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Le bruit des vagues

22 août 2014

dernière lecture : Le portrait de Dorian Gray

d'Oscar Wilde

portrait_dorian_gray
4 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Par la magie d'un voeu, Dorian Gray conserve la grâce et la beauté de la jeunesse. Seul son portrait vieillira. Le jeune dandy s'adonne alors à toutes les expériences, s'enivre de sensations et recherche les plaisirs secrets et raffinés. « Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais », « il faut guérir l'âme par les sens, guérir les sens par l'âme ».
Oscar Wilde voulut libérer l'homme en lui donnant comme modèle l'artiste. Pour se réaliser, il doit rechercher le plaisir et la beauté, sous toutes ses formes, bien ou mal. L'art n'a rien à voir avec la morale. Dans une langue raffinée, l'auteur remet en question la société, le mariage, la morale et l'art. Ses propos sont incisifs et humoristiques. Ce livre scandalisa l'Angleterre victorienne, Oscar Wilde fut mis en prison pour avoir vécu ce qu'il écrivait. Au siècle suivant, Proust, Gide, Montherlant, Malraux ont contribué à la célébrité du génial écrivain.

 

Mon sentiment au sujet de ce roman :

C'est avec ce roman que j'ai découvert Oscar Wilde. Enfin, comme tout le monde j'imagine, je le "connaissais" déjà un peu : par toutes ces belles citations qui circulent, souvent illustrées du portrait de l'homme, jeune, magnifique, auréolé d'une incroyable séduction. 
Ici, je n'ai pas été déçue : les mots sont souvent croustillants, l'histoire est pleine de rebondissements, et, à mon avis, Dorian, le héros, est à l'image de son auteur... 
Quelques passages m'ont pourtant parus bien longs (la description des collections, en particulier...), dans d'autres, j'ai parfois eu le sentiment que l'auteur "s'écoutait parler", mais globalement j'avoue avoir surtout été fascinée par ces jeux d'esprit et d'écriture qui mettent bien haut la barre de la réflexion... 

Morceaux choisis :
"Quand j'aime quelqu'un intensément je ne dis son nom à personne. C'est presque une trahison. (...) La plus commune des choses nous paraît exquise si quelqu'un nous la cache."
"Il n'est rien que l'art ne puisse rendre."
"Il y a toujours quelque chose de ridicule dans les émotions des personnes que l’on a cessé d’aimer ; "
"Peut-être ne doit-on pas exprimer son adoration par des mots."
"Si l’on ne parlait jamais d’une chose, ce serait comme si elle n’était jamais arrivée. C’est seulement l’expression qui donne une réalité aux choses."
"Ne pouvaient-elles, les choses extérieures à nous-mêmes, sans pensée ou désir conscients, vibrer à l'unisson de nos humeurs ou de nos passions, l'atome appelant l'atome dans un amour secret ou une étrange affinité
"Il y a une sorte de volupté à se faire des reproches... Quand nous nous blâmons, nous pensons que personne autre n'a le droit de nous blâmer. C'est la confession, non le prêtre, qui nous donne l'absolution.
"Le dramatique de la vieillesse, ce n'est pas qu'on se fait vieux c'est qu'on reste jeune."
"Les bonnes influences n'existent pas, monsieur. Toute influence est immorale."
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20 août 2014

un temps pour tout

"Avec un peu de fantaisie à l'âme,
la solitude n'existe plus".

(une citation de Marc Levy,
dans "L'étrange voyage de Monsieur Daldry")

***

J'ai passé mon après midi installée devant la fenêtre.
Dehors, le temps était maussade, je crois ; tout le monde l'affirme, en ce moment. 
C'est vrai : de gros nuages noirs roulaient à l'horizon...
Je n'ai pourtant perçu que des odeurs de terre mouillée,
puis la douce musique que faisait la pluie en tombant,
avec des perceptions de couleurs : le vert du jardin, le contraste du ciel.
C'était plutôt joli, lorsque je levais les yeux.
Parfois, l'eau dégoulinait sur la fenêtre.
Sous mes mains, mon ouvrage,
un air de jazz, aussi, dans l'atelier.
J'étais bien.

2014-057CollierLeBruitDesVagues

Collier en pâte polymère

 

Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ? 
N'hésitez pas à me contacter 

 
18 août 2014

où se cache la beauté du monde ?

"Combien d'êtres humains
passent l'essentiel de leur vie
à se soucier de choses matérielles ou futiles
et oublient
de prendre le temps de vivre

les expériences les plus essentielles,
l'amour, l'amitié,
l'activité créatrice,
la contemplation de la beauté du monde

Le superflu est onéreux
mais l'essentiel est offert."

Une citation de Frédéric Lenoir,
dans "L'âme du monde"

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Photo printemps 2014
(dans les rues de Marseille...)

16 août 2014

dernière lecture : Le secret du docteur Barry

de Sylvie Ouellette

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3,5 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Au XIXe siècle au Royaume-Uni, la jeune Margaret Bulkley afin de réaliser son rêve - devenir médecin - se fait passer dès son plus jeune âge pour un garçon. Engagée dans l'armée après de brillantes études, elle va, au cours de ses voyages, devenir une pionnière de la médecine préventive et un personnage aux excentricités réputées.
Mais comment vivre continuellement en camouflant son corps et ses pulsions de femme ; comment concilier sa véritable nature à la passion dévorante pour son métier ? 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
C'est un livre que j'ai lu avec plaisir, me sentant, je vous avouerai, un peu coupable d'y prendre plaisir... Oui mais voilà : c'était le début de mes vacances d'été, cela m'autorisant quelques écarts dans mes choix "littéraires". Parce que pour moi, ce roman-ci n'avait absolument rien de littéraire, mais s'apparentait davantage aux romans "à l'eau de rose" que je lisais parfois (...souvent !) adolescente (hey, jeune adolescente, hein !).  
J'en étais là, refermant le bouquin. Doucement repue. Doucement désolée de m'être laissée si facilement embarquer dans cette gentille histoire harlequinesque (scénario d'enfer : une jolie jeune fille rousse et sulfureuse, à l'intelligence exceptionnelle et à la force de caractère inébranlable, se fait passer pour un homme afin de devenir médecin, à une époque où aucune femme n'était autorisée à exercer ce métier. Aventure, rebondissements, histoire d'amour, camouflage d'un corps sensuel, mais interdit aux regards, tout y est !).
Jusqu'au moment où, curieuse comme je suis, j'ai découvert que Miranda Barry a bel et bien existé ! Ce roman raconte une histoire vraie !

Ah... ben si c'était un roman historique, alors, je n'ai plus aucun état d'âme.
Irais-je jusqu'à vous le conseiller ? Pourquoi pas... Mais seulement si vous êtes bon public !

Morceaux choisis :
"Je suis d'avis que c'est dans les geste plus que dans les mots qu'on perçoit la vraie grandeur d'une personne".
"Le monde en général tend à être en désaccord".

15 août 2014

exhausteur

 

 

Le noir
est le refuge
de la couleur.

 

(Gaston Bachelard)

DSC02781

 

Collier en pâte polymère

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13 août 2014

dernière lecture : Le cahier de Maya

d'Isabel Allende

81uO-PIkptL

4,5 etoiles

Présentation de l'éditeur :
« Je m'appelle Mayal Vidal : de sexe féminin, célibataire, j'ai dix-neuf ans, pas d'amoureux faute d'occasions et non par excès d'exigence, un passeport américain ; née à Berkeley, en Californie, je suis momentanément réfugiée dans une île au sud du monde. On m'a donné le prénom de Maya parce que ma Nini a une prédilection pour l'Inde et que mes parents n'ont pas trouvé autre chose, bien qu'ils aient eu neuf mois pour y réfléchir. En hindi, Maya signifie "sortilège, illusion, rêve". Rien à voir avec mon caractère. Attila m'irait mieux, parce que là où je pose le pied, l'herbe ne pousse plus. »

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Il y a cette citation, là... "Ce bouquet minuscule est parfait : un vase en verre, cinq fleurs, un insecte, la lumière de la fenêtre."
Voilà. 

Pour moi, ça, c'est tout Isabel Allende : avec deux-trois mots, elle vous propulse dans un univers. Comment ne pas le voir ? Comment ne pas le vivre, le ressentir ? Comment en sortir indemne ?
Le cahier de Maya est à l'image de cette toute petite phrase : rempli d'immensité. D'amour. De peur. D'acceptation. De vie !
Franchement, si vous avez ne serait-ce qu'une once d'hésitation, foncez ! Ce livre est un trésor...

Morceaux choisis :
"Il y a des moments où l'on n'a aucun contrôle sur sa propre vie, les choses arrivent, voilà tout."
"La stricte vérité peut être ennuyeuse."
"Il est naturel de s'extasier devant la couleur lorsqu'on vient du gris."
"Ce bouquet minuscule est parfait : un vase en verre, cinq fleurs, un insecte, la lumière de la fenêtre."

 

20 juillet 2014

bords de mer

 

« Rien n'est plus propice à la pensée lucide
qu'une vue imprenable sur la mer.  »

de Anne-Marie MacDonald

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Petit clin d'oeil de ma chère Bretagne
(photo juillet 2014)

8 juillet 2014

capture d'un rayon de soleil

La nature ne se perd pas.
Ce qui se défait d'un côté se refait d'un autre".

(Marcel Aymé)

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Créations en pâte polymère
(barrette et collier)

3 juillet 2014

dernière lecture : Le libraire

de Gérard Bessette

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1,5 etoile

Présentation de l'éditeur :
Le personnage principal du Libraire est une espèce de Meursault, la candeur en moins, le sarcasme en plus, mais tout aussi indifférent à ce qui l’entoure. Il s’appelle Hervé Jodoin, il a perdu son emploi de répétiteur au collège Saint-Étienne, à Montréal, et il est prêt à accepter n’importe quel boulot, du moment qu’il y ait peu à faire et qu’on le laisse tranquille. Quand, au bureau de chômage, on lui propose un travail de commis dans la librairie d’un petit village, Saint-Joachim, à plusieurs heures de la grande ville, il n’hésite pas : “Saint-Joachim ou ailleurs, je m’en balançais.”
Présenté sous forme de journal intime, comme l’était L’Étranger, Le Libraire est le récit à la première personne de la nouvelle existence de Jodoin, coulée dans une morne routine – les jours passés à la librairie Léon, les beuveries solitaires à la taverne chez Trefflé où il enfile “une moyenne de vingt bocks par soirée”, les dimanches, mortels, où pour tuer le temps, il a commencé ce journal. Une existence d’une parfaite uniformité que des événements viendront bientôt perturber, des “événements qui, eu égard à la monotonie de [sa] vie, méritent l’épithète d’importants”. Cela commence quand son patron, monsieur Chicoine, lui révèle avec des airs de grand conspirateur l’existence du “capharnaüm”, un réduit fermé à double tour où sont cachés “des livres à ne pas mettre entre toutes les mains”. Tout déraille le jour où un jeune collégien à qui Jodoin a refilé en douce L’Essai sur les mœurs, d’Arouet, décide de dénoncer l’existence du capharnaüm. Le curé s’en mêle, c’est la pagaille à la librairie Léon, et Saint-Joachim au complet est en émoi.
Paru en 1960, ce deuxième roman de l’auteur de La Bagarre dénonce l’hypocrisie du clergé qui mettait à l’index toute œuvre n’étant pas jugée édifiante, mais aussi ceux qui “collaboraient” en jouant le jeu de l’autorité ecclésiastique. Intimement lié à l’essor de la littérature québécoise pendant la Révolution tranquille, Le Libraire est devenu un classique qui continue d’être étudié dans les programmes d’études littéraires. --Marie Claude Fortin 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Voici un texte très bien écrit. Pas très long.
Donc je dirais plutôt facile à lire.
L'homme qui se raconte ici (il s'ennuie tellement qu'il a décidé d'écrire son journal, juste pour passer le temps...) est un être odieux, solitaire, désolant. Il le sait. Il n'attend plus grand chose la vie, et pourtant il s'amuse de tout. 
C'est ça qui est comique, je trouve (même si le roman ne l'est absolument pas !) : cet oeil critique d'un homme qui ne craint personne, ne doute de rien, observe tout de son regard désabusé. 
Un expérimentateur ? Un joueur ?
Une cloche...

Morceaux choisis :
"Il est étonnant comme le temps passe vite quand on ne fait rien. Pourvu qu'on ne soit pas libre. J e veux dire pourvu qu'un "devoir" vous force à rester en place. Autrement, ça  ne tient plus. Ainsi moi, si je n'étais pas obligé de travailler à la librairie Léon pour gagner ma vie et qu'on me demandât de passer des heures d'affilée perché sur un tabouret,  j'en serais complètement incapable."
"Selon moi, un lecteur sérieux, c'est celui qui lit consciencieusement les livres qu'il achète, moins pour passer le temps ou pour y découvrir des obscénités que pour y chercher des idées, des théories, des critiques, peut-être contraires à ses propres conceptions, mais susceptibles de le faire penser."
27 juin 2014

bientôt, la plage

2014-055BagueLeBruitDesVaguesV2   

bague-galet
(assez énorme...)

et le collier, pour aller avec...

2014-060CollierLeBruitDesVagues

Créations en pâte polymère
une autre vue ici (clic)

 

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