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Le bruit des vagues

18 novembre 2012

dernière lecture : Le confident

d'Hélène Grémillon

confident
¬¬¬¬¬  

Présentation de l'éditeur :
Lorsque la mère de Camille meurt, la jeune femme s’attend à voir les lettres de condoléances affluer dans la boîte aux lettres. Elle se met à trier les lettres, et parmi celles-ci trouve une enveloppe différente des autres, plus épaisse. Il s’agit d’une longue lettre écrite par un certain Louis, qu’elle ne connait ni d’Eve ni d’Adam. Il ne s’adresse d’ailleurs pas à Camille, sa lettre ressemble plus à un début de roman. Etant éditrice, la jeune femme pense qu’il s’agit d’un stratagème d’auteur pour attirer son attention. Mais chaque semaine elle reçoit une nouvelle lettre, et se rend compte qu’il ne s’agit pas du tout d’un auteur, mais bien d’un homme qui lui révèle son passé chaque fois un peu plus.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Au début, on peut dire que j'ai vraiment été sous le charme de cette lecture : de l'histoire, de l'écriture, des personnages.
Et puis la seconde partie du roman, pour moi décevante (ça n'est pas l'opinion de tous les lecteurs de ce roman à qui j'ai demandé leur avis, pour certains littéralement emballés !...)
Et puis les toutes dernières pages, réconciliantes.
Après réflexion, c'est un roman que je dirais "facile à lire", même s'il n'est pas toujours "facile à entendre"...

Morceaux choisis :
L'ennui est le meilleur terreau de l'imagination.
Je ne savais pas encore que le chant était pareil au rire et qu'on pouvait tout y mettre, même la mélancolie.
La vie, c'est dépendre des caprices de son corps.
Une passion mal vécue est trop encombrante, il faut savoir l'abandonner pour qu'une autre passion puisse naître.
Ce ne sont pas les autres qui nous infligent les pires déceptions, mais le choc entre la réalité et les emballements de notre imagination.
J'ai toujours pensé que les secrets doivent mourir avec ceux qui les ont portés.

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17 novembre 2012

je pars en voyage

« Un bon voyageur n’a pas d’itinéraire,
et n’a pas l’intention d’arriver. » 

Lao Tseu

 ***

Le chemin choisi est long, certes, mais j'avance !
...doucement,
et sans toujours savoir où je vais.

ça me va.

Le bruit des vagues-DSC00954 

Tesselles en pâte polymère
(miroir sur pied en cours)

13 novembre 2012

tentation

Un reste de pâte qui me narguait,
la tentation d'essayer le tuto de Bettina Welker,
ça  n'était pas un dégradé, mais tant pis,
et puis plutôt envie d'utiliser une forme triangulaire.

Serais-je un brin contestataire ?

2012-121BarretteLeBruitDesVagues

Barrette en pâte polymère



Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter

9 novembre 2012

j'ai espéré un miracle

Le bruit des vagues-DSC00862

Photo du Vercors depuis la plaine,
juste avant le coucher du soleil
(novembre 2012)

***

"J'ai fait très peu de choses aujourd'hui.
J'ai fait ce que je fais chaque jour : j'ai espéré un miracle.
et il est arrivé.
Il arrive chaque jour, parfois à la dernière seconde -
toujours du côté où je ne l'espérais plus."

Christian Bobin, dans "Autoportrait au radiateur"

2 novembre 2012

ça ne m'était encore jamais arrivé...

AnnePoncet Le bruit des vagues DSC08234

Une première fois, 
ça arrive tout le temps, quand on y réfléchit.

Mais une fois seulement :
la première fois où je me suis lancée en flip arrière sur la poutre,
la première fois où j'ai compris que je l'aimais, lui,
la première fois où j'ai croisé le regard de mon enfant,

Certaines premières fois marquent plus que d'autres.

Pour moi, aujourd'hui,
ça sera ma toute première interview
(je n'imaginais pas un seul instant que cela puisse un jour arriver...)

Pour en savoir un peu plus, vous devrez passer par là :

37501153_p

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24 octobre 2012

façon patchwork... ici et là. Un peu partout !

"Ici, là, un peu partout :
un passage entre le visible et l'invisible.

Une fenêtre mal fermée, une porte entrouverte
par où arrive un peu de lumière.

Sans invisible,
nous ne verrions rien,
nous serions dans le noir complet."

Une citation de Christian Bobin,
dans "Autoportrait au radiateur"

 

2012-120CollierLeBruitDesVagues

 

2012-120BouclesLeBruitDesVagues

parure en pâte polymère


Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en b
outique vous plaît ? 
N'hésitez pas à 
me contacter

21 octobre 2012

petits pas

Je ne suis pas certaine qu'à cette vitesse-là
le nombre de tesselles prévues pour le miroir de Mathilde
avance aussi rapidement que je le souhaiterais...

Et bien tant pis :
j'irai alors à tout petits pas !

DSC00789

Voici une des 350 tesselles
(dont un bonne centaine déjà confectionnées) 
en détail

(dimension : 3cm X 3cm)

 

15 octobre 2012

il y a des jours, comme ça...

Il y a des jours, comme ça,
où le soleil n'est pas seulement tout là-haut perché.

LeBruitDesVaguesDSC00768

C'est souvent le cas,
au cours de ces journées trop vite passées,
où nous partageons notre passion.

LeBruitDesVaguesDSC00766

Les choses sont simples, tranquilles, il fait bon.
Je crois que nous sommes bien ensemble, tout simplement...
Que voilà de douces parenthèses bienfaisantes...
(ce jour-là : chez Gadouille)

***

Pour moi, point de fleurs modelées ce jour-là :
j'ai un (très...) grand miroir en construction, des barrettes en commande,
et j'ai plutôt pensé à optimiser un peu ce moment consacré à la "fimo",
d'autant qu'à la maison, je manque justement de ce temps si précieux
pour honorer toutes ces demandes...

Ce qui tombe bien, c'est que les teintes requises de part et d'autre sont quasi-identiques,
du coup, je suis plutôt partie sur une recherche de couleurs,
et je me suis, par la même occasion, bien amusée avec les emporte-pièces de Murielle...

LeBruitDesVaguesDSC00774

***

Et donc, les barrettes
(2 issues de cette plaque,
et 2 qui attendaient sagement que je vous les montre)

2012-119BarretteLeBruitDesVagues

2012-108BarretteLeBruitDesVagues

2012-117BarretteLeBruitDesVagues

2012-118BarretteLeBruitDesVagues

Barrettes en pâte polymère

***

sur les photos, vous aurez reconnu :
Gadouille, Crème, Olga, Miha, Chifonie et Murielle
(un clic sur leur prénom pour visiter leur univers !)

 

 

 

9 octobre 2012

dernière lecture : la nature de l'air et de l'eau

de Régina McBride

La Nature de l'air et de l'eau

¬¬¬¬¬ 

Présentation de l'éditeur :
Sur la côte ouest de l'Irlande, une jeune fille hante les chemins du rivage, apprend seule à jouer du piano, épie sa mère qui, croit-elle, reçoit la visite nocturne d'un fantôme... Sa sensualité s'éveille, son imagination et sa curiosité vont la pousser, à mesure qu'elle grandit, à percer le mystère de ses origines et à retracer l'histoire d'une mère fantasque à laquelle elle est dramatiquement et irrémédiablement liée. Clodagh Sheehy est fascinée dès l'enfance par sa mère Agatha, issue du monde rude des tinkers, des nomades très pauvres, marchands ambulants de ferblanterie sur la côte ouest de l'Irlande où se situe le roman. La belle et sensuelle Agatha ne serait-elle pas une selkie ?

Mon sentiement au sujet de ce roman :
Une lente appropriation de cet univers. Etrange.
Parce que résonnant de tous les côtés : la jumelle-moitié, la mer, les questionnements, la musique. L'amour. Le rejet. L'inquiétude.
J'aurais smieux aimé ne pas.
ça, c'est pour la première partie du roman.
La seconde est plus heureuse, plus libre, plus dérangeante aussi... Mais différemment : il y a plus de lumière.

Morceaux choisis :
"C'était dans sa nature. On ne peut pas changer la nature d'un être".
"Il m'apparut que, par nature, l'eau et l'air agissaient avec cruauté en s'en remettant au hasard."
"La naissance est un passage aussi dangereux que la mort".
"Ce sont ses imperfections qui révèlent l'âme d'une chose".
"Ce qui est exceptionnel ne devrait pas être bref."
"Tu vois la beauté d'un lieu si tu le quittes pour y retourner."
"Il était aussi surprenant que le paysage : des creux et des bosses, une terre qui s'interrompait brusquement pour se changer en précipice ; la mer toujours agitée au bord, tentôt tendre, tantôt brutale. C'était arrivé subitement. Il avait été à moi puis il ne l'avait plus été."
"Il me faudrait (...) apprendre à devenir plus secrète, plus solide. Alors, l'éclat trop vif du monde me blesserait moins".
"Les gens racontent des histoires mystérieuses pour adoucir la dureté du monde".
"Buadhann an thoighde ar an gcinneamhain" (la patience vient à bout du destin.

8 octobre 2012

surtout rien d'autre

 

2012-112BouclesLeBruitDesVagues

"Certains jours,
j'attends le grand basculement.
À d'autres
ne désire surtout rien d'autre
que la répétition du même et de l'anodin."

Sylvie Gracia
dans "Le livre des visages"

2012-113CollierLeBruitDesVaguesV2

 

2012-110BagueLeBruitDesVagues

bijoux en pâte polymère

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