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Le bruit des vagues
25 février 2008

C'est son côté "nature"

qui m'a tout de suite attirée...

22151237_pElizart crée de très beaux bijoux ethniques

Comment dès lors
résister à son livre
qui nous donne quelques explications
sur son "tour de main" ?
Je ne peux que vous encourager imagecouvpetitepourblogdq5
à vous le procurer :
il est magnifique.

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16 janvier 2008

Dernière lecture

L'abyssin
l_abyssin
de Jean-Christophe Rufin

Résumé :
Sous Louis XIV, Jean-Baptiste Poncet (personnage qui aurait réellement existé !), apothicaire et aventurier est envoyé en ambassade en Abyssinie pour soigner le Negus (Empereur d’Ethiopie, un territoire qui suscite la convoitise de nombreux pays). On suit les aventures de Poncet, bien décidé à réussir pour pouvoir épouser la fille du Consul du Caire.

Mon sentiment :      
Voici un écrit tout à fait dans le style « romanesque échevelé ». On se demande d’ailleurs parfois où s’arrêteront les (més)aventeures des héros de ce rocambolesque et passonnant roman d'aventures
L’on assiste, entre autres, à une première rencontre entre des civilisations différentes, des mondes antagonistes, à «cet instant de la découverte qui contient en germe toutes les passions et tous les malentendus à naître», à la naissance d’un amour passionné, à des intrigues politiques et autres manigances. Tout cela ne prenant un terme qu’à la fin du roman, qui sait très bien tenir son lecteur en haleine.

Au sujet de l'auteur :
Jean-Christophe Rufin, né à Bourges en France le 28 juin 1952 est docteur en médecin et romancier. Il a également fait Sciences Po. Au début des années 1970, il se rend "incognito" en Ethiopie, pays alors ravagé par la guerre, et rejoint les bataillons humanitaires. Ancien vice-président de "Médecins sans frontières" et d'ailleurs pionnier des mouvements "sans frontières", directeur de l'ONG "Action internationale contre la faim", il a mené de nombreuses missions en Afrique et en Amérique Latine. Il a obtenu le Prix Interallié pour son roman Les causes perdues en 1999 et le Prix Goncourt en 2001 pour Rouge-Brésil.



5 décembre 2007

Je me demande

si ceci est bien raisonnable...

Lectures_en_cours

Je ne sais pas si j'ose vous le dire :
voilà la pile de livres qui m'attend sur ma table de nuit...
Heu... les copines, pas d'inquiétudes,
je sais lequel est à qui...

4 octobre 2007

Dernière lecture

La répudiée
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Eliette Abecassis

Résumé
Mariée à seize ans, Rachel a découvert Nathan le jour même de ses noces. Depuis, elle s'émerveille chaque jour de leur amour, en écoutant grandir en elle l'inquiétude : en dix ans, aucun enfant n'est venu consacrer leur union. Selon la loi hassadique, Nathan est en droit de répudier sa femme, qu'elle soit ou non en cause...

Citation
« Je ne pense pas que Dieu soit un surhomme, c’est autre chose »

Mon sentiment
Un très beau roman, où l’on sent que la place de la femme dans la société (ici un milieu extrêmiste) n’est pas toujours la plus facile.
Le texte est magnifique et triste et la société dans laquelle vit cette femme incompréhensible. Il semble que l’auteur fasse de ce thème (la place de la femme dans la société) l’un des points-phares de ses écrits. Elle dit d’ailleurs que « Pour libérer la femme, il ne faut pas essayer de copier l’homme ni de le voir comme un adversaire. Libérons la femme par sa féminité, sinon l’homme restera le grand gagnant du féminisme… »
Voilà encore un auteur dont je lirai d’autres romans !

20 septembre 2007

Dernière lecture

Les racines du figuier
Lancar_charles_les_racines_du_figuier
Charles Lancar

Résumé :   
Cinq ans après l'indépendance de la Tunisie, une famille de Français, Juifs d'origine italienne, quitte le pays et débarque à Paris. Alors que Vito, l'un des enfants - journaliste à Tunis -, devient garçon de course, fait des ménages et rêve de l'academie française, Hugo, le père, renonce à son métier de coupeur de cuir et balaie les quais du métro tout en évoquant avec nostalgie les bruits et les odeurs de sa ville natale.
A Belleville où ils s'installent, Hugo et les siens font la connaissance de Mme Goldstein, l'unique Ashkénaze du quartier. Ainsi débutent les racines du figuier.

Citations :
« Il n’y a pas de fatalité à la médiocrité »
« (…) quelques fractions de secondes seulement séparent l’homme de la bête »
« Se dépêcher, c’est fuir le tourment, ou aller à sa rencontre ».

Mon sentiment
Un seul livre emporté dans mes bagages.
Juste celui-là.
Donc... pas renoncement possible, puisque je n'ai pas d'autre lecture.
Et décidément, non : je ne suis pas emballée. Je m'accroche. Je m'ennuie. Je vais mettre "tout ça" de côté. Après tout : il y a autre chose à faire que de lire, pendant ses vacances...
Et puis je me dis que non, je vais tenter encore une petite page, pour voir si finalement...
Vient alors un petit déclic, le moment espéré où l'histoire prend enfin un sens, où je suis surprise, parfois émue, voire même amusée. Les cultures se croisent, les personnages deviennent attachants. Et bien ! il en aura fallu, du temps !
Bon, si j'avais adoré Charles Lancar dans Café Crème, ici, il me déçoit, il tourne en rond. Je tenterai probablement un troisième roman pour me faire une opinion un peu plus claire...

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12 septembre 2007

Dernière lecture

Le non de Klara
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de Soazig Aaron

Résumé
Ce roman s'apparente à un document plus qu'à une fiction. La narratrice, Angelika, est l'amie et la belle-soeur de Klara, l'héroïne. Elle retrace l'impossible reconstruction de cette jeune femme. Survivante d' Auschwitz, Klara revient à Paris en 1945 après 29 mois de déportation. Dévastée sur le plan physique et psychologique, elle sait que sa vie n'a plus lieu d'être : elle se sent morte, perdue à jamais. Soucieuse du bonheur de sa fille Victoire, âgée de trois ans, Klara se refuse à lui faire subir ce qu'elle est désormais et elle décide de laisser son enfant à des proches. Sans retour possible cette fois... Un regard douloureux sur l'horreur de la Shoah.

Citations :
"Tous ceux que j'ai vu revenir, ceux en mauvais état, ceux qu'on ne reconnaît pas, justement, ils ont les yeux vides, vides, si vides qu'à force d'être vides, ils paraissent profonds".

"Il y a toujours ceux qui ont des pieds pour marcher sur ceux des autres qui eux en ont pour se les faire écraser. La même chose tout le temps".
"Nous étions lâcherisés ou couragisés, enfin tous ces mots qu'on peut inventer au passif, vivre au passif, en dehors de soi, un monde où le courage et la lâcheté servent à la même chose, où durer devient l'ignominie quand par hasard il reste une parcelle de lucidité pour s'apercevoir de cette chose-là".

Mon sentiment :
Difficile d'imaginer qu'il s'agit seulement ici d'un roman, tant ce récit semble vécu. Les pages que nous livre Soazig Aaron sont bouleversantes. Que Klara raconte, ou qu'elle se taise, son récit et ses non-dits laissent entrevoir la fragilité de l’âme humaine, quand l'homme devient un loup pour l'homme. Un vrai choc littéraire et humain, une page de l'Histoire encore tellement tangible...

28 août 2007

Dernière lecture

L'éternité de l'instant
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Zoé Valdés


Résumé :

Lola est la petite-fille préférée de Maximiliano Megia, et c'est uniquement pour elle qu'il accepte de rompre le silence dans lequel il s'est réfugié depuis que sa femme a quitté Cuba, le laissant seul avec ses cinq enfants. Son histoire débute en Chine : né de l'union très heureuse d'un célèbre chanteur d'opéra traditionnel, Li Ying, et de Mei, une jeune calligraphe, Maximiliano - Mo Ying de son vrai nom - est doté d'une intelligence et d'une sensibilité rares. Mais lorsque sa famille reste sans nouvelles de son père, parti à l'étranger comme des milliers de Chinois au début du XXe siècle pour échapper à la misère, Mo Ying s'exile à son tour pour essayer de le retrouver. Après bien des péripéties, devenu Maximiliano Megia au Mexique, il débarque à Cuba...

Citations
"Les cubains sucraient tout, même l'eau, et même avant de goûter, comme s'ils tenaient pour acquis que dans la vie tout est, par définition, amer" - "Celui qui ne parle pas sait, celui qui parle trop ignore le plus important, écouter les autres" - "Un pays si riche et si vaste souffrait de pénurie alimentaire et devait importer des aliments tels que le riz, la farine et le sucre. L’intelligence et la sensibilité commencèrent à décliner dans l’échelle des valeurs de l’homme privé d’emploi. Un bourse pleine avait plus de sens qu’un tas de rêves et d’idées" - "Il ne parlait politique avec personne, parce qu'il préférait éviter les vaines discussions qui ne pouvaient mener qu'à la rage collective. La politique avait voulu détruire, intentionnellement, la culture des deux pays qu'il aimait le plus, la culture millénaire chinoise, et la culture cubaine, jeune et métisse. Il haïssait le communisme, mais l'avouer représentait un sacrifice pire que de porter la croix du Christ sur ses épaules, sans la récompense d'une résurrection" - " Etre triste te prépare à des joies inespérées. La joie permanente rend idiot."

Commentaires :
Les aventures d'un chinois... dans le style d'écriture "latino" que j'affectionne particulièrement : quelle délectation, alors, de se plonger dans l'épopée de cette famille chinoise (sans doute particulièrement atypique), immigrée à Cuba au début du siècle.
J'ai découvert, avec ce roman, le très grand talent de narratrice de Zoé Valdés, et je languis désormais de lire ses autres écrits...
Au sujet de l'auteur : Poète, romancière et scénariste, Zoé Valdés est née en 1959 à La Havane. Interdite de séjour à Cuba depuis 1995, elle vit à Paris. Elle a reçu les plus importantes distinctions littéraires en Espagne et ses livres sont traduits dans de nombreux pays. L'éternité de l'instant est son sixième livre aux Éditions Gallimard.

23 août 2007

Dernière lecture

Le Royaume du dragon d’or
(la suite de "la cité des dieux sauvages")
Allende_Isabel_cite_dieux_sauvages Allende_Isabel_Le_royaume
Isabel Allende


Résumé du livre

La grande statue du Dragon d'or est à l'abri dans un petit royaume mystérieux, encastré dans les montagnes de l'Himalaya. Selon la légende, cette oeuvre d'art ne vaut pas tant par les pierres précieuses qui la recouvrent, que parce qu'elle prédit l'avenir et protège le pays. Au coeur de Manhattan, un millionnaire sans scrupules veut s'en emparer pour dominer le monde... Au palais, d'étranges événements se produisent et le roi pressent que le Dragon d'or est en danger. C'est ce qu'ignorent l'intrépide journaliste Kate Cold, son petit-fils Alexander et son amie Nadia, qui viennent d'être conviés à découvrir les beautés et les secrets du Royaume interdit. Alex et Nadia partent retrouver le prince Dil Bahadur et son maître, le moine bouddhiste, dans les montagnes perdues où règne encore la civilisation des hommes des neiges. Traqués par des bandits sanguinaires, ils mesureront l'importance de l'ancestrale sagesse bouddhiste.

Citations
«Dans mes livres, j’ai voulu raconter la tragédie de ce continent torturé et l’espoir des hommes et des femmes qui luttent pour un monde meilleur.»

Commentaires
Que dire, sinon que je suis définitivement fan de cette auteur chilienne au talent de narratrice fabuleux… Ce roman (la suite de la cité des dieux sauvages) s'apparente à un conte, sans doute davantage destiné à un public d’adolescents en quête d’aventures rebondissantes... Pourtant, pour moi, il convient aussi parfaitement à une lecture de vacances : reposante et délassante. Isabel Allende a un véritable don pour tenir le lecteur en haleine et rendre ses personnages attachants.
J’aime (beaucoup).
Vivement le prochain Allende…

19 août 2007

Dernière lecture

Ma vie avec Mozart

Eric-Emmanuel Schmitt


Résumé

Un adolescent tourmenté assiste par hasard à une répétition des 'Noces de Figaro'. Par la voix de la comtesse, Mozart lui sauve la vie. On ne quitte pas un monde si plein de richesses et de beauté. Eric-Emmanuel Schmitt et le compositeur de génie ne se quitteront plus. A dix-huit ans, comment ne pas se reconnaître dans les émois amoureux et les désirs de Chérubin, plus tard dans l'avidité sensuelle de Don Juan ? Une relation intime s'installe. Le musicien devient à la fois l'enchanteur et le directeur de conscience qui révèle la poésie des choses, apprend la douleur et la tendresse. A son école, l'élève devient meilleur. Adulte, philosophe et bientôt dramaturge, dans les moments d'allégresse ou de souffrance, à chaque page de sa vie, un air, un choeur, un quatuor, une messe ou une sonate viennent le conseiller, le consoler, lui donner l'intelligence et la foi. Comment devenir soi-même, accepter la mort, reconnaître le bonheur au passage ?

Citations
« L’enfance est un pays que l’on traverse sans s’en rendre compte. Arrivé aux frontières, si l’on se retourne, on remarque le paysage, mais c’est déjà trop tard. L’enfance ne s’aperçoit qu’une fois quittée. »
« La musique panse notre inquiétude fondamentale : que faisons nous sur terre, avec ce corps friable et cette pensée bornée ? Apaisante, tout entière dévouée à la célébration de l’être, elle nous arrache à la tentation du vide et nous remet sur le chemin de la vie »
« Dire « j’aime Mozart », c’est se mettre nu et avouer qu’au fond de son âme, les autres peuvent encore apercevoir un enfant, une joie, une allégresse ».

Commentaires
Ce livre est au départ un peu agaçant, mais progressivement, l'auteur devient infiniment touchant et attachant, en se livrant par petites touches. Sa plume est belle, son sujet (Mozart) grandiose, et l’idée du CD avec des morceaux choisis fort sympathique. Lettre après lettre, l’auteur expose sa vie et ses souffrances, et progresse.
Il se pose de vraies questions existentielles.
Emouvant.

15 août 2007

Dernière lecture

L'idole
Merle_Robert_l_idole
de Robert Merle

Résumé
Au XVIe siècle, en Italie, une petite bourgeoise devenue grande dame déchaine en sa faveur et contre elle les passions. Aux yeux de tous, elle est l'idole au sens puritain qu'il avait à l'époque : un être humain illégitimement adoré come un dieu, en l'occurence comme une déesse.

Commentaires :
J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous projette dans une autre époque, où la vie des femmes ne paraît décidément pas enviable !!!
A tour de rôle un ami, un confesseur, un cardinal, un frère, une servante racontent la vie de cette magnifique femme trop aimée. Le style d'écriture est très plaisant, l'histoire passionnante, et l'époque surprenante... Bref, un très bon bouquin, je crois...

Citations :
"J'ai déjà observé que quand on se trouve dans une situation (...) passionnée (...) , il y a trois connaissances dont la difficulté va croissant : savoir ce qu'on pense, savoir ce qu'on sent et savoir ce qu'on veut".

"Pour vivre, un homme a autant besoin de beauté que de pain".

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