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Le bruit des vagues

2 avril 2010

Ah !

Cette fois j'en suis sûre :
le printemps sera bientôt là.

Pour preuve ?
l''invasion des fourmis dans ma cuisine.
Elles n'y apparaissent qu'en ce glissement de saisons :
trop tôt pour être dehors, mais déjà en alerte, à l'intérieur.

fourmi_by_math

Ceci est l'une des joies annuelles d'habiter une très vieille maison, à la campagne, avec des murs en pisé...

Nous avions eu le droit, une année, à un couple d'hirondelles qui avait fermement décidé de loger chez nous, à l'intérieur de la maison : elles rentraient par une fenêtre pour sortir par une autre, effectuant là un véritable ballet, une ronde, qui durait, durait, le temps d'un éclat de rire, d'un émerveillement, d'une stupéfaction, pour finalement s'installer sur des tuyaux, bien en hauteur, dans la chaufferie.
Difficiles à déloger, mais spectacle inoubliable !

Et puis, une autre fois, une chauve-souris, accrochée au plafond, dans le couloir. Il faisait jour. Elle dormait, alors...
...un ou deux lézards, aussi, dans le buffet,
Et puis, moins drôle, des mouches, souvent, avec le haras, à seulement quelques mètres de la maison...

C'est notre vie, ici.
Et puis, surtout, c'est de ma faute : je suis incapable de fermer portes et fenêtres dès qu'un rayon de soleil pointe le bout de son nez. J'entends les chevaux hennir, je respire, et la lumière, alors, est tellement douce...

Quant à exterminer la colonie de fourmis, dans la cuisine, cela me fend le coeur...
Il faudra bien pourtant,
parce que fermer mes fenêtres ne servira pas à grand chose...


(photo par Mathilde)

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1 avril 2010

'Fait gris...

'Fait froid.

cheval_blanc_dans_la_brume
Photo hiver 2010

31 mars 2010

dernière lecture : des hommes

de Laurent Mauvignier

MauvignierLaurentDesHommes

Résumé :
Ils ont été appelés en Algérie au moment des "événements", en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois il suffit de presque rien, d'une journée d'anniversaire en hiver, d'un cadeau qui tient dans la poche, pour que, quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier.

Mon sentiment, au sujet de ce roman :
C'est un livre encensé par la presse.
Moi je dirais que l'auteur a le don de tourner longtemps autour du pot avant d'en venir au fait, et ça, franchement, ça m'agace. En tout cas dans la première partie du roman. Après, le rythme est tout autre...
Sinon, le thème (que dis-je, le sujet lui-même de la guerre d'Algérie) est si peu abordé que cela fait du bien que, pour une fois, soit évoqué ce que taisent si bien ceux de la génération de nos parents. Eux ont vécu ces évènements, qui les ont profondément marqués, je le sais : j'ai un tonton bien plus bavard que mon père ne l'était sur le sujet... Des personnages presque réels, les conversations, quasi tangibles, l'horreur de la guerre qui tombe sur la figure de ces jeunes hommes en les sidérant. Oui, l'écriture est belle, sûrement, le récit impossible à abandonner, la vie de ces hommes si émouvante....
Mais laissez-moi préférer des sujets plus joyeux, en tout cas moins graves. Si je n'ai pas aimé, cela ne vient que de moi : la cruauté des hommes me fait mal, même dans un roman...

Morceaux choisis :
Voilà, il est là, sur les quais de la Joliette. On a écrit à la craie le numéro de son régiment sur son casque. Il est fatigué, il n'a pas dormi. Il espère dormir et pourtant il faut encore supporter cette fatigue et l'agitation autour de lui, dans son unité, toutes les unités qui vont embarquer ce soir et que quelques badauds seulement viennent voir de loin, jetant à peine quelques au-revoir, sans plus, comme de la mie de pain aux poissons et aux oiseaux du port.
Il peut écrire ça : ça va. Il peut aussi demander comment va la famille, ce qui arrive chez eux (...) et il insiste pour qu'elle lui raconte des détails, des discussions, mais aussi des anecdotes sur la vie dans le bourg et aussi des nouvelles d'autres gars partis comme lui défendre la paix avec des fusils mitrailleurs et des rangers, sauver le pays dont lui n'avait pas vraiment compris qu'il était en danger, vu qu'il ne s'y passe rien et qu'on s'y ennuie à crever.
Il se demande si une cause peut être juste et les moyens injustes. Comment c'est possible de croire que la terreur mènera vers plus de bien. Il se demande si le bien.

30 mars 2010

Episodes

Un même regard, un même paysage...
au fond du jardin, le massif de la Chartreuse, majestueux,
surtout certains soirs où la montagne et le ciel tout entiers deviennent rose pâle :
la Sure y est mouvante au gré des heures et des saisons...

La_sure_image_04La_sure_image_03La_sure_image_02La_sure_image_01

Clarélis propose de saisir ces modulations au fil de temps.
Vous aussi pouvez participer !
Pour en savoir plus, cliquez sur la bannière !

lien_clarelis

La_sure_image_05_palette La_sure_image_05

Photo prise hier soir.
(...et sans retouche couleur !)

28 mars 2010

Mais oui, bien sûr qu'on était là pour travailler !

...Ah bon ? Cela ne se voit pas ?

Objectif : étudier le "etching".
Bon, ok : en pointillé,
entre les rires,
les bons petits plats,
le monstrueux désordre,
les sujets sérieux,
les sujets pas sérieux,
le thé noir,
le thé vert,
les chouquettes et les verrines chantillyteuses d'Olga,
les 20 cuissons de plaques (dont une un peu "fumante"... )
le gâteau à la pomme ou celui aux amandes-qu'avait-toute-une-histoire-de-Crème.

Et nous y sommes parvenues, figurez-vous (...enfin pas toutes, juste les plus studieuses ! Cherchez pas, sur les photos, cela ne se voit pas du tout...)

rencontre_fimo_mars2010_mat_riel2 rencontre_fimo_mars2010_etching1rencontre_fimo_mars2010_etching2 rencontre_fimo_mars2010_mat_riel1

Vous reconnaîtrez Crème, Gadouille, Tewee, Olga et Chifonie.

rencontre_fimo_mars2010_Gadouille rencontre_fimo_mars2010_Tewee

rencontre_fimo_mars2010_Creme rencontre_fimo_mars2010_Olga

rencontre_fimo_mars2010_Chifonie

...Avec, bien sûr, du orange pour Gadouille !
(ce que j'aime le plus, sur cette photo, c'est la couleur du bout des doigts...)

DSC04666

Manquaient (beaucoup !) Lulu et Sylvaine (mais je ne sais pas où elles se seraient installées, y'avait plus de place du tout sur la table !),
En fait, je crois qu'il nous manquait aussi une Nathalie, pour atteindre la perfection : j'avais repéré les bijoux de Nathalie-pluie-perle, et ceux de Nathalie-bijoux. avec cette technique du etching (...mais Olga aussi sait faire des merveilles !)

Enfin : d'autres photos de la rencontre ici et .

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27 mars 2010

Un bouclier ?

Trop féminin, alors, peut-être...

105BrocheBouclier

broche tout polymère

26 mars 2010

dernière lecture : mon amour, ma vie

de Claudie Gallay

GallayClaudieMonAmourMaVie

Présentation de l'éditeur :
Pa' croit au monde meilleur, il dit que la chance va revenir. Le terrain vague, au bord du périph', il l'a appelé Al'Bamo, le Paradis. En vrai, ça s'appelle rond-point de la Pologne. La bâche du cirque est trouée, il ne reste plus que deux tigres et une guenon. Il doit y avoir des endroits plus beaux que ceux-là, mais Dan, l'enfant du clan des Pazzati, n'en connaît pas. Il sait toutes les mauvaises choses qui guettent quand on est Rom, mais aussi les belles que la vie invente, le feu, les saucisses grillées, le regard de Mam' les rares fois où elle le serre contre lui. Mam', la reine des Pazzati, qui dit toujours que la pitié, ça tue les hommes.

Mon avis au sujet de ce roman :
Je suis sûre que c'est un excellent roman. Mais je n'ai pas aimé. Je suis pourtant allée (vite !) jusqu'au bout, fascinée. Mais dérangée, ô combien dérangée...
Je crois que c'est le sujet qui m'a troublée, la violence, l'enfance volée, la misère, cette vie d'errance. Tout... Mais l'écriture... Très réussi, très écoeurant. Seul le titre y est bucolique...
Une grosse claque.
Je vais m'en remettre...

Morceaux choisis :
Il y a des choses, on a envie de les faire, on ne les fait pas. C'est l'éducation. On se dit qu'on les fera quand on sera grand mais quand on est grand, on n'a plus envie.
Le mental, c'est ce qu'on a derrière les yeux quand on est gagnant.
Le bonheur, ça ne dure pas. C'est pour ça que c'est du bonheur.
C'est comme ça quand on n'envisage pas. Les choses nous tombent dessus sans qu'on ait pensé qu'elles puissent arriver.
C'est ce qui rend vivant. Aimer malgré tout. Sans rien attendre.
La pitié, ça tue les hommes.

25 mars 2010

Azur

Bien souvent je passe par ici.
Un signe de tête ou avec la main.
Le vieux paysan me reconnaît. Oui, évidemment : chaque matin je prends cette route pour me rendre au travail, et parfois je m'arrête, le souffle coupé, devant le paysage...
Et c'est là, bien souvent, que me revient cette chanson, "Santa Monica", celle où les gens des villes rêvent de vivre ici,

"Les paysans vont, rigolant tout bas,
de mille rides, sous leurs chapeaux de paille
Ils travaillent été et hiver
dans la chaleur et la poussière,
pour que ne meure pas leur terre
tranquillement sans ombre dans les yeux."

Parce que c'est lui, là, cet homme sur son tracteur.

Ce matin, dans l'un de ses prés, un poulain gambadait joyeusement.
Je me suis arrêtée.
"Azur", a-t-il dit, "c'est son nom".
Il lui fallait bien ça : l'immensité.

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photos mars 2010

24 mars 2010

Au moins on sait !

au moins là on sait
que ma cueillette d'été n'aura pas été vaine !

104Collier_verrePoli

Collier en pâte polymère
avec un petit morceau de verre poli par la mer...

23 mars 2010

Et regarder dehors...

depuis ta fenêtre

51169849

Photo souvenir de nos vacances, cet été
avec ma copine Marie-Claire

...Et avouez que c'était tentant !

été 2009

Si vous aussi voulez participer à cette rubrique,
consultez la règle du " jeu"... C' est par
ici !!!

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