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Le bruit des vagues

7 octobre 2012

c'est tout petit, ce que je fais

"C'est du tout petit, ce que je fais.
C'est de l'ordre du minuscule, de l'indéfinitésimal.

A la question : que faites-vous dans la vie,
voilà ce que j'aimerais répondre, voilà ce que je n'ose pas répondre :
je fais du tout petit,
je témoigne pour un brin d'herbe."

(une citation de Christian Bobin,
dans "autoportrait au radiateur")

07 2010 2

07 2010 1

 

Photo début d'automne

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2 octobre 2012

au jour le jour

Au jour le jour,
prendre les choses comme elles viennent

2012-111Boucles seulesLeBruitDesVagues

 

2012-111Collier seulV2LeBruitDesVagues

 

Parure en pâte polymère
(une autre vue ici : clic)

Une création récente
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ?
N'hésitez pas à
me contacter

1 octobre 2012

avancer quand même...

"Passer de l'opinion à la perception,
de l'imagination au fait,
de l'illusion à la réalité,
de ce qui n'est pas à ce qui est,
voilà le cheminement."

 une citation de Swami Prajnanpad

2012-107CollierLeBruitDesVaguesV2

 

***

C'est juste...

...c'est juste que cette photo me faisait penser à un cheminement tranquille,
un petit mouvement, une promenade douce et paisible,
un fil à suivre, un joli dégradé,
un truc tout simple, quoi !
Alors j'ai cherché une citation qui pourrait illustrer ce sentiment,
et finalement !

Finalement, on comprend qu'aucun cheminement n'est si simple :
cheminement d'idées,
processus de créations,
circonvolutions complexes de la pensée,
tous confrontés aux interférences du réel.

Mais si l'on continue d'avancer,
alors tout va pour le mieux (?)

***

Une autre vue de ce collier réalisé en pâte polymère
est visible ici (clic)

 

30 septembre 2012

mon chemin

"Un rêveur
est celui qui ne trouve son chemin
qu’au clair de lune
et qui comme punition
aperçoit l’aurore
avant les autres hommes."

Oscar Wilde

LeBruitDesVaguesDSC00669

photo septembre 2012, dans mon jardin
...à l'aurore, évidemment !

28 septembre 2012

work in progress...

LeBruitDesVaguesDSC00678

C'est flagrant

je suis de plus en plus absente,

par ici.

 

Prenez patience :

mon ordinateur fait encore des siennes

m'obligeant à jongler

d'un poste à un autre

avec surtout l'impossibilité

de traiter mes photos

comme je le souhaiterais.

 

La bonne nouvelle ?

des créations toutes chaudes

qui attendent très impatiemment

de se montrer...

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27 septembre 2012

dernière lecture : Les vilains petits canards

de Boris Cyrulnik

CyrulnikBoris les vilains petits canards
¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur
Maria Callas, " la divine ", la voix du siècle s'il ne devait en rester qu'une, fut une petite fille dépérissant de carences affectives dans un dépôt d'enfants immigrés de New York... Barbara, meurtrie par un viol paternel et persécutée pendant la guerre, a su chanter sa vie et chacun la fredonne... Georges Brassens, mauvais garçon, dut à son professeur de troisième la découverte de la poésie qui donna une autre issue à sa révolte... Ces cas de résilience sont célèbres.
Mais Boris Cyrulnik décrit ici ce que pourrait être chacun d'entre nous. Il nous montre comment ce processus se met en place dès la petite enfance, avec le tricotage des liens affectifs puis l'expression des émotions.

Mon sentiment au sujet de ce livre :
J’aime beaucoup ce genre de lectures, parfois un peu difficiles, mais que je pratique souvent en pointillés, avec la plupart du temps un roman « facile » en parallèle. Dans ces ouvrages, je rencontre des auteurs passionnants et passionnés, qui nous bousculent, nous ouvrent les yeux coûte que coûte. J’aillais écrire « que du bonheur, quoi ! », mais non... Plutôt du chagrin, de la douleur, déposés là et montrés du doigt pour nous apaiser.

Morceaux choisis :
"Le fait de s'en sortir et de devenir beau quand même, n'a rien à voir avec l'invulnérabilité ni avec la réussite sociale."
"La notion de cycle de vie rend possible la description de chapitres d'une seule et même existence. Etre nourrisson, ce n'est pas être adolescent. A chaque âge nous sommes des êtres totaux qui habitent des mondes différents. Et pourtant le palimpseste qui réveille les traces du passé fait ressurgir les événements que l'on croyait enfouis. On ne réussit jamais à liquider nos problèmes, il en reste toujours une trace, mais on peut leur donner une autre vie, plus supportable et parfois même belle et sensée."
"Un coup du sort est une blessure qui s'inscrit dans notre histoire, ce n'est pas un destin".
"Dans le réel, chaque rencontre est une bifurcation possible".
"

16 septembre 2012

futilités

"J'ignore encore ce que je suis,
en revanche j'adore les futilités.
C'est ce qui me donne un sentiment de sainteté."

une citation de Nicola Keegan, dans "Nage libre"

2012-106CollierLeBruitDesVaguesV1

Parure en pâte polymère

Une création récente
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ?
N'hésitez pas à
me contacter

14 septembre 2012

un bain de lumière, que ce fût celle du soleil ou de la lune

"Inconcevable de partager l'essentiel
sans se fondre dans la nature. (...)
Pour réfléchir, il lui fallait l'étreinte de l'air frais,
la glaise sous ses orteils, l'herbe dans ses doigts,
le ciel comme horizon sur lequel s'inscrivaient ses pensées,
un bain de lumière
que ce fût celle du soleil ou de la lune."

une citation d'Eric Emmanuel Schmitt,
dans "La femme au miroir"

79161224_p

 La nature,
comme source d'inspiration :
ses couleurs paisibles, sa poésie...

(tesselles pour un miroir en cours) 

13 septembre 2012

"life art"

"La nature
est son propre land art"

(Sylvie Gracia, dans Le livre des visages)

Le bruit des vaguesDSC00353

Photo été 2012

11 septembre 2012

dernière lecture : Le livre des visages

De Sylvie Gracia

 

Gracia Sylvie Le livre des visages

¬¬¬¬¬

 

Présentation de l'éditeur :
Durant une année, Sylvie Gracia s’astreint à publier régulièrement sur facebook une photo prise avec son téléphone portable, puis écrit la réaction spontanée que cette image fait naître en elle. S’invente alors au jour le jour une nouvelle forme du Journal littéraire où le plus intime surgit d’un étonnement, d’un éclat de colère, d’une peur d’être dévoilée, d’un désir soudain avoué. Ici, c’est le fragment, si consubstantiel à notre modernité, qui dévoile le réel, et la poésie la plus délicate comme la critique la plus féroce peuvent en naître. Ici l’instant est roi.

Qu’il s’agisse du regard d’une femme de cinquante ans sur son propre corps, de la tendresse d’une mère pour ses filles, de l’appartement familier, d’un paysage urbain mais aussi d’idéologie ou de politique, l’œil est comme neuf, lavé, et même l’épreuve de la maladie, grâce à ce processus de distanciation, pourra peut-être se vivre autrement.
 
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Un texte en noir et en couleurs... Comme la couv'
Avec tout de même une nette dominante de noir, et parfois, cette touche de rouge : sang comme la vie qui coule dans les veines de cette femme et la passion en elle, son côté sulfureux. Rouge, comme sa chambre, comme ses bottines et ses ongles vernis, deux bouts d'elle par lesquels elle signifie qu'elle est une femme. Vivante !
Une lecture plaisante, d'une forme innovante, dévoilant cette femme attachante et (peut-on le dire ?) pudique.
 
Morceaux choisis :
"Le roman que sont nos vies, parfois".
"Ne pas anticiper les actes les rendraient-ils plus évidents ? Innocents, même ?"
"Les mots redoublent la vie. Ou plutôt, lui donnent une vie autre, et ce qui demeure est ce qui a été écrit, plus livresque que ce qui a été vécu"
"Un jour, j'arriverai à faire la photo que j'espère."
"Les meilleures choses de la vie naissent ainsi, les livres, les amours, les rencontres. Sans attente ni désir. S'imposent parce que là, devant soi, redessinant l'horizon."
"Chaque lieu se diffracte dans la multiplicité des instants qui y ont été vécus, des émotions avec lesquelles on les a traversés. 
"Au moment où sur lui mon regard se fixe pour toujours..."
"Le désir nourrit le désir et non le rassasie."
"Mon corps résiste toujours lorsqu'on le contraint."
"Toujours choisir un livre en fonction de l'état d'esprit du moment, c'est un espace ouvert à nos propres interrogations."
"La nature est son propre Land art. Life art,"
"Certains jours, j'attends le grand basculement. À d'autres ne désire surtout rien d'autre que la répétition du même et de l'anodin."
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