Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le bruit des vagues

13 août 2007

Entre terre et mer

Un cabochon serti, très lumineux sur une peau bien bronzée.
Un beau bijou, je crois, à porter en bord de mer.
Il est aux couleurs de ma Bretagne...

Entre_terre_et_mer_collier_3

(collier en polymère et perles de rocailles,
monté sur support rigide)

Publicité
Publicité
12 août 2007

La vie

>  La vie est un conte de fée
qui perd ses pouvoirs magiques
lorsque nous grandissons.

[une citation de Robert Lalonde, dans le diable en personne]

Bon...
Ben nous on a choisi d'y croire encore un peu...

le_trone_appartient__
Petites poses pour savoir à qui sied le mieux ce trône rustique... mais confortable !
(Jardin botanique de Samoens, en Haute Savoie)

11 août 2007

Le bruit des vagues

« Il lui fallait voir l'océan:
il avait, il le sentait, besoin par-dessus tout de ce large horizon,
il avait besoin du bruit des vagues.
Il savait que ça le calmerait. »

[une citation de William Boyd dans La Femme sur la plage avec un chien (2005)]
les_rochers_de_la_bocca
Le bruit des vagues sur la méditerrannée

10 août 2007

Une sacrée équipe

de fimoteuses !

Juste histoire de se connaître,
de tester quelques techniques de fimo aux noms abracadabrantesques
(hidden maggic façon mokumé, si si...)
et de déguster quelques gâteaux...

perle tewee2 gadouille 

Merci, les filles, pour cet après-midi sympathique et formateur en votre compagnie...
(un clic sur leur photo pour aller sur leur blog)

Tewee a réalisé un magnifique et humoristique compte-rendu de cette rencontre...

10 août 2007

Denière lecture

La mort du roi Tsongor
GAUDE_Laurent_La_mort_du_roi_tsongor
Laurent Gaudé


Résumé :

La mort du roi Tsongor raconte le drame d’un royaume qui se déchire au coeur de l’Afrique ancestrale. Il s’agit d’une superbe fresque qui tient à la fois de la tragédie antique et du récit épique décrivant les douleurs d’une fratrie royale séparée par le destin.

Mon sentiment
Quel magnifique roman. Envôutant, violent, passionné, incroyable et beau. Il s'agit d'un récit épique et initiatique, où les hommes se déchirent jusqu'à l'absurde, et souffrent de leur choix.
Je vous propose de lire la superbe analyse du site afrik.com :
Il y a des livres qu’on ouvre sans savoir ce qu’on y trouvera. Et qu’on referme en sachant qu’on ne les oubliera pas. La Mort du roi Tsongor, de Laurent Gaudé est indéniablement de ceux-là car il parle de sentiments intemporels et évoque des souffrances humaines. A la veille de marier sa fille Samilia avec Kouame, prince des terres de sel, le vieux roi Tsongor qui règne, depuis Massaba, sur un empire immense, se retrouve face à un dilemme : un deuxième prétendant, Sango Kerim, vient réclamer sa fille.
Refusant de choisir pour n’offenser ni le prince ni l’ami d’enfance revenu de son errance pour épouser Samilia, le roi décide de mourir. Et espère par cet acte éviter une guerre qu’il sent proche. "Je sens le souffle violent de la guerre dans mon dos. Elle est là, oui. Je la sens qui fond sur moi et je ne sais pas trouver le moyen de la chasser."
Destins tragiques
Mais sa mort ne résout rien et la guerre éclate. Massaba, bientôt ville exsangue, est livrée à la haine des deux camps qui s’affrontent. Et entraînent derrière eux toute la famille du vieux roi défunt. Sako et Danga, les jumeaux, choisissent chacun un camp opposé, Liboko, le cadet, périt. Samilia rejoint Sango Kerim, au nom du serment que, petite, elle lui a fait de l’épouser et éconduit Kouame le coeur meurtri. "Elle disparut en se jurant de l’oublier. Mais elle sentait déjà que plus elle s’en éloignerait, plus il l’obséderait." Et la guerre se prolonge. Sans fin et dans l’horreur. De plus en plus absurde.
La Mort du roi Tsongor a quelque chose des grandes tragédies grecques. Nul personnage ne peut échapper à son destin. Et le sait. " C’est la vie qui s’est jouée de nous ", avoue Tsongor, conscient qu’il doit se donner la mort pour tenter de sauver Massaba. Quant à Samilia, telle Phèdre, elle se sait vouée au malheur : "Oui. Je suis aux deux. C’est mon châtiment. Il n’y a pas de bonheur pour moi. Je suis aux deux. Dans la fièvre et le déchirement. C’est cela. Je ne suis rien que cela. Une femme de guerre. Malgré moi. Qui ne fait naître que la haine et le combat".
Langue envoûtante
La langue de Laurent Gaudé est superbe, poétique, envoûtante. L’auteur réussit à nous attacher à ses personnages par la force des sentiments contradictoires qu’il leur prête et par la terrible vérité qui en résulte. Il a un don : celui de réveiller les émotions du lecteur en peu de mots. Les dialogues entre le roi mort, qui assiste, impuissant, au siège de sa ville en flammes et son fidèle garde et ami Katabolonga, sont des trésors littéraires.
La Mort du roi Tsongor est un récit épique mais aussi initiatique. Tous les personnages finiront par faire l’apprentissage du deuil, de la défaite et de la honte, chacun à leur manière. Même Souba, le plus jeune fils de Tsongor, chargé par son père, juste avant de mourir, d’aller courir le monde et de construire, à sa gloire, sept tombeaux somptueux et secrets "comme les sept visages de Tsongor".

Citation :
« C’était un jour magnifique de lumière et de calme. »

Publicité
Publicité
9 août 2007

Grandiose

Les Alpes...
à vous couper le souffle.
les_alpes

"L'objet profond de l'Artiste est de donner plus qu'il ne possède"
(une citation de Paul Valéry)

8 août 2007

Inspiration aquatique

Collier_cannes_montage
Collier en polymère
vues disponibles dans l'album n° 3

7 août 2007

Celui...

"Celui qui cherche, il ne trouvera pas.
Celui qui ne cherche pas, il trouvera et il aura les mains pleines"

(une citation de Kerstin Ekman, dans Le Signe de Jadis)

les_rochers_de_la_bocca_3
Reflets dorés sur la Méditerrannée
Bords de mer à Cannes

6 août 2007

Dernière lecture

La petite fille devant la porte   
kozyrieva_mariana_la_petite_fille_devant_la_porte
Mariana Kozyrieva



Résumé :
Si la vie est absurde, il est des époques et des circonstances qui donnent un relief crucial à cette absurdité. Le stalinisme et la guerre de 1940 en URSS en font partie.
Dans La petite fille devant la porte, Mariana Kozyrieva (née en 1928) en témoigne à travers les yeux innocents et perçants de la petite Victoria, écolière déroutée (dans tous les sens du terme) par les événements, la cruauté, les disparitions, la mort, la terreur. En trois parties et de multiples scènes juxtaposées, se manifeste la perplexité de l’enfance devant le monde incompréhensible des adultes, où elle sent bien pourtant que ce sont des drames qui se jouent, malgré les bonheurs fugitifs.
Peu à peu elle comprend, s’y insérant progressivement, comment fonctionne ce monde, et combien la poésie, les livres en général sont un palliatif – sinon un remède – au vide de la vie ou au trop-plein du malheur. Mettre des mots sur les événements et les sentiments, voilà le véritable réel. Cette chronique d’enfance, bien traduite et clairement présentée, en est une belle preuve.


Commentaires
Voilà un texte étrange et poétique d'une enfance stalinienne…mais aussi une lecture difficile à mener à son terme tant elle est noire et souvent absude...
Une enfant ne cesse de traverser des épreuves, et chaque fois qu’un être lui ouvre sa porte, il disparaît. Sans le savoir, elle est témoin de grands événements : la terreur stalinienne, la guerre. De porte en porte, de perte en perte, son destin la mène de Moscou jusqu’en Ouzbékistan. Lorsque rien ne va plus, Victoria se met à réciter de la poésie. Les vers ont une force magique quand, perçant la monotonie et la misère des jours, ils font apparaître des êtres proches que l’on croyait disparus.

Mariana Kozyrieva (1928-2004), est la fille d’une poétesse proche d’Anna Akhmatova, publiera des récits pour enfants, des pièces de théâtre et des poèmes qu’elle écrira en cachette. La Petite Fille devant la porte est paru en Russie au début des années 1990.

5 août 2007

Retour en douceur

Petites créations en polymère

Retour_en_douceur_montage
Collier et boucles d'oreilles assorties
en fimo, rocailles et perles nacrées

Publicité
Publicité
Le bruit des vagues
Publicité
Newsletter
Mes livres sur Babelio.com
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 438 354
Publicité