ici, c'est ma maison
mais la vôtre, aussi...
"Nous avons tous le pouvoir de changer,
alors, qu'est-ce qu'on attend ?"
(vous pourrez visIonner le film en entier,
en cliquant sur l'hyperlien qui s'affiche à la fin de la bande annonce)
ici aussi ?
> Lorsque vous lui ouvrez la porte,
la magie est partout.
[une citation d'Olivier Lockert]
La technique du hidden magic, ici
le premier monde qui me fût donné
" Voilà l'image qu'aujourd'hui j'ai de moi :
je suis un arbre.
Un jour, je l'ai dit résolument : je suis un arbre,
sédentaire par nature, enracinée par l'écheveau de mes affections,
incapable de quitter le premier monde qui me fut donné,
condamnée à rester, plantée,
mais pour autant féconde et tutélaire,
propulsant vers le ciel cent branches portant bourgeons,
dans un mouvement de respiration continue,
dans la joie de désirer,
avec une énergie si immense et vorace
que je la cache pour ne pas être effrayante. "
(Alice Fernay, dans "Les autres")
3 miroirs assortis, avec décors en pâte polymère,
toutes techniques associées.
Dimension : 30 X 30 cm.
Vous pouvez les voir en grand en cliquant sur les photos.
Ces créations ne sont pas disponibles à la vente.
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MA BOUTIQUE EN LIGNE : ICI
dernière lecture : soie
d'Alessandro Baricco
Présentation de l'éditeur :
Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des oeufs sains. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable.
Soie, publié en Italie en 1996 et en France en 1997, est devenu en quelques mois un roman culte - succès mérité pour le plus raffiné des jeunes écrivains italiens.
Mon sentiment, au sujet de ce roman
Alessandro Baricco est décidément un excellent conteur.
Ce livre se lit en un rien de temps, et pourtant, comme il est dense... C'est prenant, l'écriture est légère, le rythme musical. Une main tendue vers l'inaccessible. Un univers de conte. Une large place laissée à l'imaginaire.
Et ça fonctionne !
Morceaux choisis :
Il y a (...) des désirs et des souffrances, de celles qu'on connaît parfaitement, mais le vrai nom pour les dire, on ne le trouve jamais. (...) Quand on n'a pas de noms pour dire les choses, on se sert d'une histoire.
C'était un de ces hommes qui aiment assister à leur propre vie, considérant comme déplacée toute ambition de la vivre. On aura remarqué que ceux-là contemplent leur destin à la façon dont la plupart des autres contemplent une journée de pluie.
Elle pleuvait, sa vie, devant ses yeux, spectacle tranquille.
Mille fois il chercha ses yeux, et mille fois elle trouva les siens.
Peut-être que ta vie, des fois, elle tourne d'une drôle de manière, et qu'il n'y a plus rien à ajouter.
Tu étais mort. Et il n'y avait plus rien de beau, au monde.
C'est une souffrance étrange. Mourir de nostalgie pour quelque chose que tu ne vivras jamais.
Il y avait en lui la quiétude inentamable des hommes qui se sentent à leur place.
Du roman, un film.
Je vous laisse découvrir la bande annonce,
qui ressemble exactement à l'univers que je m'étais imaginé...
notre équilibre poétique
besoin
dernière lecture : une forme de vie
d'Amélie Nothomb
Présentation de l'éditeur :
Quotidiennement sollicitée par du courrier de ses lecteurs, Amélie va un jour tomber sur une lettre inattendue... Un G.I coincé en Irak l'appelle au secours pour tenter de survivre dans cette drôle de guerre. Pour se rebeller, ce white trash se goinfre de junk-food, arborant sa graisse comme une amoureuse enveloppante. Mue par son instinct de Saint-Bernard, l'écrivain lui répond en lui parlant de body-art. S'ensuit une relation épistolaire étrange..
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Chez Amélie Nothomb, avec un peu de chance, il y a de bonnes (voire très bonnes !) pioches.
Mais là, heu... disons que je n'ai pas vraiment perdu mon temps, puisque seulement 3 petites heures m'auront suffi pour lire ce dernier roman. Ce n'est pas inintéressant en soi, mais malgré tout pas passionnant non plus !
Je vous suggère de vous orienter vers l'analyse de ce blog-littéraire, très pertinente, qui a peut-être une vision plus enthousiaste que la mienne...
Morceau choisi :
" C'est moi : je suis à la fois ce que je suis et ce que je fais".
un, trois, cinq,
puis, logiquement, viendra "sept"
Faudrait le tenter, le sept.
D'ailleurs, c'est un chiffre que j'aime bien, un peu magique :
les 7 péchés capitaux, les 7 jours de la semaine, les 7 phases de la lune.
Je sais ce qu'il me reste à faire...
Colliers en pâte polymère,
réalisés avec la technique du hidden magic
dernière lecture : Le club des incorrigibles optimistes
de Jean-Michel Guenassia
Présentation de l'éditeur :
Michel Marini avait douze ans en 1959. C’était l’époque du rock’n’roll et de la guerre d’Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l’arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient passé le Rideau de Fer pour sauver leur peau. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, trahi leurs idéaux, et tout ce qu’ils étaient. Ils s’étaient retrouvés à Paris dans ce club d’échecs d’arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre bouleversa définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu’ils étaient tous d’incorrigibles optimistes.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Il y a des romans que l'on referme le coeur serré, on aurait voulu que cela ne s'arrête pas si vite. Celui-ci compte pourtant plus de 750 pages.
750 pages qui m'ont laissé le temps de m'attacher à chacun des personnages, de découvrir une époque proche et tellement méconnue, de rire, de pleurer, de rester sidérée, fâchée, troublée, heureuse.
Et même d'écouter Prokofiev au piano. ou encore la valse n°2 de Chostakovitch...
On ne peut que sortir boulversé de ce roman.
J'ai vu qu'il avait reçu le prix Goncourt des lycéens. C'est un excellent choix. .
Je vous suggère de lire les commentaires d'autres lecteurs, aussi enthousiastes que moi.
Et ça ne m'arrive pas souvent, au sortir d'un roman, mais là, j'ai vraiment envie de vous dire MERCI, Monsieur Guenassia
Morceaux choisis :
" Je préfère vivre en optimiste et me tromper que de vivre en pessimiste et avoir toujours raison"
" La photo n'est pas une science, c'est une question de hasard".
" Le mieux est de tout garder dans nos petites têtes, où personne ne peut voir ni soupçonner ce qui s'y trouve " (un passage de "Farenheit 751).
" Tu nous emmerdes avec tes problèmes. Tu es vivant, profites-en pour vivre."
" C'est l'inconvénient de la psychanalyse : quand on connaît le problème, ça ne le résout pas".
" Notre mémoire est ainsi faite qu'elle efface les mauvais souvenirs pour ne conserver que les meilleurs ".
" J'ai un problème avec la logique. Je n'ai jamais compris comment on pouvait dire une chose et faire son contraire. Jurer qu'on aime quelqu'un et le blesser, avoir un ami et l'oublier, se dire de la même famille et s'ignorer comme des étrangers, revendiquer des grands principes et ne pas les pratiquer, affirmer qu'on croit en Dieu et agir comme s'il n'existait pas, se prendre pour un héros quand on se comporte comme un salaud".
" On peut toujours plus que ce que l'on croit pouvoir".
" On redoute toujours de perdre la mémoire. C'est elle la source de nos maux. On ne vit bien que dans l'oubli. La mémoire est le pire ennemi du bonheur".
" Tu n'as pas besoin d'être aimé pour aimer".
" La vie, c'est comme les montagnes russes. Tu descends très vite, tu restes longtemps en bas et tu remontes avec peine".
" Un jour, elles veulent des enfants, une maison, un mari, des vacances à la mer et de l'électroménager. C'est ça qui tue la poésie".
En lisant ce roman,
j'ai aussi eu envie
de revoir la fontaine Médicis,
dans le jardin du Luxembourg...