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Le bruit des vagues
29 juin 2015

4 mains

Avec Sonya, on se retrouve de temps en temps de plus en plus souvent,
pour explorer, ensemble, les possibilités de la pâte polymère, 
en échangeant nos techniques.
Sonya aime imiter les matières naturelles (en ce moment, le bois)
(technique qu'elle maîtrise magnifiquement, je trouve !)

tandis que les azulejos m'inspirent.

Nos deux matières associées nous ont toutes les deux un peu destabilisées,
nous obligeant à sortir de nos habitudes.
On pourrait penser qu'à 4 mains on travaille plus vite, 
Pour nous, c'est plutôt l'inverse, semble-t-il...

Voici le résultat de nos échanges
(Je vous laisse deviner qui a fait quoi !)

Association Sonya-Anne

Bijoux 2544

Photos Juin 2015

***

Je vous encourage vivement à aller visiter sa page FlickR,
Sonya est incroyable de créativité.
Vous en jugerez par vous même...

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27 juin 2015

dans l'infini

"Tout dit,
dans l'infini,
quelque chose à quelqu'un".

(une citation de Victor Hugo)

IMG_20150622_142348

Photo Juin 2015
Le lac de Monteynard,
avec l'envol d'un oiseau, et son ombre, sur la paroi de la montagne.
C'est minuscule, et c'est pourtant là que se trouve l'immensité...

11 juin 2015

dernière lecture : Le liseur du 6h27

de Jean-Paul Didierlaurent 

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5 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d'une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6h27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine ...
Dans des décors familiers transformés par la magie des personnages hauts en couleurs, voici un magnifique conte moderne, drôle, poétique et généreux : un de ces livres qu'on rencontre rarement.
"Peu importait le fond pour Guylain. Seul l'acte de lire revêtait de l'importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écœurement qui l'étouffait à l'approche de l'usine."
Jean-Paul Didierlaurent vit dans les Vosges. Le Liseur du 6h27 est le premier roman de ce nouvelliste exceptionnel, lauréat à deux reprises du fameux Prix Hemingway.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Bon ben voilà… Je vais ajouter ma pierre à l’édifice des lecteurs enthousiasmés par ce roman. Pour moi, Colin et Chloé (L’écume des jours) ont bien du se rencontrer dans ce genre d’histoire : un monde hostile où la poésie se débat pour exister. D’ailleurs, depuis le début, j’ai le sentiment qu’ici est le point de départ de leur rencontre…
Mais ça, c’est mon côté rêveuse à l’imagination galopante. 
Autant dire que dans ce roman j’étais donc parfaitement dans mon univers, avec une mention spéciale pour la description des faïences de Julie, très poétique. Mais j’ai aussi adoré l’immersion de Guylain (non non : le héros de notre histoire ne se prénomme pas Colin…) dans l’univers des retraités, et faire la rencontre de son ami Yvon, grand amateur d'alexandrins et de théâtre classique. 
C’est léger, sans l’être vraiment, tendre et pourtant incisif, avec cette fantaisie particulière qui sait quelle corde faire vibrer dans mon âme de lectrice acharnée.

 

Morceaux choisis :
"Avoir pour confident un poisson rouge impliquait de ne rien attendre d'autre de lui que cette écoute passive et silencieuse, même s'il croyait parfois déceler dans le filet de bulles qui sortait de sa gueule un début de réponse à son questionnement"
"Comment voulez-vous que le monde tourne droit si n'importe qui se met à écrire".
"Pour l'avoir déjà vécu, il savait qu'il existait une énorme différence entre vivre seul et vivre seul  avec un poisson rouge".
"Ses silences étaient pleins. Guylain pouvait s'y glisser comme dans un bain tiède."
« Les gens n’attendent en général qu’une seule chose de vous : que vous leur renvoyiez l’image de ce qu’ils veulent que vous soyez. »
"Car, quoi que l'on puisse penser, rien n'est jamais figé dans la vie."
"J'ajouterais enfin que depuis quelques temps, j'ai découvert qu'il existait sur cette planète un être qui avait le pouvoir de faire paraître les couleurs plus vives, les choses moins graves, l'hiver moins rude, l'insupportable plus supportable, le beau plus beau, le laid moins laid, bref, de me rendre l'existence plus belle."

"J'aime ce moment particulier, quand la planète semble suspendre sa course, le temps pour elle de faire son choix entre la lumière du jour naissant et le noir de la nuit qui se meurt. Je me dis qu'un jour peut -être, la Terre ne va pas reprendre sa rotation et s'immobilisera à jamais tandis que la nuit et le jour camperont chacun sur leur position respective, nous plongeant dans une aube permanente. Je me dis alors que, baignées de cette lueur crépusculaire qui donne un ton pastel à toute chose, les guerres seront peut être moins moches, les famines moins insupportables, les paix plus durables (...)"

Un passage un peu long (il y avait longtemps !). Une histoire dans l'histoire. Il y a juste à se laisser porter...
"Je les connais par cœur mes faïences. Malgré l'assaut journalier des coups d'éponge et des détergents, beaucoup sont restées éclatantes comme au premier jour et ont su conserver intacte cette glaçure légèremnet laiteuse qui nappe leur terre cuite. A vrai dire, celles-là m'intéresent peu. Leur trop grand nombre a fait de leur perfection une banalité sans attrait. Non, mes attentions vont plutôt aux éclopées, aux fendillées, aux jaunies, aux ébréchées, à toutes celles que le temps a estropiées et qui donnent à l'endroit, outre ce petit cachet vieillot que j'ai fini par aimer, une touche d'imperfection qui étrangement me rassure. "C'est dans les cicatrices des gueules cassées que l'on peut lire les guerres, Julie, pas dans les photos des généraux engoncés dans leurs uniformes amidonnés et tout repassés de frais, m'a dit un jour ma tante tandis que toutes deux briquions les carreaux à grands coups de peau de chamois pour leur rendre leur lustre d'antan. Je me dis parfois que le bon sens de ma tante mériterait d'être enseigné en faculté. Mes gueules cassées à moi témoignent qu'ici comme ailleurs l'immortalité n'exite pas. Parmi tout ce petit monde d'esquintées, j'ai bien sûr mes préférées, comme celle situé en haut à gauche du troisième robinet et dont l'éclat manquant dessine une jolie étoile à cinq branches ou cette autre à la brillance à jamais disparue et dont l'aspect étrangement terne contraste avec la pureté étincelante de ses congénères du mur nord."
8 juin 2015

comme le petit poucet : une pierre après l'autre...

2015-033CollierLeBruitDesVagues

Collier en pâte polymère,
avec serti (brodé main) en perles de rocailles

 

Bon...
et pour les petits curieux, la version "portée"
;)

2015-033CollierLeBruitDesVaguesV2

6 juin 2015

dernière lecture : Les fidélités

de Diane Brasseur

cvt_Les-fidelites_2562

1 etoile

Présentation de l'éditeur :
Quelques heures avant de partir fêter Noël en famille, le narrateur s’isole dans une pièce de sa maison et s’oblige à ne pas en sortir avant d’avoir repris sa vie en main. Depuis quelques mois, ce père de famille de 54 ans partage sa vie entre sa femme et sa fille à Marseille et sa maîtresse à Paris. Cette double vie ne lui ressemble pas. Il doit choisir. Doit-il quitter sa femme et refaire sa vie avec la jeune Alix comme tant d’hommes de son âge le font? Ou doit-il mettre un terme à cette relation pour préserver sa femme et sa fille, cette vie de famille qu’il aime tant? Enfermé dans cette pièce, il fait défiler les derniers mois: sa rencontre avec Alix, le sentiment d’une jeunesse retrouvée, ses premiers mensonges, sa culpabilité grandissante – l’installation dans une relation adultère. Beaucoup d’hommes se satisfont d’une double vie, mais pas lui: il aime sa femme, il aime Alix, mais pas l’infidélité.

Mon sentiment au sujet de ce roman :

J'avais lu des commentaires enthousiastes de ce récit, dont je m'étais fait une idée magnifiée. 
Franchement, se retrouver dans la tête de cet homme qui, sous prétexte d'être fidèle à l'une comme à l'autre (ou infidèle à l'une comme à l'autre), ne prend aucune décision pour trancher, et n'en prendra sans doute pas.
Cela s'appelle de la passivité. C'est une manière d'agir et de vivre me déplaît dans la vraie vie, je ne vois donc pas quel attrait pourrait avoir cet homme, même dans un roman, qui, à mon avis, n'apporte rien.

Morceaux choisis :
"Il y avait déjà la perspective de Noël. Les fêtes sont des caps comme les dizaines pour les anniversaires".
"J'espère que cette scène n'aura pas lieu, et c'est peut-être pour cela que je la joue, parce que rien ne se passe jamais comme on l'avait prévu, ou alors plus tard, bien plus tard".
"Je ne veux pas la faire souffrir. Certains jours, j'ai un poids sur le thorax, mais je ne fais pas d'insomnie. Au contraire, mon sommeil est profond, proche du KO."
"Quand je suis heureux je n'ose plus bouger. Je me fais penser au chien de ma grand-mère qui se transformait en statue quand le chat le léchait."
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3 juin 2015

dis moi : qu'est-ce que tu vois ?

"C'est l'oeil
qui fait la lumière".

une citation de René Barjavel,
dans "La faim du tigre"

2015-031BagueLeBruitDesVagues

2015-032BrocheLeBruitDesVagues

2015-030BagueLeBruitDesVagues

1 broche, 2 bagues
en pâte polymère

1 juin 2015

dernière lecture : Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

de Stephan Zweig

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3 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Scandale dans une pension de famille "comme il faut", sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un de ses clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée...
Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimé chez la fugitive.
Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'"Amok" et du "Joueur d'échecs", est une de ses plus incontestables réussites.

 
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Sur cette lecture, j'ai fait une erreur : je l'ai commencée, en même temps que j'ai visionné le film qui en a été tiré, avec Agnès Jaoui (que j'adore) dans un des premiers rôles. Ce film est superbe. Avec une seconde histoire qui vient porter la première (celle du roman, très bien restituée), et qui tient parfaitement bien la route. Alors deux histoires pour le prix d'une, évidemment, la concurrence est rude !
Bon... mea culpa : j'aurais tout de même pu avoir la patience de finir ma lecture avant d'engager le visionnage du film, parce que ce roman est franchement plutôt passionnant, si l'on se projette au début du XXe siècle, avec cette délicatesse venue d'une autre époque, et surtout une écriture qui sait à merveille entrer dans l'intimité des sentiments et décrire l'irrépressible folie d'une passion amoureuse.
Désuet, certainement, mais aussi intense et torride !
Alors je vous laisse face à votre prochain dilemme : lire ou visionner le film ? Parce que oui, je vais être très vilaine : vous permettre de cliquer, là, en bas de l'article !  
;)
 
Morceaux choisis :
"La vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière."
"Il n'y a que la première parole qui coûte"
"Quelle importance si on a eu un moment de folie, un seul !" Mais on ne peut pas se débarrasser de ce que nous appelons, d'une expression très incertaine, la conscience".
 
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