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Le bruit des vagues
23 septembre 2009

Dernière lecture

Au lecteur précoce
PUJADE_RENAUD_Claude_au_lecteur_precoce
De Claude Pujade-Renaud

Résumé :
Il s’agit d’un recueil de nouvelles.
Malentendus et rendez-vous manqués plombent la vie des héros de ces nouvelles. Il suffirait de presque rien pour qu'ils soient aussi heureux qu'ils en ont l'air. Encore faudrait-il que les mots soient leurs alliés, qu'ils signifient exactement la même chose pour tout le monde.

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26 août 2009

Dernière lecture

Gamines
Testud_Sylvie_Gamines
de Sylvie Testud

Résumé :
L'histoire s'ouvre sur un premier avril : Sybille et Georgette, les deux plus jeunes, veulent faire une blague par téléphone à leur tante, mais Corinne, l'aînée, l'autorité, n'est pas d'accord, le sujet de la blague étant "Il". "Il" c'est leur père, qu'elles ne connaissent pas, elles n'ont qu'une photo de lui. Il les intrigue et les terrorise à fois. L'ombre de cet absent plane sur tout le roman, et surtout sur Sybille, la seule blonde de la fratrie, dans une famille d'italiens. C'est à "Il" qu'elle ressemble.
Au fil des pages, nous voyons les soeurs grandir. Ce livre ne raconte pas vraiment une histoire, c'est plutôt un recueil d'instants de vie, racontés dans un style vif, fait de phrases courtes. C'est ainsi qu'on plonge dans les souvenirs de l'actrice : les questions concernant "Il", les réunions entre soeurs, le départ en colonie de vacances, la découverte de l'Italie, l'incompréhension de la narratrice face au fait que sa mère soit excommuniée à cause de son divorce, la chambre refaite à neuf, l'arrivée de "Pipi-Pierre", le nouveau copain de leur mère, etc.
La fin est inattendue sans être vraiment surprenante : on est loin de la conclusion émouvante et niaise à laquelle on aurait eu droit ailleurs, mais plutôt sur le ton "la vie continue".

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11 août 2009

Dernière lecture

Le Cercle littéraire
des amateurs d'épluchures de patates

Shaffer___Barrows_Le_cercle_litt_raire_des_amateurs
de Mary Ann Shaffer
et Annie Barrows

Résumé :
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates.. .) délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Peu à peu, la jeune femme élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d'autres habitants de Guernesey, découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies...

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16 juillet 2009

Dernière lecture : je l'aimais

Je l'aimais
Gavalda_Anna_Je_l_aimais
Anna Gavalda

 

Résumé :
Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. À sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Ce n'est pas une lecture que j'ai faite, mais une relecture. Autant dire une dégustation... A mon sens, Anna Gavalda a un don : parler du quotidien, de banalité et tout donner en même temps. Les mots sont simples, les scènes ressemblent à des tableaux, l'ensemble à une belle mélodie. Une larme qui coule, un rire qui fuse, des enfants qui jouent. Juste la vie...
J'adore !

Elle a dit aussi (interview) :
« L'Actualité, ça n'existe pas, ça ne veut rien dire. L'actualité, ce sont des gens. Des milliards de gens qui rient, qui pleurent, qui souffrent et qui tombent amoureux. »
« Les beaux textes valent mieux que les beaux chèques. »

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29 juin 2009

Dernière lecture

Les déferlantes
Gallay_Claudie_Les_d_ferlantes
de Claudie Gallay

Résumé :
La narratrice a souffert, son mari est mort, de maladie, et elle ne s'en remet pas. Elle était prof de biologie à l'université d'Avignon. Elle est venue s'installer à La Hague, dans le Cotentin, elle est employée par le centre ornithologique, et sillonne la lande à longueur de journée.
Un jour, Lambert arrive. Nan, une figure du village, le prend pour un certain Michel. Qui est Michel, qui est Lambert ? Commence une terrible quête : Lambert veut la vérité sur la disparition de son frère Paul, il ne croit pas réellement qu'il soit mort dans un naufrage avec ses parents. Une terrible chasse aux secrets débute, sur fond de terre sans pitié "On parlait de La Hague, de la lande, de cette terre rude et forte devant laquelle les hommes ne pouvaient que s'incliner."

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25 juin 2009

Dernière lecture

La nostalgie de l'ange
Sebold_Alice_La_nostalgie_de_l_ange
Alice Sebold

Résumé :
Nom de famille : Salmon, saumon comme le poisson ; prénom : Susie. Assassinée à l'âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973. La plupart des jeunes filles disparues dans les années 1970 dont les journaux publiaient la photo me ressemblaient : de race blanche, le cheveu châtain terne. C'était avant que les avis de recherche d'enfants de toute race et de tout sexe n'ornent les cartons de lait ou les quotidiens. C'était encore à l'époque où les gens croyaient que ces choses-là n'existaient pas.
Dans l'album souvenir du lycée, j'avais cité Juan Ramon Jiménez, un poète espagnol que ma soeur aimait : "Si l'on vous donne du papier avec des lignes, écrivez du côté où il n'y en a pas. " J'avais choisi cette citation, à la fois parce qu'elle exprimait mon mépris pour tout environnement structuré, du genre salle de classe, et aussi parce que j'imaginais me voir ainsi conférer une aura littéraire, puisque ce n'était pas la citation débile d'un groupe de rock quelconque. J'étais membre du club d'échecs et du club de chimie, et je brûlais tout ce que j'essayais de faire cuire dans la classe d'arts ménagers de Mrs Delminico. Mon prof préféré était celui de sciences naturelles, Mr Botte, qui aimait faire danser les grenouilles et les écrevisses à disséquer dans leur bocal parafiné, comme pour leur rendre vie.
Ce n'est pas Mr Botte qui m'a tuée, au fait. Et ne vous imaginez pas que tous ceux que vous allez croiser ici sont suspects. C'est bien ça le problème. On n'est jamais sûr de rien. "

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16 juin 2009

Dernière lecture : Clara et la pénombre

Clara et la pénombre
Somoza_clara_penombre_P2
de José Carlos Somoza

Résumé :
Dans ce futur dangereusement proche, la représentation des corps ne fait plus recette au sein du marché de l'art, qui cote désormais des toiles humaines. Signées par de grands maîtres, elles sont louées, vendues, manipulées, livrées à tous les regards, à tous les fantasmes.
Clara est modèle. Elle rêve d'être peinte par le dieu de l'art hyperdramatique : Bruno Van Tysch. Mais, tandis que la jeune toile est apprêtée dans un pavillon isolé des bords d'Amsterdam, la Fondation Van Tysch est en émoi. Une œuvre de grande valeur a été dérobée et détruite par un mystérieux meurtrier qui officie suivant des rites affreusement artistiques.
À la manière de Rembrandt, Jose Carlos Somoza dépeint de violents clairs-obscurs : les déviances de l'art font écho aux dérives de nos sociétés et conduisent chacun à mesurer le prix du beau à l'aune de la valeur du vivant.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Ouf ! Je suis enfin venue à bout de ce roman très perturbant, long à lire, mais que je n’ai jamais pu laisser tomber : j’aurais eu le sentiment d’abandonner l’héroïne à son incroyable sort, l’impression de ne pas regarder en face vers où l’art extrême peut dériver. J’aurais eu un véritable sentiment d’échec.
Une trame criminelle bien ficelée (pour peu que l’on ait le courage d’aller jusqu’au bout…) pour aborder les vraies questions : l’art peut-il tout se permettre, quelle valeur a un corps humain, et jusqu’où peut-on le soumettre.
Un roman qui frappe fort, que l’on trouve évidemment excessif, complètement délirant ! …Ah oui ???
Mais alors, comment ne pas faire le lien avec la réalité du monde artistique contemporain, où des scènes de science fiction sordides rejoignent le réel, par exemple avec cette terrible exposition « Our body » qui, heureusement, aura été sensurée en France.

Quelques passages qui m'ont plu :
Si tu te laisses vaincre dans les petites choses, tu perdras immédiatement dans les grandes.
Personne n'est coupable, nos rares fautes sont largement payées dans cette vie, il n'y a plus d'enfer. L'existence d'un ciel était une question de foi, mais l'enfer n'admettait pas de discussion possible. Personne ne pouvait être athée vis à vis de l'enfer, parce que l'enfer existait, il était là.
Le beau n'est que le commencement du terrible.

8 juin 2009

dernière lecture : Moi, Dora Maar

Moi, Dora Maar
Avril_Nicole_Moi_Dora_Maar
Nicole Avril

La présentation du roman par l'éditeur :
On m'appelle Dora Maar. Auprès de mes amis, Georges Bataille, Paul Eluard, Man Ray, Brassaï, j'étais une photographe d'un certain renom. J'ai rencontré un homme. Il était le génie. Il était la vie. Il était la déchirure. Il m'a demandé de le suivre sans me retourner, et, si je me retourne aujourd'hui vers ce qui fut notre amour, c'est que cet homme-là vient de mourir. Il s'appelaït Pablo Picasso.
Ce fut un amour fou. Quand l'amour se retira, il ne resta que la folie. Picasso m'a dessinée avec une tendresse de dentellière et il m'a peinte dans tous mes états. Il a fait pleurer le siècle par mes yeux. Il m'a jetée dans Guernica. Il m'a amenée à tirer la langue devant toutes les horreurs de la guerre. Il m'a donné la beauté immortelle des icônes de nos musées. Il m'a apporté et le plaisir et la catastrophe. On prétend m'avoir entendue affirmer qu'il n'y avait plus que Dieu après Picasso. Je ne me souviens pas de l'avoir dit, mais je n'ai jamais cessé de le penser.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Dora Maar ne nous avait pas laissé de journal sur sa vie, et NIcole Avril y remédie avec une plume toujours aussi incisive, en donnant chair à la passion tragique de la compagne du Maître. Ce roman est bouleversant car la vie, l'oeuvre toute entière de Picasso est bouleversante. Il nous plonge au coeur d'un monde, d'une guerre, d'une passion amoureuse qui ne nous laissent pas indifférent, au contraire !
Il donne envie de mieux connaître l'oeuvre et l'époque.
Il est une porte ouverte.

Quelques passages qui m'ont interpellée :
Je crois au premier instant, à la première ligne, à la première note.
Dans mes rêves, tu es plus vivant depuis que tu es mort
Il m'arrive d'avoir envie de le toucher. On ne s'attendrait pas que ce lutteur halluciné ait la peau si douce. Le travail, par vagues successives et incessantes, a poli son corps sans l'user. On dirait un beau galet dont toutes les arêtes auraient été émoussées. Il ne reste que cette surface lisse et chaude qui appelle les caresses.
La femme qui pleure de Picasso n'est pas celle que vous croyez. La dynamite de la douleur a beau faire exploser son visage, elle est en vérité une femme qui aime, qui jouit et qui crée.
La mer, même la mer ne me manque plus. Comment ai-je pu être si agitée ? Aujourd'hui, l'immobilité me convient. Je me demande parfois si je ne vais pas oublier de respirer.
Il viendra, un jour, me chercher en enfer. C'est le genre de voyage que l'on oublie pas. (au sujet de Jacques Lacan)
Mourir de ne pas mourir, ultime volupté, nadir de la souffrance. La hache au bord de la blessure, écrivait Eluard :
(Je suis vivant sans vivre en moi
et si puissant est mon désir
que je meurs de ne pas mourir.)

 

Le portrait de Dora, par Picasso.
Il y en a bien d'autres, mais celui-ci est celui que je préfère.

dora_maar_1

 

Et puis, Picasso, dans toute sa grandeur...
(c'est juste superbe... à visionner avec ses yeux d'enfant)

23 mai 2009

Dernière lecture

Manuella
Labro_Philippe_Manuella
de Philippe Labro

Résumé :
Je n'écris que cela, des banalités.
En fait, je suis nulle. Toutes mes amies me disent que je suis géniale et belle et sympa et positive, et mes parents disent la même chose et tout le monde me croit formidablement sûre de moi, si seulement ils savaient à quel point je me trouve nulle. J'ai tout faux. Je suis encore vierge, 9/10 (ou plutôt 10/10) de mes amies ne le sont plus depuis longtemps, elles ont toutes plus ou moins un garçon dans leur vie, et moi rien.
Plaignez, plaignez la pauvre petite poule sans amour, la gentille fille de bon aloi qui ignore ce que l'amour physique veut dire, le bébé à l'enveloppe de femme qui a les chevilles trop épaisses, les hanches trop larges, un nez trop épaté, une oreille qui dit bonjour à l'autre, des fossettes trop hautes et un menton trop pointu, et qui marche en faisant des mouvements comme les bateaux qui tanguent dans le port lorsqu'il y a de la houle.

Mon avis au sujet de ce roman :
Philippe Labro serait-il juste un habile jongleur de mots, ce récit serait-il trop "facile" ? C'est un peu ce que l'on ressent au premier abord.
Pour moi, pourtant, "Manuella" est un beau roman, qui relate, un peu à la façon d'un conte moderne, cette difficile métamorphose qu'est le passage obligé au monde adulte.
Voilà une parfaite lecture d’été, à bouquiner au soleil...   

Quelques citations :
"J'aimerais avoir une oreille assez fine pour entendre le bruit que fait le pollen des marronniers lorsqu'il vient se poser sur le sol. Plus fine encore, pour entendre la neige tomber sur ce qui est déjà de la neige. Personne n'est capable d'entendre ce bruit-là, pourtant je sais que ce bruit existe. (...) Ce silence qui ressemble à une musique."
"Je crois que l'on peut deviner ou définir une partie de ce que sont les gens par les mots qu'ils emploient."
"Il ne faut jamais aller plus vite que sa vitesse."
"La Rentrée : rien à faire, tout le monde rentre à la fin de l'été. On dirait que la vie a été fabriquée, en France, au même rythme que nos enfances et nos adolescences."
"On dirait que le bruit de la mer est l'enveloppe qui contient tout le reste, les couleurs, les odeurs. Si tu regardes longuement le ciel et la mer, tu finis par croire que ce bruit, tu le vois."
"Il faut savoir se choisir des modèles inaccessibles, et pourtant, tout faire pour les égaler".
"
Relativiser, il paraît que cela fait partie d'un processus qui s'appelle vieillir."
"Le glauque, c'est la misère du coeur, la tristesse de ceux qui vivent sans amour".

16 mai 2009

Dernière lecture

Un homme à distance
Pancol_Katherine_un_homme___distance
Katherine Pancol

« Ceci est l'histoire de Kay Bartholdi.
Kay est ma voisine, mon amie. Kay est plus que ça encore...
Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant.
Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m'a dit : tu en fais ce que tu veux... Je ne veux plus les garder.
Je ne les ai pas lues tout de suite, mais dès que j'ai commencé, je n'ai pas pu m'arrêter...
Pourtant...
Pourtant, je connaissais son histoire...
L'histoire d'un amour haut comme une cathédrale, violent comme une bordée de pirates, avec des chants, des confessions, de l'encens, des abordages, des orages, des prises d'otages. Beaucoup de ferveur. Beaucoup de souffrance aussi.
On l'oublie trop maintenant. La souffrance peut être magnifique.
Magnifique. »

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Une belle histoire d'amour, peut-être pourtant un peu trop à "l'eau de rose" et mélodramatique sur la fin ?
L'idée d'un échange de lettres entre les deux protagonistes de ce roman permet une belle rencontre et rend le récit vivant : à la fois tonique et expectatif. L'histoire est surprenante, les tournures de phrases séduisantes.
Disons que j'ai bien aimé,
mais pas sûr que je m'en souvienne encore demain...

Quelques citations :
" J'y vois plus clair entre "innocent" et "impertinent". Il y a aussi effronté, désinvolte, hardi, audacieux, irrespectueux... avant de tomber dans l'arrogance, l'orgueil, la vantardise, la grossièreté, l'impudence. La frontière est mince, et que de mots pour frôler les limites, les effleurer, les caresser sans jamais les dépasser ! J'aime les gens hardis, impertinents, insolents, audacieux. Mais les arrogants, les orgueilleux, les désinvoltes, les grossiers, je ne suis pas si sûre ".
" La lecture n'est pas une activité innocente."
" Un amour commence à exister quand chacun offre à l'autre le fond de ses pensées, les secrets les plus verrouillés. Sinon, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'échange de peaux, de désir immédiat. "

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