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Le bruit des vagues

21 janvier 2014

oiseaux de passage

Sitôt finies,
sitôt envolées....

2013-086BouclesLeBruitDesVagues

Boucles d'oreilles en pâte polymère

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19 janvier 2014

un rythme, des saisons, le temps qui passe...

« Peu importe la vitesse à laquelle tu avances
tant que tu ne t’arrêtes pas. »

Confucius

 

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Photos dans la chartreuse
en hiver
voilà maintenant quelques années...

16 janvier 2014

dernière lecture : Béni soit l'atome

de René Barjavel 

4717-h350

¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
Anicette a le sourire doux comme l'aurore. Genête est un trésor pur, le germe à la pointe de l'amande dans le noyau du fruit et la plus haute branche. Péniche, lui, est un naïf aux grands pieds, solitaire au milieu des bois, incapable d'apprendre le pas des militaires. Celle-ci encore est fée, bénie de Dieu mais tourmentée d'innocents désirs. A eux, coeurs purs, les secrets révélés de l'amour, son éternelle et pleine félicité. Quant aux autres : ergoteurs, jaloux, envieux, confits d'absurdité et de savoir, toujours en quête d'une improbable et vaine perfection, à eux les guerres sans fin, les cataclysmes et les misères d'une stupide condition humaine... Mais dans la poudre et le sang, à coups de canon et d'explosions atomiques, aujourd'hui, demain, sur terre, au ciel ou dans les mains miraculeuses d'une fillette, le même destin s'accomplira jusqu'à son terme...

Mon sentiment au sujet de ce roman :
René Barjavel aura toujours mes faveurs. Toujours.
Parce que c'est un homme totalement libre : d'écrire tout ce qui lui passe par la tête, de la façon la plus poétique qui soit... et si l'on y réfléchit, avec un regard tellement visionnaire et philosophe. J'adore cette manière qu'il a d'évoquer, d'une façon très fantaisiste, toute l'évolution de l'humanité en un seul paragraphe (*), cette impression qu'il nous donne de marcher avec lui dans un rêve éveillé, à la fois oppressant et rassurant, pourtant, puisque tel s'annonce l'avenir de l'homme (ou, pire (?) sa réalité et parfois aussi son passé, en tout cas notre enfance envolée...), d'assister avec lui à des événements hors normes, mais tellement plausibles ! (il évoquait déjà la naissance des epub !) (**)
Je crois que c'est dommage d'enchaîner ces nouvelles. Il faudrait les lire séparément, en prenant le temps de les digérer tranquillement avant d'en entamer une suivante, ce que je ne sais décidément pas faire...

Morceaux choisis :
(*) "Plongés dans l'obscurité, les garçons et les fillettes prenaient des yeux très grands et très clairs, qui leur permettaient de voir tout ce qui s'enfuit à la moindre lueur. Dans les souterrains perdus sous les collines, les grottes immenses, où leurs soupirs se multipliaient en chants d'orgues, au bord des lacs endormis dont l'eau enfermée au premier jour du monde n'a jamais connu la lumière que Dieu créa, les enfants découvraient des prairies de fleurs qu'on ne peut toucher, des trésors de gemmes aux luisances imperceptibles, des animaux furtifs aux ailes repliées, des fresques de chevaux galopants peintes en traits de nuit sur des murs de ténèbres."
(**) "[...] la bibliothèque électrique qui lui permet de faire dérouler, sur son écran de poche ou d'appartement, le texte de tous les livres du monde [...]"
"Quand les habitants de la ville commencèrent à trembler de peur, le roi, lui aussi, s'inquiéta. Il savait que, lorsque quelque chose ne va pas, les citoyens en rendent volontiers le gouvernement responsable, sans chercher le moins du monde à discriminer leur propre responsabilité. Le gouvernement est là pour gouverner."
"Les psychologues sont rares, et plus encore les gens attentifs"
"On croit tout quand on ne sait pas mentir".
"Il réfléchit longuement, et parvient à cette conclusion que la principale faiblesse de l'homme est justement sa faiblesse".
"Cruauté de ton coeur, et les erreurs de ton esprit sont éternels".
"En vérité, ils portaient en eux le regret des ans où ils étaient des enfants aux yeux clairs, où la réalité visible ne bornait pas leur univers, où toutes les aventures étaient possibles. Mais aucun d'eux n'aurait osé se l'avouer. Les enfants ne sont que des enfants".

***

Et puis comme ça, en passant... :
cette semaine, dans un article du Monde, il était question de cryogénie. Elle ne semble désormais plus seulement un délire visionnaire de Barjavel (voir le roman "Ravage" que, entre parenthèses, je vous conseille vraiment...).
Je vous invite à découvrir de quoi il en retourne, en cliquant sur le lien. Beurk... ça donne sacrément froid dans le dos !  
;)

14 janvier 2014

ramifications

"L'homme ne pourra jamais cesser de rêver.
Le rêve est la nourriture de l'âme 
comme les aliments sont le nourriture du corps"

(Paulo Coelho)

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Photo décembre 2013

12 janvier 2014

enfermer un infini

"L'opération de l'artiste
consiste à tenter d'enfermer un infini."

Paul Valery,
dans "Paradoxe sur la recherche"

 

2013-087CollierLeBruitDesVaguesV2

Collier en pâte polymère,
serti de perles de rocailles

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10 janvier 2014

dernière lecture : Le voleur de Dieu

d'Ellis Peters

9782264033444

4 etoiles

 

Présentation de l'éditeur :
Tout se déchaîne à Shrewsbury. Une délégation d’un monastère voisin dévasté par des pillards vient d’arriver à la recherche de fonds.
Dans le même temps, une dame du voisinage, fidèle aux bénédictins, se meurt, tandis qu’une troupe de troubadours cherche asile à l'abbaye.
Une crue s’annonce alors et oblige les frères à mettre à l’abri tous les objets précieux, y compris de cercueil de la Sainte Winifred.
Pour ne rien arranger, le chariot chargé de bois, et contenant le coffre avec les fonds recueillis pour la reconstruction du monastère est attaqué sur la route.
Ce n’est qu’à la fin de la crue que l’on remarque avec effroi que les reliques de la sainte ont disparu.
C’est encore un mystère que va chercher à résoudre le frère Cadfael en collaboration avec le shérif Hugh. 
"En dix-neuf romans, Ellis Peters a imposé un personnage qui s'établit d'emblée au panthéon du whodunit - "qui a fait le coup ?" - aux côtés de Sherlock Holmes, Hercule Poirot, le juge Ti et Pepe Carvalho. La séduction de ces livres doit beaucoup au côté honnête homme de frère Cadfael, ce moine herboriste de 40 ans qui fut d'abord paysan avant de partir en croisade, en 1098, où il participa à la prise d'Antioche en compagnie de Godefroi de Bouillon." 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Il y a pas mal de temps maintenant, j'avais découvert les aventures du Frère Cadfael avec grand bonheur. J'aimais ce décalage dans le temps, ces enquêtes où l'on ne saura qu'au dernier moment qui est le coupable : j'adore aussi ces ambiances lourdes, dans la lignée de "Au nom de la rose" avec un bon suspens. Dans cette série, j'étais servie...
Et puis j'ai oublié Frère Cadfael pendant des années.
Ce roman-ci m'a re-démontré tout le talent qu'a Ellis Peters pour nous plonger dans un autre siècle, pour nous intriguer, nous surprendre ...en un mot nous séduire !

Morceaux choisis :
"Le champ de la nature humaine est impitoyablement vaste."
"L'innocent a droit à la justice bien plus que le coupable au châtiment."
"Le pas qui sépare les choses ordinaires des miracles me paraît ridiculement petit, accidentel presque, et je me demande pourquoi cela vous étonne ou pourquoi vous vous donnez tant de mal pour chercher à comprendre. S'il s'agissait de quelque chose qu'on peut expliquer, ça n'aurait plus rien de miraculeux, n'est-ce pas ?"

7 janvier 2014

une étoile qui danse

Le chaos intérieur est nécessaire
avant de donner naissance à une étoile qui danse.

Nietzsche

2013-104BagueLeBruitDesVagues

Bague en pâte polymère

5 janvier 2014

dernière lecture : La démesure

de Céline Raphaël

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¬¬¬¬¬

Présentation de l'éditeur :
« Céline est privée de nourriture, battue des années durant, enfermée. Elle craint chaque week-end pour sa vie, travaille, travaille encore, pour briller et jouer les pianistes prodiges en gardant le secret sur l’horreur de sa vie familiale. Et autour d’elle, un silence assourdissant. Comment suspecter l’horreur de la servitude sous les atours de l’excellence ? L’exigence absolue de la perfection qui devient justification de tous les excès et de tous les abus et qui mystifie l’entourage d’autant plus facilement que cette esclave n’est pas affectée à une tâche de souillon mais à une production artistique réservée aux élites ? »

Mon sentiment au sujet de ce récit :
Mon mari me demande pourquoi je lis ce genre de choses, si cela me révolte tant. Mais parce que voilà la réalité ! La triste réalité pour quelques uns seulement, mais quelques uns quand même, ce qui est déjà beaucoup trop, et parce que oui : on doit savoir cela.

Et puis aussi, cela m'a confortée dans ma décision : me séparer de mon piano...
L'étude du piano n'aura pas été une partie de plaisir pour ma fille Morgane, mais elle a "malgré tout" rempli son engagement : aller au bout de son premier cycle. A la prof de piano, je lui disais "oui-oui, elle travaille un peu", alors qu'en réalité, les quasi-seuls moments passés devant son clavier étaient ceux qu'elle passait en sa compagnie : à l'école de musique. Si elle révisait une fois dans la semaine ses partitions, j'étais contente, mais je ne la forçais pas beaucoup. Et pour le solfège ...c'était pire ! Pourtant, elle a progressé, mais le piano, à la maison, n'a pas souvent été ouvert (et d'ailleurs plus une fois depuis qu'elle a arrêté, c'est à dire voilà maintenant 5 ans !).
Aucune culpabilité de part et d'autre : c'était un loisir, avec un objectif qu'elle avait à atteindre quand bon lui semblerait. Contrat rempli : elle est vite passée à autre chose...

C'est drôle... on croit toujours que chez les autres, les choses se passent de la même façon que chez soi.
Et bien, il faut croire que non !

***

"J'espère que ce livre aura fait comprendre que le mal n'est pas toujours criant ou manifeste pour des regards étrangers ; Souvent les bourreaux paraissent respectables et les victimes se taisent ; à présent ,vous saurez mieux entendre la petite voix qui appelle au secours , la petite musique de la souffrance cachée "
C'est une des phrases du livre autobiographique de Céline Raphael ...qui le résume très bien.

2 janvier 2014

la pêche à la palourde

Ce que j'aime, lorsqu'on part à la pêche à la palourde,
c'est d'en trouver !
;)

et puis qu'un petit rayon de soleil vienne me réchauffer,
en même temps que j'entends le bruit de vagues aller et venir,
doucement, l'air de rien,
mais l'air iodé quand même...

J'aime bien aussi quand Cécile est là :
elle connaît les bons coins,
et elle part toujours à la pêche avec un sourire jusqu'aux oreilles !
(ceci dit, vu les lieux qu'elle fréquente alors, cela n'a rien d'étonnant...)

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2013-102BouclesLeBruitDesVagues

 

Créations en pâte polymère

***

"La vie s'apparente à la mer.
Il y a le bruit des vagues, quand elles s'abattent sur la plage,
et puis le silence d'après, quand elles se retirent.
Deux mouvements qui se croisent et s'entrecoupent sans discontinuer.
L'un est rapide, violent, l'autre est lent. (...)
C'est ça la vie...
C'est le mouvement, c'est le rythme,
le fracas parfois, durant la tempête,
et le doux clapotis quand tout est calme.
Mais le clapotis quand même.
Un bord de mer n'est jamais silencieux, jamais.
La vie non plus,
ni la vôtre, ni la mienne."

***

Cecile a la peche tregastel

Très bon anniversaire à toi, Cécile,
la meilleure "pêcheuse" de palourdes que je connaisse !
;)

1 janvier 2014

une vague qui court sur la plage

Je veux rester là.
Je veux être un château dans le sable.
Je veux être le sable.
Les mouettes.
La mer.
Les vagues.
Je veux être une vague qui court sur la plage.
Ou alors la plage,
et attendre la délicatesse des vagues
qui viennent me caresser doucement.

Agnès Ledig,
dans "Juste avant le bonheur"

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Je vous souhaite à tous une excellente année 2014 !

Amour, paix, joie,
courage, action, intuition,
santé, persévérance, gratitude,
créativité, bonheur.

Ne choisissez pas :
prenez tout, en vrac !

:)

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