peut-être bien, mais pas si facile que ça à réaliser !!!
(observez de plus près les motifs...)

Ces perles en cours de réalisation  vont être lissées, leurs formes améliorées, 
et les (jolies) traces de doigts que Morgane (10 ans) y a laissées seront effacées
pour donner naissance à un collier tout droit sorti de son imagination...

Plante grasse émergeant de son sommeil hivernal,
pensée sauvage première fleurie.
Notre jardin sort déjà de sa torpeur...

Lady Susan

de Jane Austen

Résumé :
Lady Susan, veuve plutôt joyeuse, scandaleuse et sans le sou, vient s'installer chez son frère Charles, un riche banquier. Arrivée depuis peu, celle-ci se met en tête de séduire Réginald, le beau-frère de Charles. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Malgré sa réputation, Lady Susan parvient à gagner l'amitié de Réginald, séduit par ses manières et sa conversation agréables... Réginald se laissera-t-il abuser, ou finira-t-il par voir clair dans le jeu de la dame ?
Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.

Mon avis :
Lady Susan est un court roman plein d'humour et de fantaisie construit sous forme de lettres. Difficile, au départ, de saisir qui écrit à qui et quel lien unit les personnages. Mais par la suite... on se délecte, en se demandant à quel moment la séduisante et intrigante Lady Susan va enfin se faire démasquer… L’écriture de Jane Austen est fluide, légère et simple. Ces échanges épistolaires, tout en restant franchement décalés (justement, cela est drôle…), sont intéressants, au point que l’on voudrait qu’ils nous tiennent en haleine encore un peu…

Un bon mot de l'auteur...
« La moitié du monde n'apprécie pas ce qui amuse l'autre moitié. »

On avait dit qu'on faisait un atelier polymère !!!
Alors ??? Que viennent faire ici bonbons et sucettes,
hein, je vous le demande ?

Ah ! ...ces enfants, si on ne surveille pas, hein...
Je vais en toucher deux mots à leurs parents, moi !

Ah ???
C'est de la fimo ???
Et ce sont mes filles qui bricolent avec leurs copines ???
Bon, ben j'ai rien dit, alors...

que l'on dévore, entre amis, pour l'apéro, une fougasse au basilic tout juste sortie du four... Et bien, puisque j'ai congelé un plein sac de basilic du jardin, que mes amies adorent cette fougasse, qu'elles ont toutes les deux fêté leur anniveraire cette semaine, et que l'on réserve une surprise à Emma, je crois que je peux faire une entorse aux règles...

Bon, allez : pour tout vous dire, ce sera là une de mes "tâches" pour participer au :

 "buffet surprise"...
superbement orchestré par Carol,
pour te souhaiter
 un très joyeux AnniVErsaiRE, emmanuelle !!!
gros bisous à toi...
(Ah, oui, je t'ai aussi préparé un petit plat dont tu raffoles, je le sais,
dans sa version "grands jours"...
Recette ici - photo ci-dessous... mmhhhh !!!)

Bon, de votre côté, peut-être attendrez vous cet été pour vous lancer dans cette préparation, moi vous l'avez compris, je ne peux plus attendre... Donc, les proportions : 650 g de farine - 1 sachet de levure de boulanger - 1 c. à soupe de miel - 1 c. à café de sel - 35 cl d'eau - 4 c. à soupe d'huile d'olives. Puis, pour la "farce" : 4 c à soupe d'huile d'olive - 1 bouquet de basilic - 2 gousses d'ail - sel. mélanger farine, levure, sel, miel - incorporer l'eau, l'huile et pétrir vigoureusement  à la main (pâte gluante) - laisser reposer pendant une heure (à température ambiante, recouvert d'un torchon - si ça ne gonfle pas, j'allume mon four, th 2, porte entrebaillée, et j'y glisse mon saladier plein de pâte...) - au bout d'une heure, former une boule et la déposer sur une plaque allant au four - laisser à nouveau gonfler pendant 30 mn - pendant ce temps, préparer la "farce" : mixer ensemble l'ail, l'huile, le basilic, le sel - ouvrir la pâte et étaler la mixture au basilic - replier et donner une forme arrondie à votre pâte - frotter le dessus avec le peu d'huile au basilic/ail qui pourrait rester - faire cuire environ 30 mn (surveiller).
Vous pouvez la garnir d'autres farces (tapenade; tomates séchées...), mais cette version a du tempérament, je peux vous l'affirmer, et plaît à beaucoup de monde, y compris aux plus petits... Présentée à l'apéro avec des petites sauces maison" (tapenades, caviar d'aubergine...), c'est un vrai régal !

"petits" gestes
qui touchent...

Naissances

Pierre Péju

Résumé

Une femme accouche dans une cellule devant des prisonniers qui, de voyeurs, se transforment peu à peu en témoins bouleversés. Cet enfant lui sera enlevé, et elle ne le verra plus jamais. Des années plus tard, une autre femme perd son bébé quelques jours avant le terme: « La vie battante, comme une pluie insouciante, et brusquement le vide. » Enfin, Pierre Péju raconte une naissance heureuse, exprime, comme on ne l'avait jamais fait, ce qu'un père ressent lorsque l'angoisse fait place au bonheur devant cet être « qui ne ressemble pas à quelqu'un d'autre, mais à lui-même, pour toujours, et avec une écrasante évidence ». À travers ces naissances, Pierre Péju évoque le miracle de la venue au monde et nous montre combien la vie et la mort restent indissociables.

Commentaire
L'intensité et la beauté de Naissances résident dans cette tension et dans cette scrupuleuse impuissance de l’humain. Caractère sacré des naissances, accomplissement d'un destin, un livre dur et sensible  (un commentaire de Pascale Arguedas, tellement juste...)

Citations
« Un cheval invisible galope dans le gris de l'aube. C'est le cœur battant, c'est le cœur emballé de l'enfant inconnu qui arrive sur moi à cette vitesse de cavalier fou. D'où vient-il ? Enregistré par des palpeurs disposés sur le ventre de celle qui accouche, ce cœur cogne et rebondit entre les parois de la salle de travail. L'enfant arrive. Je ne vois toujours rien. Ma femme subit depuis le matin une alternance de douleurs et de répits. Je suis tendu, attentif, mais je ne distingue toujours rien. »
« Il n'y a encore personne et brutalement le petit sera là. (...) Personne, puis brutalement celui qu'on a l'impression d'avoir toujours connu. » (Cette phrase a vraiment résonné en moi : elle décrit exactement ce que j'ai ressenti à la naissance de mon premier enfant : LA reconnaissance de celui qui est là, les yeux à la fois étonnés et grands ouverts sur sa vie à venir. Un petit être divin, mais qui est exactement lui : celui que l'on attendait.).

Collier crocheté en fil de fer,
boutons, et perles fabriquées en pâte fimo


Les vues sont disponibles
dans l'album n° 2 consacré à la polymère.
Les perles en polymère ont été fabriquées par Mathilde, 12 ans.
Elle a aussi choisi les boutons. Tout le reste est "finalisé" par sa maman (moi...)
(Pour du beau boulot au crochet / perles, allez donc jeter un oeil par ici)

qui traînent encore autour de ce qui fut, à son époque, une jolie ferme,
et qui est aujourd'hui une maison d'habitation "de caractère" (dauphinois...)

Plus aucune vigne aux alentours... Pourtant le vieux pressoir à vin est encore là, sous la grange, qui nous sert aujourd'hui de garage. Quant au tonneau, il trône juste à côté, pas prêt de bouger, tant il est imposant (il doit faire deux fois ma hauteur). Mais il n'effraie pas le moins du monde les enfants, qui adorent s'y cacher (en glissant une échelle à l'intérieur, bien sûr, qui leur permettra d'en ressortir !!!)

pour mon amie,
qui fête demain une année de plus...

joyeux AnniVErsaiRE, caRoL !!!