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Le bruit des vagues
citations
26 juin 2016

dernière lecture : La femme au carnet rouge

d'Antoine Laurain

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Présentation de l'éditeur :
Un soir à Paris, une jeune femme se fait voler son sac à main.
Il est retrouvé par Laurent Lettelier, libraire de profession, qui ne trouve pour seuls indices sur sa propriétaire que quelques effets personnels (un ticket de pressing, un roman, une pince à cheveux, un carnet...). 
S'ensuit un jeu de piste romanesque.
Un matin à Paris, alors qu'il ouvre sa librairie, Laurent Letellier découvre dans la rue un sac à main abandonné.
Curieux, il en fait l'inventaire et découvre, faute de papiers d'identité, une foule d'objets personnels : photos, parfum... et un carnet rouge rempli de notes. Désireux de retrouver la propriétaire du sac, Laurent s'improvise détective. À mesure qu'il déchiffre les pages du carnet contenant les pensées intimes de l'inconnue, le jeu de piste se mue progressivement en une quête amoureuse qui va chambouler leurs vies.
 
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Quel bonheur de lire des romans comme celui-ci. Les mots glissent, l'histoire se déroule, dans une ambiance douce et paisible, malgré l'agression que subit Laure devant chez elle. Laurent serait-il un des derniers romantiques de ce monde ? Je voudrais croire que non.
Pfff..., j'ai lu ce roman beaucoup trop vite ! Il aura tout de même eu le temps de produire sur moi sa magie : m'extraire, le temps d'une lecture, de la réalité et m'accaparer toute entière.
 
Morceaux choisis :
"Il n'y a guère que le sublime qui puisse nous aider dans l'ordinaire de la vie" (une citation d'Alain Fournier, en prologue du roman)
"On ne maîtrise pas toujours ses peurs, et faire la part entre l'irrationnel et le possible n'est pas aisé à presque deux heures du matin".
"S'il y avait bien une chose qui définissait la parenthèse adolescente, c'était les fous rires. On ne rit plus jamais ainsi, après. La conscience brutale que le monde et la vie sont complètement absurdes déclenche ces hoquets de rire à en perdre la respiration, quand la même idée, vingt ans plus tard, n'entraînera qu'un soupir résigné."
"Peut-on éprouver la nostalgie de ce qui n'a pas eu lieu ? Ce que nous nommons "regrets" et qui concerne les séquences de nos vies où nous avons la quasi-certitude ne pas avoir pris la bonne décision comporterait une variante plus singulière, qui nous envelopperait dans une ivresse mystérieuse et douce : la nostalgie du possible."
 
Un passage un peu plus long... une de ces belles histoires dans l'histoire :
"Une étagère s'achevait sur plusieurs livres de Sophie Calle, dont l'un de ses chefs-d'oeuvre poétiques : Suite vénitienne. En 1980, celle-ci avait décidé dans une pure démarche artistique de suivre des hommes - au hasard, dans la rue et à leur insu. A la manière d'un détective privé, elle ramenait de ces longues promenades des photos noir et blanc d'hommes, de dos, dans des lieux divers. Des inconnus qu'elle avait pris en filature des après-midis entiers. Un jour qu'elle avait repéré une nouvelle proie, celle-ci lui échappa et disparut dans la foule. Le soir, l'homme lui était présenté dans un dîner en ville. Il lui dit qu'il allait bientôt partir pour Venise. Secrètement, Sophie Calle décida de reprendre sa filature - de le suivre incognito jusqu'aux ruelles et rii de Venise. De cette expédition, elle ramena un journal de bord de soixante-dix-neuf pages et cent-cinq photos noir et blanc, postfacé par Jean Baudrillard. La quête de Sophie avait pris fin lorsque l'homme s'était retourné, l'avait reconnue et lui avait adressé la parole. Enfin, pas tout à fait, puisqu'elle s'arrangea pour revenir à la gare de Paris quelques minutes avant lui pour prendre un dernier cliché. Toutefois, la tension de l'enquête et la magie s'étaient évaporées au moment de la rencontre. Le retour à la réalité avait sonné la fin de l'histoire."
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9 juin 2016

j'ai des idées...

"Toute idée que tu nourris en ton cœur,
tend à se réaliser
d'autant plus énergiquement
qu'elle est accompagnée de sentiments
et qu'elle est nourrie avec persévérance."

une citation de Karl Otto Schmidt

 

2016-069CollierLeBruitDesVagues

2016-070CollierLeBruitDesVagues

 

Colliers en pâte polymère
(hidden magique)

 

 

Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ? 
N'hésitez pas à me contacter

 

 

 

4 juin 2016

dernière lecture : Le dernier gardien d'Ellis Island

de Gaelle Josse

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5 etoiles

Présentation de l'éditeur :

New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du Bureau fédéral de l'immigration, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l'épouse aimée, et Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé.
Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d'événements tragiques. Même s'il sait que l'homme n'est pas maître de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige.
A travers ce récit résonne une histoire d'exil, de transgression, de passion amoureuse d'un homme face à ses choix les plus terribles.
Ce livre fait partie du tiercé final du prix des libraires 2015.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
La lecture agit souvent bizarrement pour m'ensorceler.
J'arrive là, tranquille et sereine, un livre à la main, je m'installe au fond d'un fauteuil confortable, et je commence à lire.
Je me laisse imprégner, docile, et soudain, impossible de me détacher des mots, des personnages, de cette histoire qui me happe littéralement.
Quand ce phénomène arrive, c'est que le roman est fabuleux. C'est le cas de celui-ci. 
Là, quelle heure est-il ? Ah, oui, c'est vrai : je suis dans mon salon, en 2016 et pas sur une île au début du siècle dernier.
Je crois que vais aller marcher 5 petites minutes pour me remettre, je viens de rencontrer de très belles personnes qu'il a aussi fallu que j'abandonne là, en même temps que je refermais ce livre.
Maintenant, j'ai besoin de revenir sur terre et de réfléchir à tout "ça"... (l'émigration, ce sujet qui brûle toujours autant l'actualité : des individus malmenés, des manières de faire n'ont pas changé...).

Je vous mets aussi le lien d'une synthèse de lecture que je trouve très bien renseignée sur un site qui s'appelle... Le bruit des livres (...ça m'a fait sourire), ainsi qu'une petite fiche sur Giorgy Kovacs, personnage que l'on retrouve brièvement dans ce roman. Voilà ce que j'aime le plus, dans la lecture : ces éléments qui, mis bout à bout, élargissent notre vision du monde...

Morceaux choisis :
"Que sais-je aujourd'hui de la vie des hommes ? La mienne est déjà suffisamment obscure à mes yeux, comme un livre que l'on croit familier et que l'on découvre un jour écrit dans une langue étrangère."
"Tous ne ressentent pas la peur de la même façon, l'angoisse se traduit autant en paroles qu'en silences".
"Il faut croire que les mots creusent parfois des galeries souterraines, mystérieuses, et que ce que l'on croit enfoui, oublié ou perdu à jamais ne demande qu'à ressurgir au moment le plus inattendu".
"L'exercice d'un pouvoir, d'une autorité, si minime et dérisoire soit-elle, s'accompagne de silence, de solitude et de réserve quant à l'expression des sentiments".
"(...) les martyrs sont toujours du côté de l'esprit, les coupables, du côté de la force, et (...) l'Histoire demeure le seul juge."
2 juin 2016

instants magiques

 

"Lorsque vous lui ouvrez la porte,
la magie est partout."

une citation d'Olivier Lockert

 

DSC06494

Photo juin 2016 (hier)

***

Pour la petite histoire :
je voulais repeindre la table de jardin, en bois un peu brut,
que j'ai brossée à la paille de fer.
En enlevant la poussière qui s'était déposée,
J'ai découvert un incroyable personnage
(promis : je n'ai pas retouché la photo, et il s'agit bien là d'une photo !)

Dites-moi que vous la voyez, vous aussi, cette silhouette de femme ?

Il y a des moments où le côté extraordinaire de la vie, 
avec ses petits clins d'oeil absolument magiques, m'épate...

1 juin 2016

l'esprit joueur...

 

"L'art
est un jeu d'enfant"

une citation de Marx Ernst
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Les tangrams,
vous connaissez ?

Tangram2

 

Tangram3ok  Tangram4okTangram5ok Tangram6ok

Tangram7ok Tangram8okTangram9ok Tangram10ok

:)

 

Bon,
et plus sérieusement...
(enfin peut-être ?)
les bijoux issus de cette même plaque

 

2016-061CollierLeBruitDesVagues 

2016-066BouclesLeBruitDesVagues

 

2016-064CollierLeBruitDesVagues

 

 

 

2016-067CollierLeBruitDesVagues

 

2016-068CollierLeBruitDesVaguesV1

 

Créations en pâte polymère

 

 

Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ? 
N'hésitez pas à me contacter

 

(le tangram et le dernier collier ne sont pas disponibles à la vente) 

 

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31 mai 2016

dernière lecture : Les rêves sont faites pour ça

par Cynthia Swanson

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3 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Une nuit, Kitty rêve qu’elle se réveille dans une chambre inconnue. Auprès d’elle, un homme qu’elle ne connaît absolument pas mais qui l’appelle Katharyn, et deux petits enfants qui l’appellent maman mais dont elle ne peut être la mère. Puis la scène s’estompe, Kitty ouvre les yeux et reprend sa vie de célibataire amoureuse des livres et libraire à Denver. Mais le rêve revient. De plus en plus souvent. De plus en plus puissant…
Face au miroir de cette autre vie imaginaire, Cynthia Swanson fait douter le lecteur. Qui est vraiment son personnage ? Kitty, la jeune femme qui a fait le choix de se consacrer à sa passion des livres et n’a pas eu d’enfant, ou bien Katharyn, l’épouse comblée, son double onirique ? Au fil des pages, les frontières se brouillent. La résolution, en réorganisant les morceaux du miroir, laisse troublé, stupéfait et ému.
 
Mon sentiment au sujet de ce roman :
En ouvrant ce roman, j'ai littéralement été happée par son histoire étrange : les deux vies de Kitty, sa "vraie vie" (libraire) et "sa vie rêvée" (mère au foyer). Je plongeais dans une époque : celle de la jeunesse de mes parents (les années 60), avec, à la clé, les excellents conseils de Kitty, libraire, qui m'orientait vers de très bons romans ("La nef de fous, de Katherine Anne Porter), et me faisait découvrir en parallèle de la bonne musique (Patsy Cline, qui est devenue, après son tragique accident d'avion, une véritable icône de la musique country).
Bref : j'étais séduite,  
Bon, ça, c'est le premier tiers du roman.
Parce qu'après, qu'est-ce que c'est loooooonnnnng !
Quel dommage, cette manière de tourner en rond pour dire au moins deux fois la même chose... L'idée de départ était excellente, le thème (le déni) bien trouvé, et le style vraiment plaisant. 
C'est malgré tout une belle histoire, avec un tas de sujets parallèles très intéressants, une fin qui m'a bien plu, et, même si l'auteur est encore sans doute un peu "jeune" (c'est son tout premier roman !), sa plume, son imaginaire et son style sont franchement prometteurs... 
Ficelé un peu plus serré, le contenu sonnerait bien plus juste.   ;)
Encore une fois, un grand merci à "Masse Critique" et aux éditions Mosaïc, pour ce cadeau reçu dans ma boîte aux lettres qui aura tout de même été pour moi une très belle découverte.
 
Morceaux choisis :
"Mes périples nocturnes tendent plutôt vers le fantastique, avec des rêves qui bouleversent toute notion conventionnelle d'espace et de temps. Je pense que c'est à cause de tous ces livres que je lis."
"Je pense brusquement à ce que signifie le fait de vieillir. Cela signifie que les êtres aimés de votre jeunesse se transforment en photos sur un mur, en mots dans une histoire, en souvenir dans un coeur."
30 mai 2016

faire plaisir

"Le plaisir le plus délicat
est celui de faire celui d'autrui"

Jean de la Bruyère

 

2016-062&63ParureLeBruitDesVagues

 

Créations en pâte polymère

Technique "imitation bois",
expliquée avec tant de délicatesse par Sonya,
pour mon plus grand plaisir,
et technique improvisée par moi-même,
que je ne sais pas si je saurais refaire la même chose (quoi que...)

;)

28 mai 2016

comme un vitrail

"La beauté
est dans l'âme
de celui qui regarde."

une citation de Audur Ava Olafsdottir, dans "Rosa Candida"

2016-065BrocheLeBruitDesVagues

Broche en pâte polymère

17 mai 2016

dernière lecture : Le mystère Henri Pick

de David Foënkinos

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4,5 etoiles

 

Présentation de l'éditeur :
En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu'elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l'écrivain et apprend qu'il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n'a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses... Aurait-il eu une vie secrète ? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n'était qu'une machination? 
Récit d'une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu'un roman peut bouleverser l'existence de ses lecteurs.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
David Foënkinos, il est trop fort !
Il le sait très bien, en implantant l'intrigue de son dernier roman à Crozon, qu'il va se mettre au moins la moitié des bretons dans la poche. 
Tous ceux, déjà, qui vivent loin de "leur terre".
Vous ne me croyez pas ? 
C'est Annie (morlaisienne de naissance, "expatriée", comme moi, du côté de Grenoble) qui m'a prêté ce roman. Il vient tout juste de sortir. Elle m'a dit "Bah, tu vas voir, il est pas mal, mais il ne parle même pas de la Bretagne !" (déception dans la voix).
Je confirme (déception dans la voix, bis).
Crozon, c'est plus grand que ça, si tu regardes un peu vers le large.
;)
Allez, je te pardonne, ami écrivain : ton roman, il est super. Jusqu'à la dernière ligne. Un bijou. 
Mais t'es quand même un sacré filou (d'ailleurs, ça se voit, sur les photos).   ;)
 
Morceaux choisis :
"Selon lui, la question n'était pas d'aimer ou de ne pas aimer lire, mais plutôt de savoir comment trouver le livre qui vous correspond. Chacun peut adorer la lecture, à condition d'avoir en main le bon roman, celui qui vous plaira, qui vous parlera, et dont on ne pourra plus se défaire".
"Toute réussite est le fruit d'un bon moment".
"Il était impossible de s'ennuyer dans un tel endroit ; la simple contemplation de la mer pouvait remplir une vie entière".
"Les lecteurs se retrouvent toujours d'une manière ou d'une autre dans un livre. Lire est une excitation totalement égotique. On cherche inconsciemment ce qui nous parle. Les auteurs peuvent écrire les histoires les plus farfelues ou les plus improbables, il se trouvera toujours des lecteurs pour leur dire : "C'est incroyable, vous avez écrit ma vie !".
"On vante davantage les qualités des taiseux et des souffreteux. Mais est-il impossible d'être à la fois génial et frivole ?"
"On se fait parfois d'un auteur une image uniquement à cause d'un titre".
"D'une manière générale, notre époque traque le vrai derrière toute chose, et surtout la fiction".
"Comment croire ceux qui disent écrire pour eux ? Les mots ont toujours une destination, aspirent à un autre regard. Ecrire pour soi serait comme faire sa valise pour ne pas partir".
"On peut se raisonner, mais c'est toujours le corps qui décide du temps nécessaire à la cicatrisation affective".
16 mai 2016

un ton pastel

"J'aime ce moment particulier,
quand la planète semble suspendre sa course,

le temps pour elle de faire son choix entre la lumière du jour naissant
et le noir de la nuit qui se meurt.
Je me dis qu'un jour peut-être, la Terre ne va pas reprendre sa rotation
et s'immobilisera à jamais
tandis que la nuit et le jour camperont chacun sur leur position respective,
nous plongeant dans une aube permanente.
Je me dis alors que,
baignées de cette lueur crépusculaire
qui donne un ton pastel à toute chose,
les guerres seront peut être moins moches,
les famines moins insupportables,
les paix plus durables (...)"

Jean-Paul Didierlaurent dans "Le liseur du 06h27"

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2016-060CollierLeBruitDesVagues

2016-058CollierLeBruitDesVagues

Colliers en pâte polymère
(poncés et lustrés, techniques variées)

Une création récente 
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2016-060CollierLeBruitDesVaguesPorté

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