vers les îles,
pour un petit voyage exotique...
Création en pâte polymère
La plaque que j'ai confectionnée
pour réaliser ce collier est visible ici
“Lé liézon danjreuz" (texte intégral)
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?"
(Lamartine).
"Tu ferais mieux de réparer la machine à laver !"
(sa femme).
ça dénote, vous trouvez ?
Ben oui, pour une fois, la photo n'est pas de moi,
mais de Yves Dauteuille,
Je vous invite à lire les annonces qu'il a fait paraître dans "le bon coin".
(avec son bagou, il aurait vite fait de tout faire disparaître dans ma boutique !)
Promis, ça vaut le détour...
j'imagine ton sourire
Je regarde les photos que tu as prises,
et si tu n’es pas spécialement là, je sais que tu y es passé,
que tu as pris ces photos.
Je regarde ce que tu as regardé. Je regarde ton regard.
Derrière les ponts, les quais, les rues, les maisons, les grandes places, les sculptures (…),
je vois tes yeux et parfois, selon les images, j’imagine ton sourire qui va avec.
une citation d'Emmanuelle Pagano (dans "l'absence d'oiseaux d'eau")
photo mars 2011
dernière lecture : L'amour est une île
de Claudie Gallay
Présentation de l'éditeur :
Alors que le festival d'Avignon 2003 s'enlise dans la grève des intermittents, une actrice célèbre retrouve sa ville natale, après dix ans d'absence. Elle y a vécu un amour passionnel avec le directeur d'un théâtre du festival off, qu'elle a quitté pour faire carrière. Ce dernier met en scène une pièce d'un auteur inconnu, sorte de poète maudit décédé dans des circonstances obscures...
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Tout d'abord, vous dire que je trouve la couverture du roman magnifique.
Et son titre encore davantage.
Quant au roman, quel univers ! C'est à la fois beau et désolant. Extrêment troublant, étouffant même... Un genre de tragédie moderne. Magnifiquement écrit. Quel regret de refermer ces pages !
Morceaux choisis :
"Une vie humaine se résume à quatre petites choses :l'amour, la trahison, le désir et la mort."
"Créer ne suffit pas : il faut transmettre."
"Il y a toujours une multitude de raisons de faire ou de ne pas faire les choses."
"Si on suit son instinct, on n'est jamais coupable."
"J'écoute tout quand ça parle de toi."
"L'amour est une île, quand on part on ne revient pas."
"Se taire est la seule attitude valable."
"Les étoiles, au dessus de ma tête, sont toujours placées au même endroit, le jour, elles sont là et pourtant je ne les vois pas."
"Les colères s'apaisent, ce qui paraissait insupportable devient soudain familier. On s'habitue, d'autres sentiments prennent la place, quand on se retourne, ce qui faisait si mal est devenu du passé. C'est la force du temps."
"Est-ce que quand ils dorment les oiseaux rêvent qu'ils volent ?"
"Il y a quelque chose qui vit et, tout de suite à côté, une autre chose qui meurt."
"Le possible est ennuyeux. Avec l'impossible, on a des chances."
Si je lui avais coupé les ailes - Il aurait été à moi- Il ne serait pas parti- Mais ainsi, il n'aurait plus été un oiseau- Et moi- C'est l'oiseau que j'aimais (Josean Artze)
Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)
sorcellerie
posée là
dernière lecture : Le pays de l'absence
de Christine Orban
Présentation de l'éditeur :
Et si un jour nous devenions les parents de nos parents ? Si irrémédiablement, les rôles s'inversaient avec le temps ? Avec justesse et sensibilité, tendresse et humour, Christine Orban nous raconte une histoire qui forcément nous rappelle quelque chose de nos vies.
Mon sentiment au sujet de ce roman
C'est un roman que j'ai lu très vite.
J'aime l'écriture de Christine Orban, qui aborde sereinement tous les sujets, même (surtout ?) les plus graves. Ici, sous une apparente légèreté, le texte est poignant, éprouvant, même, et le sujet triste (la maladie d'Alzheimer).
Je n'avais pas réalisé jusqu'ici que l'auteur, dans chacun de ses romans, évoque sa propre vie, qui ressemble à celle de tout le monde, Sans doute est-ce justement cela qui touche...
Morceaux choisis :
"Le plus beau cadeau qu'une mère puisse offrir à ses enfants, c'est d'être heureuse. Ce n'est pas le plus simple. On ne peut pas en vouloir à une mère de ne pas l'être, mais on peut lui en vouloir de le dire à tout bout de champ. Apprendre le silence. Apprendre à retenir la parole. A cacher la souffrance."
"Je ne tiendrai debout dans la vie qu'en m'appuyant sur quelque chose de l'enfance."
"Je préfère mon agacement au renoncement."
Et un passage, un peu plus long : « Minuit. Tandis que je travaille, tu as fait irruption dans mon bureau traînant une couverture, un pull panthère noué autour du cou sur ta chemise de nuit rose pâle pour me dire que tu as froid. Je te raccompagne dans ta chambre. Tu es si frêle, je n’ose même plus poser une main sur ton épaule de peur de te bousculer. Tu avances un pied devant l’autre, centimètre par centimètre…
J’ignorais que la fin ressemble au commencement, que les mamans finissent par devenir des enfants, que les plus aguerries d’entre elles, celles qui furent avocates ou femmes d’affaires se recroquevillent un jour et ne savent parfois même plus marcher. Jamais je n’ai eu l’impression d’avoir un appartement aussi grand, le chemin n’en finit pas. »