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Le bruit des vagues
7 avril 2012

"celle-ci, dès que je la chante, j'ai le smile"

Gaston Miron...
Ce nom, allez, osez le dire,
vient de dessiner un sourire un brin ironique sur vos lèvres ?
Quelle erreur !
Quand douze hommes rapaillés se mettent à chanter Gaston Miron,
l'émotion à fleur de peau et les frissons de long de l'échine ne sont pas loin.

L'extrait que j'ai choisi, j'espère, vous plaira aussi.

Et puis je n'ai pas pu m'empêcher de partager avec vous ce film-ci,
où l'on voit ces Artistes sans prétention (sous entendu non prétentieux...)
construire une ambiance bourrée d'authenticité.
J'adore !

Deux volumes musicaux pour un récital de qualité !

volume 1 Volume2 

 

 

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5 avril 2012

peut-on vivre en périphérie de ce monde ?

Le bruit des vagues-DSC09538

Le bruit des vagues-DSC09308

Le bruit des vagues-DSC09538

***

Une rencontre polymère,
des morceaux de scrap qui allaient finir malaxés,
un péché de convoitise..
Gadouille me cède quelques petits bouts de "fonds de canes"
et je m'amuse...

***

Le bruit des vagues-DSC09307

J'avais, un moment, envisagé rédiger un petit texte,
depuis cet incroyable tableau miniature,
qui est ressorti de la magie-polymère.

Si vous voulez vous lancer ?

Pour moi, le texte viendra certainement plus tard,
ces deux femmes ayant touché en plein coeur
le fragile équilibre de mes émotions...

Quant aux petits cabochons,
ils vont, de ce pas, se retrouver montés en colliers

4 avril 2012

dernière lecture : Nage libre

de Nicola Keegan

keeganNicola Nage libre

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Philomena n'est pas très à l'aise sur la terre ferme. Mais il lui suffit d'entrer dans l'eau pour se sentir à sa place. Quand elle nage, elle est puissante et libre. Lorsqu'un célèbre entraîneur la remarque dans une piscine du Kansas, une nouvelle vie commence pour elle. Philomena laisse place à "Pip", une jeune athlète promise à un avenir olympique. Une fois les médailles autour du cou, elle redevient fragile. Un autre défi l'attend. Parviendra-t-elle à le relever?
Nage libre est bien plus qu'un récit initiatique sur une championne hors du commun. Ce texte atypique, porté par la voix étonnante de Pip, est une révélation. Nicola Keegan y imprime sa marque : un humour, une poésie et une énergie remarquables, salués dès sa sortie aux États-Unis.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Beaucoup de plaisir à cette lecture.
Philomena est terrible, volontaire, critique, entière, championne, introvertie, blessée, grossière. C'est un sacré personnage. Que l'on ne comprend pas toujours, mais on la voit évoluer, s'adapter, s'interroger.
Vivre !
Et c'est passionnant.

Morceaux choisis :
"J'ignore encore ce que je suis, en revanche j'adore les futilités. C'est ce qui me donne un sentiment de sainteté."
"Le mensonge se dresse au centre de la salle à manger comme une grue qui s'apprête à lâcher une voiture dans le vide."
"Si le cerveau arrive à imaginer quelque chose, le corps trouvera un moyen de l'accomplir".
"J'ignore encore que la mort peut télescoper la vie à n'importe quel moment et en détacher quelqu'un d'un petit coup de ses ciseaux aiguisés, avec une précision telle qu'il ne reste qu'un espace béant, là où le vide aurait dû être plein."
"Il m'apparaît soudain que le monde dit beaucoup de choses, et que si l'on tend vraiment l'oreille, on acquiert une ouïe exceptionnelle."
"Les defunts, qui mènent une vie équilibrée dans l'au-delà, savent prêter une oreille attentive."

Enfin, ces deux passages un peu plus longs ...caustiques à souhait !
"Ce n'est pas parce que (les nonnes) restent pures qu'elles n'éprouvent aucune attirance pour le mal. Je parierais qu'aux ventes de charité elles ne présentent pas tous les gâteaux qu'on leur a donnés (...).Pendant les kermesses, elles dégustent des glaces trois boules à l'aide d'une petite cuillère en plastique, le regard dissimulé derrière d'énormes lunettes à monture papillon dont les verres foncent automatiquement au soleil."
"Je sais que ma chambre d'hôtel embaumera les violettes en plastique, que les draps de mon lit seront amidonnés à la perfection, que les gens m'adresseront sourires, signes de tête et que je les imiterai, consciente que tout cela est d'un dérisoire absolu.Je me tiendrai en retrait derrière ma surface corporelle, à la façon d'un hologramme, et laisserai mon enveloppe extérieure traiter de problèmes périphériques. Eux seront assis en retrait derrière leur surface corporelle, comme des hologrammes, et leurs enveloppes prêteront attention à mes problèmes périphériques. Ainsi seules les enveloppes se rencontrent, ce qui nous condamne au dérisoire absolu.".

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