dernière lecture : Le cahier de Maya
d'Isabel Allende
Présentation de l'éditeur :
« Je m'appelle Mayal Vidal : de sexe féminin, célibataire, j'ai dix-neuf ans, pas d'amoureux faute d'occasions et non par excès d'exigence, un passeport américain ; née à Berkeley, en Californie, je suis momentanément réfugiée dans une île au sud du monde. On m'a donné le prénom de Maya parce que ma Nini a une prédilection pour l'Inde et que mes parents n'ont pas trouvé autre chose, bien qu'ils aient eu neuf mois pour y réfléchir. En hindi, Maya signifie "sortilège, illusion, rêve". Rien à voir avec mon caractère. Attila m'irait mieux, parce que là où je pose le pied, l'herbe ne pousse plus. »
Il y a cette citation, là... "Ce bouquet minuscule est parfait : un vase en verre, cinq fleurs, un insecte, la lumière de la fenêtre."
Voilà.
Pour moi, ça, c'est tout Isabel Allende : avec deux-trois mots, elle vous propulse dans un univers. Comment ne pas le voir ? Comment ne pas le vivre, le ressentir ? Comment en sortir indemne ?
Franchement, si vous avez ne serait-ce qu'une once d'hésitation, foncez ! Ce livre est un trésor...
Morceaux choisis :
"Il y a des moments où l'on n'a aucun contrôle sur sa propre vie, les choses arrivent, voilà tout."
"La stricte vérité peut être ennuyeuse."
"Il est naturel de s'extasier devant la couleur lorsqu'on vient du gris."
"Ce bouquet minuscule est parfait : un vase en verre, cinq fleurs, un insecte, la lumière de la fenêtre."