dernière lecture : Quand le requin dort
de Milena Agus
Présentation de l'éditeur :
Sardes depuis le Paléolithique supérieur, les Sevilla-Mendoza ignorent la normalité. Un père entiché de voyages lointains, une mère perdue devant la vie, une tante plongée dans des amours sans lendemain, un frère sourd à tout sauf à son piano. Celle qui décrit l'étrange et attachante ambiance familiale, avec une impassible candeur, est une adolescente engluée dans une liaison inavouable... Une liaison qu'elle cache à sa famille, où pourtant on parle d'amour et de sexe sans inhibitions. On y parle aussi de Dieu, dont on n'arrive pas à décider s'il existe ou pas. Plutôt qu'à lui, autant s'en remettre à la superstition pour affronter les dangers de l'existence. Celle-ci se déroule comme si on était dans la gueule d'un requin. Un requin qui vous enserre entre ses dents et vous empêche de vivre. On essaye d'en sortir quand il dort...
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Des passages très beaux (j'entends magnifiques), et d'autres très laids (terribles). C'est tout le paradoxe de l'écriture de Milena Agus. Des hommes mesquins et des femmes soumises, une vie "de merde" et pourtant incomparable.
C'est très spécial. A mon avis très (trop ?) ressemblant à la trame de "mal de pierre", où l'on retrouve les mêmes thèmes. Pas vraiment déçue, mais le rapport amoureux est décidément ici beaucoup trop "tordu" pour me plaire...
Morceaux choisis :
" Papa dit toujours que les démocraties occidentales, avec leur dictature économique, assassinent le tiers monde."
" Il y a des gens qui croient que s'ils allaient au Cap Horn et qu'ils s'assayaient au bout des rochers et qu'ils voyaient les deux océans qui s'affrontent, leur vie serait complètement changée. Moi je crois que tout est pareil partout ".
" Je regrette que l'amour ne soit pas seulement une question de phéromones, parce que alors je pourrais simplement prendre une douche et tu partirais".
" L'amour aussi, il faut du temps pour le digérer".
petites frivolités
plutôt orange ou plutôt mauve ?
envie
" (...) on a toujours envie de montrer ses trouvailles,
pour leur donner une réalité"
(Tracy Chevalier)
pendentif en pâte polymère
évoquant peut-être un petit tableau :
mains jointes autour d'un baiser promis ?
(Vos interprétations sont bienvenues !
Vos critiques aussi...)
Le collier sur son support est aussi visible ici (clic)
dernière lecture : prodigieuses créatures
de Tracy Chevalier
Présentation de l'éditeur :
Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces 'prodigieuses créatures' dont l'existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique. Celle-ci, exclusivement composée d'hommes, la cantonne dans un rôle de figuration. Mary Anning trouve heureusement en Elisabeth Philpot une alliée inattendue. Cette vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l'accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d'une rivalité, elle reste leur meilleure arme face à l'hostilité générale.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Il y a des titres de romans "à priori" pas attirants...
Heureusement, je ne me suis pas fiée à ma première impression !
Ce roman-ci, je l'ai littéralement dévoré en 2 jours, incapable de le poser, tant l'histoire m'a passionnée !
Une histoire vraie, magnifiquement racontée avec la plume assurée et talentueuse de Tracy Chevalier, et me voilà plongée dans un univers que j'aimerais être le mien : la quête de fossiles aux pieds d'une falaise, des jours et des années durant. Deux femmes que tout oppose, et qui deviendront inséparables, une époque où la découverte de nouvelles "créatures" bouleverse l'ordre établi, où la vie des femmes célibataires ne ressemble en rien à celle d'aujourd'hui.
Bref, un vrai coup de coeur ! (...mais cet auteur ne m'a jamais déçue !)
Morceau choisi :
" (...) on a toujours envie de montrer ses trouvailles, pour leur donner une réalité"
Pour en savoir plus sur Mary Anning (en français)
et sur Elizabeth Philpot (en anglais)
pour le fun
Avec Mathilde, (pas "ma" Mathilde ! "NOTRe" MaThiLdE (clic) !)
on s'est lancé un petit défi, "pour le fun"
L'idée : partir d'une photo, en extraire une palette de CouLeURs
et puis c'est tout...
Ah oui, quand même : une date "butoir" : début janvier,
nous montrerons nos créations, chacune sur son blog.
Et les vôtres ? Vous voulez bien, jouer avec nous ?
Donc, voici la photo que nous avons choisie
Si vous voulez participer, ça n'est pas très compliqué : vous choisissez une des gammes de couleurs dans la palette ci-dessus,
et vous créez quelque chose à votre goût, en pâte polymère.
Que vous montrez sur votre blog,
Sans oublier de nous le signaler, via un petit commentaire ou un mail, à moi ou à Mathilde Colas.
Un défi pour le plaisir de "travailler" sur un sujet commun,
sur des harmonies de CouLeURs.
ça vous dit ?
le petit port de Landrellec
un souvenir du port de Landrellec
autour du poignet de Mathilde :
elle voulait quelque chose de naturel,
et là, "ça l'fait', je crois...
Coquillages "cueillis" sur le port,
avec incrustions polymère, cire à dorer pour le serti, vernis,
et puis surtout, SURTOUT : un max de patience pour le montage
(...que je n'ai pas ! qu'est ce que j'ai pesté !!!).
Enfin j'en suis venue à bout, et il rend super bien "en vrai".
Je crois que, du coup, je vais même en refaire...
Parce que, y'a pas à chipoter, là, on l'entend, le bruit des vagues, non ?
ciel !
est-ce abuser ?
Voilà.
ça n'est pas que la courge m'inspire particulièrement...
Mais vu la récolte de l'année, et l'enthousiasme grimaçant de ma famille (moi comprise, d'ailleurs je devrais dire "principalement") pour le "gratin de courge traditionnel", je cherche, j'interroge, je harcèle, et j'obtiens ainsi des recettes originales et succulentes... dont la fameuse recette du velouté potiron châtaignes et foie gras de Bénédicte, qui sera une entrée plus que présentable si vous décidez de recevoir à la maison façon "terroir" raffiné !... ingrédients pour 6 personnes : 600g de potiron - 1 oignon - 2 cuillères à soupe de fond de volaille - 1 bocal de châtaignes -1 bloc de foie gras ou un foie gras cru ou cuit - 20 cl de crème liquide. éplucher et couper le potiron en cubes - faire suer l' oignon dans 2 cuillères à soupe d' huile d'olive et y rajouter le potiron - faire revenir le tout quelques minutes le temps que le potiron soit doré - couvrir d' eau - délayer les 2 cuillères à soupe de fond de volaille dans un verre d'eau et le rajouter à la préparation - laisser cuire à couvert en rajoutant de l'eau si nécessaire (plus les morceaux de potirons sont petits, plus la cuisson est rapide) - mixer finement en rajoutant les châtaignes et la crème - vérifier l'assaisonnement (le sel n' est pas forcément nécessaire avec le fond de volaille,mais une pointe de poivre ou de piment d'Espelette c'est pas mal) - juste avant de servir, déposer une quenelle de foie de volaille ou une tranche de foie gras juste poêlée.
Et avec un petit Gewurtzraminer, c' est à tomber !