Et bien pour moi, juste ça :

Ah ah !!!
J'en vois d'ici qui s'interrogent, qui se gaussent, qui plissent un nez désolé...
"Ben dis donc, c'est quoi ? C'est moche ! ...Elle va pas bien du tout, notre p'tit'Anne !"

Et bien, si vous saviez combien le résultat me ravit :
j'ai réussi à fabriquer mon propre tampon !
Et il est tout petit...
Et puis, comme j'avais peur de le perdre, j'ai aussi fabriqué la boîte pour le ranger
(en réalité : décoré une boîte de perles de rocailles)
Allez, je vous montre tout ça d'un peu plus près ::

Hein oui, finalement vous trouvez "ça" pas mal !?

Vous pouvez désormais retrouver quelques-unes de mes créations
dans ma boutique
(c'est tout nouveau, c'est tout beau, c'est tout chaud !)

Et ben voui,
on peut quand même pas gagner tout le temps...

C'est comme dans la vie,
non ?

Ah ?
Je vous l'avais déjà faite, celle-la ?
Ah oui, je m'en souviens, maintenant que vous le dites...
Et bien, il ne faudrait quand même pas que cela arrive trop souvent !

Alors moi qui étais lancée pour composer un collier dans le style de celui-ci (clic),
me voici avec deux colliers "mono-tesselle" !

Et, puis, pour utiliser "les restes-des-restes"
j'ai fait ces petites vagues toutes paisibles.

Et puisque j'étais lancée pour "nettoyer" mon plan de travail,
j'ai encore disséqué une dernière cane qui traînait par là.

Créations en pâte polymère

"De mes états d'âme,
la neige est celui que je préfère."

(Jules Renard)

Hier, dans le jardin...

Quant à cette photo-ci, elle a été prise depuis ...la fenêtre de mon atelier
(si-si ! je vous promets !)

Et hier soir,
la montagne en est devenue toute rose de plaisir !

Cette chanson-ci,
elle me chamboule à l'intérieur...

Emiliana Torrini
(Mi and Armini)

(un clic sur la jaquette pour écouter "ma" musique,
et sur le nom de l'artiste pour mieux la découvrir)

"Franchir la porte,
c'est tout un monde,
mais, en fait,
il suffit de faire un pas."

(Jean Anouilh)

photo novembre 2010

(...et non pas "fin de série" !)

Créations en pâte polymère
(photos dans la neige...)

Si vous vous inspirez de la broche "pot de fleurs"
(qui pourra, à l'occasion, être déclinée en magnet pour les frigos),
merci juste de "signaler" d'où provient l'idée...

"Les nuages [...]
sont un casse-tête dangeureusement simple."

(Stéphane Audeguy)

photo novembre 2010
(la Chartreuse, depuis le fond de notre "jardin"...)

de Milena Agus

Présentation de l'éditeur :
Sardes depuis le Paléolithique supérieur, les Sevilla-Mendoza ignorent la normalité. Un père entiché de voyages lointains, une mère perdue devant la vie, une tante plongée dans des amours sans lendemain, un frère sourd à tout sauf à son piano. Celle qui décrit l'étrange et attachante ambiance familiale, avec une impassible candeur, est une adolescente engluée dans une liaison inavouable... Une liaison qu'elle cache à sa famille, où pourtant on parle d'amour et de sexe sans inhibitions. On y parle aussi de Dieu, dont on n'arrive pas à décider s'il existe ou pas. Plutôt qu'à lui, autant s'en remettre à la superstition pour affronter les dangers de l'existence. Celle-ci se déroule comme si on était dans la gueule d'un requin. Un requin qui vous enserre entre ses dents et vous empêche de vivre. On essaye d'en sortir quand il dort...

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Des passages très beaux (j'entends magnifiques), et d'autres très laids (terribles). C'est tout le paradoxe de l'écriture de Milena Agus. Des hommes mesquins et des femmes soumises, une vie "de merde" et pourtant incomparable.
C'est très spécial. A mon avis très (trop ?) ressemblant à la trame de "mal de pierre", où l'on retrouve les mêmes thèmes. Pas vraiment déçue, mais le rapport amoureux est décidément ici beaucoup trop "tordu" pour me plaire... 

Morceaux choisis :
" Papa dit toujours que les démocraties occidentales, avec leur dictature économique, assassinent le tiers monde."
" Il y a des gens qui croient que s'ils allaient au Cap Horn et qu'ils s'assayaient au bout des rochers et qu'ils voyaient les deux océans qui s'affrontent, leur vie serait complètement changée. Moi je crois que tout est pareil partout ".
" Je regrette que l'amour ne soit pas seulement une question de phéromones, parce que alors je pourrais simplement prendre une douche et tu partirais".
" L'amour aussi, il faut du temps pour le digérer".

La frivolité
est la plus jolie réponse à l'angoisse.

[Jean Cocteau]

une petite série, tout en polymère,
depuis une cane fleur

[...] La nature ne choisit jamais
Albert Jacquard,
dans "Petite philosophie à l'usage des non-philosophes"

photo novembre 2010