C'est bien beau, tout ça...
mais j'en fais quoi, moi, maintenant, hein ?
(si au moins cela pouvait faire venir le printemps !!!)
Plaque en pâte fimo (...encore crue).
(pour faire les fleurs, c'est par ici !)
mais j'en fais quoi, moi, maintenant, hein ?
(si au moins cela pouvait faire venir le printemps !!!)
Plaque en pâte fimo (...encore crue).
(pour faire les fleurs, c'est par ici !)
Ce que je sais de Vera Candida
de Véronique Ovaldé
Présentation de l'éditeur
Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d’une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu’un destin, cela se brise. Elle fuit l’île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d’une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L’Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir.
Un ton d’une vitalité inouïe, un rythme proprement effréné et une écriture enchantée. C’est ce qu’il fallait pour donner à cette fable la portée d’une histoire universelle : l’histoire des femmes avec leurs hommes, des femmes avec leurs enfants. L’histoire de l’amour en somme, déplacée dans l’univers d’un conte tropical, où Véronique Ovaldé a rassemblé tous les thèmes – et les êtres – qui lui sont chers.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Je ne sais pas si c'est le titre qui m'a fait cet effet, mais j'ai vraiment eu le sentiment d'ouvrir un roman "latino", contrée lointaine dont le monde artistique a le don de m'émerveiller (Isabel Allende pour la lecture, Frida Khalo pour la peinture...).
Et quelle histoire, quel rythme, quelles vies ! " Imaginaire ", " destin ", " liberté ", " fatalité ", " espoir "… On dirait un conte, noir, mais qui m'a laissée quand même toute étourdie...
Mon seul regret, devoir refermer ces magnifiques pages...
Morceaux choisis :
Les rencontres sont finalement une accumaultation de coïncidences qui fait que deux personnes, essayant de résister à la malice du destin et de détourner les chemins qui les mènent l'une vers l'autre se dirigent inexorablement vers une collision frontale.
Dans la vraie vie, on ne comprend pas toujours tout, il n'y a pas de notice, il faut que tu te débrouilles pour faire le tri.
Les vies se transforment en trajectoires. Les oscillations, les hésitations, les choix contrariés, les déterminations familiales, le libre arbitre réduit comme peau de chagrin, les deux pas en avant trois pas en arrière sont tous gommés finalement pour ne laisser apparaître que le tracé d'une comète. C'est ainsi qu'il devint peu à peu ce qu'il est encore et que, de loin, on ne pouvait lui imaginer une autre vie que la sienne.
La barrière à franchir est dans ma tête.
C'est très difficile de ne pas considérer tout le temps votre enfant comme un membre supplémentaire et parfait de votre propre corps.
La recette de l'osso bucco (recette à tomber à la renverse...) est-elle itailienne ou est-elle espagnole ?
Enfin... même dans une cuisine "bien française", les saveurs se subliment parfaitement. Essayez, et racontez-moi...
Pour le plat : 6 carottes – 2 gros oignons – 2 branches de céleri – 1,5 kg environ de jarret de veau (6 rouelles) – 4 c. à soupe d’huile d’olive – 1 boîte de tomates concassées (400 g) – 30 cl de vin blanc – 1 tablette de bouillon de bœuf ou de bouillon de volaille – 2 c. à soupe de concentré de tomates (une petite boîte) – 1 bouquet garni (persil, thym, laurier) – sel et poivre. Pour la crémolata : 2 gousses d’ail – 1 bonne poignée de persil – 2 branches de romarin – 6 feuilles de sauge fraîche – le zeste d’un citron – le zeste d’une ½ orange. peler et émincer les carottes et les oignons – couper le céleri en petits morceaux – dans une grande cocotte, faire revenir 10 mn environ les rouelles de veau dans de l’huile d’olive jusqu’à ce qu’elles soient dorées des deux côtés – retirer la viande et mettre les légumes à la place – les faire « fondre » quelques instants à feu vif, en remuant – remettre la viande – ajouter les tomates concassées – laisser cuire une dizaine de minutes à découvert – pendant ce temps, préparer un bouillon avec 30 cl d’eau, le vin blanc, la tablette – porter à ébullition – allumer votre four – mettre ensemble la viande, les légumes, le bouillon, du sel et du poivre dans la cocotte (ou, mieux, un plat en terre cuite type « diable ») – mettre au four pour au moins deux heures (la viande doit être presque confite) – préparer la crémolata en mélangeant ensemble dans un bol 2 gousses d’ail mixées, le persil, la sauge et le romarin également mixés, les zestes d’agrumes – ajouter dans le plat et bien mélanger juste au moment de servir.
Ce plat est délicieux accompagné d’un risotto nature, ou d'un risotto à la courge et au bacon fumé croustillant (encore de saison… la recette là).
Vous me dites ?
Présentation de l'éditeur
Elle n'a pas choisi Venise. Cela s'est présenté comme ça. Elle a vidé son compte bancaire, réservé une chambre dans un palais du Castello. Noël approche, et la cité s'enfonce dans les brumes. Un vieux prince russe, rescapé des tourbillons de l'Histoire, une jeune danseuse, un libraire amoureux des mots... Les rencontres se succèdent, les digues intérieures s'affaissent, et Venise se dévoile, secrète et troublante. Amants perdus et retrouvés errent de rios en venelles, tandis que lentement s'éloigne, dans le brouillard, la silhouette du peintre Zoran Music.
Mon avis au sujet de ce roman :
Encore un roman que j'ai littéralement dévoré.
N'allez pas croire que je sois particulièrement bon public en lecture, mais c'est vrai qu'en ce moment, beaucoup de livres me paraissent incontournables. J'ai juste suivi le conseil des libraires, écouté "la librairie francophone" (france inter), et du coup, je me régale presque à coup sûr.
Ce roman est encore spécial : une femme seule, un amour à oublier. On retrouve des thèmes semble-t-il chers à l'auteur, qui ne peut qu'avoir elle-même souffert pour écrire des choses pareilles. Cette quête du souffle de vie, cette détresse, ces petits bonheurs simples partagés, tout cela est subtilement écrit, La Ville de Venise, aussi... à la fois apaisante et elle-même en danger, comme cette femme dont on ignore jusque son prénom...
C'est très beau et très troublant. Je vous le conseille, évidemment !
(des commentaires un peu plus documentés ici)
Morceaux choisis :
Chaque vin que vous buvez doit vous rappeler un vin déjà bu, un parfum, une terre. De même que chaque chose que vous apprenez doit se rattacher à quelque chose que vous savez déjà. C'est ainsi que le savoir se construit.
Vous me regardez. ça dure... je ne sais pas. Je voudrais que ça ne s'arrête jamais un regard comme ça. Que ça nous prenne, que ça nous garde et que ça nous enterre tous les deux.
On n'est pas un peu en retard. On est en retard ou on ne l'est pas.
Il est des êtres dont le destin est de se croiser. Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour, ils se rencontrent.
La musique se marie bien avec le vin.
La neige. Des visages aux fenêtres(...) Partout, des yeux redevenus des yeux d'enfants. Doigts écartés. Contre les vitres. Je n'ai jamais voulu que l'on m'explique la neige. Jamais voulu écouter, comprendre. La neige ne s'explique pas.
L'amour est la chose la plus brutale qui soit. Tellement soudaine. Il faudrait pouvoir s'en protéger, n'est-ce pas ?
Et juste pour vous encourager à tenter d'autres formes et d'autres couleurs...
Avec les "restes" de pâte utilisée pour le tuto de vendredi dernier,
j'ai confectionné une nouvelle broche complètement différente de la première.
Broche en pâte polymère
Transfert verni,
Serti en perles de rocaille,
Pendouillis rocaille et fimo.
Pour les explications techniques, (re)voir ici.
L'un des avantages du papier transfert "pré-cuit" :
la possibilité de l'utiliser sur un base arrondie.
Pourquoi pas dès lors les tester par exemple sur des stylos ?