jeu d'ombres et de lumières
Cette musique-ci, je l'écoutais dans la voiture,
Cette musique-ci, je l'écoutais dans la voiture, cet hiver :
la neige volait sur la route par vagues, emportée par d'impertinentes bourrasques de vent.
Tout était givré, il faisait si froid.
C'était magnifique, pourtant, magique, même.
La musique m'a alors semblée tellement adaptée.
J'en ai encore quelques frissons.
C'est un extrait musical du film "Comme une image" d'Agnès Jaoui,
(film que je vous conseille aussi, évidemment !)
Pour écouter :
un clic sur la jaquette du CD,
(Juste histoire, de temps à autre,
de vous faire découvrir mes coups de coeur musicaux)
"Comme une image"
Le morceau choisi : Io t'abraccio
(Un remake, dans Rodelinda, de George Frideric Händel)
ben là, j'ai vraiment pas fait exprès !
Je n'étais pas spécialement partie sur ces tons bleus verts turquoises ocres, couleurs que j'affectionne particulièrement,
et puis ça m'a échappé, je crois que c'est plus fort que moi... (mais promis, j'essayerai d'autres nuances pour ma prochaine composition, j'ai déjà ma p'tite idée...)
Je voudrais en passant remercier celles qui m'ont donné envie de travailler sur ce genre de compositions : évidemment la très grande Laurie Mika, mais également mon amie Agnès qui n'a pas son pareil pour harmoniser les couleurs...
miroir en pâte polymère
Dimensions : 30 X 30 cm
(visible "à plat" ici)
tout en haut de la montagne
ça me fait tout drôle
dernière lecture : l'échappée belle
de Anna Gavalda
Présentation de l'éditeur :
Simon, Garance et Lola, trois frères et soeurs devenus grands (vieux ?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier dans un château perdu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adulte.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Regard bienveillant, puisque voilà Anna Gavalda. J'ai lu "ça" très vite, avec plaisir. C'était bon. Mais facile ? Vraiment très court ? Je me suis régalée, voilà ce qui compte...
Morceau choisi :
Les enfants justifient les réunions de famille et nous en consolent.
sur la même terre que toi
dernière lecture : je voudrais tant que tu te souviennes
de Dominique Mainard
Présentation de l'éditeur :
Ce roman se déroule dans une petite ville française, divisée entre une cité et un quartier pavillonnaire cossu et somnolent. Mado y habite seule un pavillon. Elle n'a jamais eu d'autre amie qu'Albanala, une étrangère, cartomancienne à ses heures. Un jour, celle-ci lui présente sa nièce, Julide, une fillette alors âgée d'une dizaine d'années, et au fil du temps une profonde tendresse naît entre Mado et l'enfant. Le père de Julide est né dans un pays étranger, et sa mère est issue d'une campagne française. Dans un lieu comme dans l'autre, les mariages sont le fruit de la raison et non des sentiments : ainsi l'adolescente est-elle fiancée dès l'âge de seize ans à un cousin, sort auquel elle se plie. Mais Mado la voit se résigner avec tristesse et impuissance, avec le sentiment que s'éteint la flamme qui habitait la jeune fille. Un jour, Albanala retourne dans son pays natal sans un mot d'explication, mais avant cela elle fait jurer à sa nièce de veiller sur Mado. Arrive en ville un homme que l'on surnomme l'Indien. Dès l'instant où Mado l'aperçoit, elle en tombe éperdument amoureuse. Mais pourquoi le fuit-elle lorsqu'il cherche à l'approcher ? Et pourquoi Julide s'efforce-t-elle d'empêcher à tout prix une rencontre ?
Tous les thèmes chers à Dominique Mainard sont présents dans ce roman, l'exil, le monde imaginaire, les secrets et les mensonges, et enfin, les rencontres improbables qui seules nous permettent d'échapper à nous-mêmes.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Un peu à la façon d'un conte (les prénoms des personnages sont à eux seuls tout un poème...), la lecture de ce roman nous plonge dans un récit fascinant, dramatique et mélancolique. Une histoire qui pourrait rester très ordinaire, s'il n'y avait ce petit quelque chose qui ressemble à une chanson d'amour déchiré et fragile.
Alors que rajouter, sinon que j'ai désormais très envie de mieux connaître cet auteur en poursuivant mes lectures par "Le Ciel des chevaux" dont je n'ai entendu que du bien.