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Le bruit des vagues
6 juin 2015

dernière lecture : Les fidélités

de Diane Brasseur

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1 etoile

Présentation de l'éditeur :
Quelques heures avant de partir fêter Noël en famille, le narrateur s’isole dans une pièce de sa maison et s’oblige à ne pas en sortir avant d’avoir repris sa vie en main. Depuis quelques mois, ce père de famille de 54 ans partage sa vie entre sa femme et sa fille à Marseille et sa maîtresse à Paris. Cette double vie ne lui ressemble pas. Il doit choisir. Doit-il quitter sa femme et refaire sa vie avec la jeune Alix comme tant d’hommes de son âge le font? Ou doit-il mettre un terme à cette relation pour préserver sa femme et sa fille, cette vie de famille qu’il aime tant? Enfermé dans cette pièce, il fait défiler les derniers mois: sa rencontre avec Alix, le sentiment d’une jeunesse retrouvée, ses premiers mensonges, sa culpabilité grandissante – l’installation dans une relation adultère. Beaucoup d’hommes se satisfont d’une double vie, mais pas lui: il aime sa femme, il aime Alix, mais pas l’infidélité.

Mon sentiment au sujet de ce roman :

J'avais lu des commentaires enthousiastes de ce récit, dont je m'étais fait une idée magnifiée. 
Franchement, se retrouver dans la tête de cet homme qui, sous prétexte d'être fidèle à l'une comme à l'autre (ou infidèle à l'une comme à l'autre), ne prend aucune décision pour trancher, et n'en prendra sans doute pas.
Cela s'appelle de la passivité. C'est une manière d'agir et de vivre me déplaît dans la vraie vie, je ne vois donc pas quel attrait pourrait avoir cet homme, même dans un roman, qui, à mon avis, n'apporte rien.

Morceaux choisis :
"Il y avait déjà la perspective de Noël. Les fêtes sont des caps comme les dizaines pour les anniversaires".
"J'espère que cette scène n'aura pas lieu, et c'est peut-être pour cela que je la joue, parce que rien ne se passe jamais comme on l'avait prévu, ou alors plus tard, bien plus tard".
"Je ne veux pas la faire souffrir. Certains jours, j'ai un poids sur le thorax, mais je ne fais pas d'insomnie. Au contraire, mon sommeil est profond, proche du KO."
"Quand je suis heureux je n'ose plus bouger. Je me fais penser au chien de ma grand-mère qui se transformait en statue quand le chat le léchait."
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Commentaires
C
l'histoire que tu racontes fait en effet penser à de nombreux cas observés dans la "vraie vie" ... qui ne font pas vraiment envie de se mettre dans la tête de la personne en question, sauf peut-être pour comprendre un peu ses sentiments ? je retiens quand même le nom de l'auteure, merci pour ta lecture
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Le bruit des vagues
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