosophique. Aucune action, pourtant. Pas d'histoire non plus. Juste un moment de réflexion.
Une fin beaucoup trop longue ! D''ailleurs, je n'ai pas fini, j'ai effeuillé, picoré. Et je me suis nourrie.
Se dire que ce n'est pas écrit par Christian Bobin lui-même. Peut-être aussi à consommer tout doucement (et non goulûment, comme je le fais en ce moment de ses romans...)
Et puis une référence constante au christ qui ne m'a pas plu.
Pourtant...

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16 décembre 2009

Dernière lecture

La folle allure
bobinChristianLaFolleAllure
de Christian Bobin

Présentation de l'éditeur :
Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos coeurs, la joie avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage, chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons nous, cavaliers sur un chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste et la beauté parfois nous brûle,comme une branche basse giflant notre visage et la beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux sautant à notre gorge.

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9 décembre 2009

C'est beau, une rencontre, non ?

"Quelque chose avant sa venue le pressent.
Quelque chose après sa venue se souvient de lui.
La beauté sur la terre est ce quelque chose.
La beauté du visible est faite de l'invisible tremblement des atomes
déplacés par son corps en marche."

Voilà, j'ai rencontré Christian Bobin.
Et de cette rencontre est né un très grand amour !

DSC04049

photo novembre 2009

28 novembre 2009

Dernière lecture

Geai
BobinChristian_Geai
de Christian Bobin

Présentation de l'éditeur :
"Geai était morte depuis deux mille trois cent quarante-deux jours quand elle commença à sourire."

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