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Le bruit des vagues
3 juillet 2010

dernière lecture : le potentiel érotique de ma femme

de David Foenkinos

foenkinos_david_lePotentielErotiqueDeMaFemme

Présentation de l'éditeur :
" On dit souvent qu'il existe des hommes à femmes, on peut considérer qu'Hector est un homme à objets.
Bien loin de comparer la femme à l'objet, nous notons toutefois d'évidentes similitudes, et les angoisses de notre héros pourront se refléter dans les angoisses des infidèles, et de tous les hommes transpercés par la rareté féminine. " Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d'oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié.
Alors, il s'est mis à collectionner sa femme.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Drôle, excessif, décalé. Surréaliste, même. Mais aussi, quelle écriture ! C'est excellent ! Quelques petites phrases qui viennent là nous surprendre, des situations grotesques et même complètement loufoques, le portrait d'un collectionneur compulsif à croquer. C'est du "total-délire". Mais c'en est même rassurant, finalement... Non ?
Le début du livre : « Hector avait une tête de héros. On le sentait prêt à passer à l'acte, à braver tous les dangers de notre grosse humanité, à embraser les foules féminines, à organiser des vacances en famille, à discuter dans les ascenseurs avec des voisins, et, en cas de grande forme, à comprendre un film de David Lynch. Il serait une sorte de héros de notre temps, avec des mollets ronds. Mais voilà qu'il venait de décider de se suicider. On avait vu mieux comme héros, merci. Un certain goût pour le spectacle lui avait fait opter pour le métro. (...) C'est fou cette tête de héros. (...) Hector nous fit un malaise. Dans son œil, on ne voyait rien. Il fut découvert gisant dans les couloirs du métro, plus près de Châtelet-Les Halles que de la mort.

Morceaux choisis :
"Il est au creux de la vague, vague qui elle-même est au creux de l'océan, océan qui lui-même est au creux de l'Univers, il y a de quoi se sentir perdu".
"Il faut s'avouer malade pour commencer à guérir".
"Le sentiment grignote les jambes".
"Le bonheur ne s'annonce jamais"

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