Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le bruit des vagues
11 juin 2014

Ornella

La semaine dernière, je ne sais plus trop ni comment ni pourquoi,
je me suis retrouvée à visionner les 4 épisodes du Comte de Monte Cristo.
Superbe récit, magnifiques acteurs.

Et puis, les boucles d'oreilles d'Ornella Muti...
Ne reste plus qu'à imaginer cette dame superbe parée de mes dormeuses aux oreilles....

2014-047BouclesLeBruitDesVagues

Boucles d'oreilles en pâte polymère
(technique du hidden magique)

 

Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ? 
N'hésitez pas à me contacter 

***

Si vous voulez vous aussi :
- lire le roman (epub gratuit libre de droits)
- l'écouter
- admirer la belle Ornella avec ses boucles
- réaliser du hidden magique
- ou plutôt visionner le film...



Publicité
Publicité
10 juin 2014

dernière lecture : L'homme qui m'aimait tout bas

d'Eric Fottorino

cvt_Lhomme-qui-maimait-tout-bas_279

4 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue nostalgie de sa Tunisie natale. En exerçant son métier de kinésithérapeute, il travaillait " à l'ancienne ", ne s'exprimait qu'avec les mains, au besoin par le regard. Il était courageux, volontaire, mais secret : il préféra toujours le silence aux paroles, y compris à l'instant ultime où s'affirma sa liberté, sans explication. " Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil ", écrivit un jour Montherlant. Mais il me laissa quand même mes mots à moi, son fils vivant, et ces quelques pages pour lui dire combien je reste encore avec lui.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
A chaque fois que j’ouvre un bouquin d’Eric Fottorino, je suis bouleversée. Complètement bouleversée, je veux dire. 
Bon… maintenant, je le sais. Je me méfierai de lui.
J’étais partie déjeuner dans le jardin. Beau temps, un petit vent doux, du bruit, autour : celui du printemps. J’étais bien. 
Et j’ai ouvert le livre.
Merde, plus faim, là. Et les larmes. 
Le père d'Eric Fottorino, je l'avais déjà rencontré : dans son roman "Un territoire fragile". Je l'ai tout de suite aimé. Vraiment aimé.
Papa est mort depuis bientôt 20 ans. De la même génération que Michel, le père d’Eric Fottorino. Du coup, les mêmes références, et puis les mêmes "manières" aussi, sans doute... Avec ces phrases, qui n’ont rien à voir (ou tout à voir…), et qui résonnent, provoquant en moi le grand bousculement du cœur (« et tu ressentais un bien-être incomparable qui s’exprimait par de petits grognements »).
Avec Eric Fottorino, il y a une soupape qui lâche, quasiment à chaque fois. Cela fait-il du bien ? Cela fait-il du mal ? L’émotion est immense, et c’est cela qui, pour moi, fait la qualité de son écriture.

 

Morceaux choisis
"La confiance est une forme d'inconscience".
"La mémoire est vigilante. Elle avoue ce qu'elle veut bien. A tes mains de voir. Lis les peaux en aveugle. Tes mains doivent être aimantes, je veux dire avoir la force des aimants. Un coup sur la peau, c'est un caillou dans l'eau. Il donne naissance à des ondes invisibles, des arcs de cercle ordonnés autour du point d'impact. Si tes mains sont bonnes, elles trouveront ces courbes et remonteront à l'origine du choc. L'art est de sidérer la douleur, de la frapper de stupeur. Sous la cuirasse dort une faille".
"C'est le sortilège et la magie de la littérature que de faire vivre des personnages fictifs qui prennent consistance dans la réalité".

Un passage, un peu plus long... : "Aujourd'hui, je le retrouve dans mes livres. Là, il revit dans l'air léger des pages qui se tournent, dans l'odeur de l'encre et du velin. Un roman, ce sont des tripes, des sentiments, des fragments d'existence en toutes lettres. Quand on écrit, on ne sait pas tout ce qu'on écrit. Gide avait constaté cela, il disait vrai. L'ancien enfant que j'étais pouvait-il deviner qu'il transformait son père en une immortelle statue ? Tourner la page, l'expression prend un sens nouveau à mes yeux. En tournant les pages, je lui redonne vie. Tourner la page, c'est le contraire de faire disparaître. C'est ranimer, ressusciter, une voix, la sienne, sa silhouette, son regard, ce fond de gentillesse au milieu de ses silences bourrus".

"Je déborde de mensonges vrais". 
Ce dernier passage, je le prends comme un clin d'oeil à mon intention d'Eric Fottorino : un jour, mes collègues m'ont regardée avec des yeux (gentiment) moqueurs lorsque je leur ai sorti mon "Ce n'est pas un faux mensonge", je ne sais plus à quel sujet, et qui a, ce jour-là, été élue "phrase du jour". Comme quoi...

Avec ce récit, envie de découvrir :
La confusion des sentiments, de Stephan Zweig (p. 137, folio)
 

9 juin 2014

derrière les murs

"Et si les maisons tenaient debout
plus par la musique que l'on y entend
que par le matériau qui les construit ?"

une citation de Patrick Cauvin
dans "La maison de l'été"

Le bruit des vagues - DSC02242

Photo mai 2014

8 juin 2014

un certain regard

Ce qui rend beau les gens,
c’est le regard de l’amour

Jérôme Savary

2014-050CollierPortéLeBruitDesVagues

***

2014-048CollierLeBruitDesVagues

Collier en pâte polymère
(technique du hidden magique)

 



Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter
 

2 juin 2014

dernière lecture : demain j'arrête !

de Gilles Legardinier

Demain-jarrete

3 etoiles

Présentation de l'éditeur :

Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier... 
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Une douce parenthèse, sans doute ce que l'on appelle un roman de plage...
A mon avis, un roman qui ne marquera pas ma mémoire... (d'ailleurs, pour être honnête avec vous, voilà plus d'une semaine que je l'ai refermé (lu très vite...) et je l'ai déjà plus ou moins oublié... )
Je me rappelle quand même avoir ri de bon coeur dans un ou deux passages, mais franchement, je ne trouve pas qu'il mérite un tel engouement de la part des lecteurs !

Morceaux choisis :
"Les gens sont beaux quand ils font ce qu'ils aiment".
"Faut-il qu'ils nous prennent pour des imbéciles... La carotte et le bâton. Chaque année, nous sommes des millions à avoir droit au grand cirque des entretiens annuels "Une rencontre informelle pour échanger librement sur les comportements de chacun et savoir ce qui peut être amélioré pour renforcer l'entreprise à travers l'épanouissement de tous" T'as qu'à croire. Quiconque en a déjà passé sait l'abîme qui sépare cet aguichant programme de la réalité des faits. Le plus souvent, un ou deux petits chefs vous expliquent pourquoi "malgré des efforts indéniables", vous n'aurez pas d'augmentation cette année."
"Le vrai miracle, ce n'est pas la vie. Elle est partout, grouillante. Le vrai miracle, c'est l'amour".
"Je déteste parler à quelqu'un dont je ne capte pas le regard".
"Je ne sais pas pour vous mais, au début de ma vie, il n'y avait que deux sortes de personnes dans mon univers : celles que j'adorais et celles que je détestais. (...) Ensuite, on grandit. Entre le noir et le blanc, on découvre le gris. On rencontre ceux qui ne sont pas vraiment des amis mais que l'on aime quand même un peu et ceux que l'on prend pour des proches et qui n'arrêtent pas de vous planter des couteaux dans le dos. Je ne crois pas que la découverte de la nuance soit un renoncement ou un manque d'intégrité. C'est une autre façon de voir la vie".
"Je ne suis pas une accro de l'informatique. J'ai constaté que souvent, plus les gens s'y intéressent, plus ils sont déconnectés de la vie. C'est un bel outil mais qui peut conduire à des illusions, celle de savoir, celle d'avoir compris, et celle d'avoir des centaines d'amis. Pour moi, la vie se joue ailleurs que devant un clavier".
"N'oubliez jamais cette vérité absolue : ce qu'il y a de pire dans le monde, ce ne sont pas les épreuves, ce sont les injustices".
"est-ce lui qui me fait cet effet-là ou est-ce que je lui donne autant d'importance parce que je n'ai pas grand-chose d'autre dans ma vie ?".
"Quelles que soient les époques, certains mots n'ont jamais changé, certains termes ne subissent pas l'influence des modes. Adorer, espérer, souffrir, attendre et pleurer. Personne, pas même ces jeunes filles insouciantes, n'ose jouer avec la vérité profonde de notre destin."
"Les gens qui dorment ont toujours quelque chose d'émouvant. Ils sont vulnérables. Comme partis ailleurs, ils vous confient en quelque sorte leur corps."
"C'est fou. Nous les filles, quand on pense à quelqu'un, on y pense tout le temps. Il occupe chaque recoin de notre esprit à chaque seconde. Vous vous démenez pour tenter de vous changer les idées et le moindre petit détail vous y ramène. Prisonnière d'une obsession."
"Quel scoop ! Un mec qui déteste être malade ! Si on en trouve un qui accepte de se soigner sans faire d'histoires, sans mimer une agonie digne d'un torturé sous l'Inquisition, ça vaudra le coup de faire un documentaire".
"La vie nous donne une petite leçon chaque jour".
"On pense connaître les choses et soudain un détail surgit et tout change".
"Si je devais confier tout ce que j'ai loupé, il me faudrait des mois, et encore, en parlant vite".
"Les gens s'attendent à ce que vous soyez tel qu'ils se l'imaginent".
"Chaque fois que je suis amoureuse, je commence par une phase où je veux tout savoir de lui. ça frise la boulimie. Qu'est ce qu'il lit ? Qu'est-ce qu'il pense ? Qu'est-ce qu'il fait ? 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. C'est épuisant, mais impossible d'y échapper."

 

 

***

Pour éviter de vous faire perdre du temps, j'ai aussi tenté deux autres lectures. Elles n'ont, à mon avis, aucun intérêt... :
Le dernier roman de Paulo Cohelo : Adultère, désolant...
et un livre de "développement personnel" : Mange, prie, aime, d'Elizabeth Gilbert (même verdict). (Rhôô dites donc, en cherchant le lien, je viens de m'apercevoir "qu'ils" en ont fait un film ! Hé bé... Ceci dit, avec Julia Roberts, ça tient peut-être mieux la route que le bouquin ?)

Evidemment, vous avez bien le droit de ne pas penser comme moi ! (et dans ce cas, votre avis m'intéresse...)

Publicité
Publicité
<< < 1 2
Le bruit des vagues
Publicité
Newsletter
Mes livres sur Babelio.com
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 438 395
Publicité