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Le bruit des vagues
21 novembre 2010

dernière lecture : prodigieuses créatures

de Tracy Chevalier

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Présentation de l'éditeur :
Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces 'prodigieuses créatures' dont l'existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique. Celle-ci, exclusivement composée d'hommes, la cantonne dans un rôle de figuration. Mary Anning trouve heureusement en Elisabeth Philpot une alliée inattendue. Cette vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l'accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d'une rivalité, elle reste leur meilleure arme face à l'hostilité générale.

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3 novembre 2010

dernière lecture : mal de pierres

de Milena Agus

AgusMilenaMalDePierres

Présentation de l'éditeur :
Au centre, l'héroïne: jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses". Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie... A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse: le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité. Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il...

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27 octobre 2010

dernière lecture : n'oublie pas d'être heureuse

de Christine Orban

OrbanChristineNoublie_pas_detre_heureuse

Présentation de l'éditeur :
" Ma mère disait : "N'oublie pas ton chapeau."
Mon père disait : "N'oublie pas d'être heureuse", et la recommandation valait en toute occasion. C'était à la fois plus simple et plus compliqué : attraper le bonheur comme un gilet dans un placard. Trop impalpable, trop indéfinissable, en cela il ressemblait au sommeil qui ne venait pas si on y pensait.
Fifi avait une solution bien à elle, la vie n'était envisageable qu'à condition d'"être mince et d'habiter Paris".
Une fois à Paris, les conditions s'enchaînaient toutes aussi surprenantes les unes que les autres. Parmi les plus saugrenues et en première position, elle avait trouvé : la nécessité d'être snob."

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20 octobre 2010

dernière lecture : dolce agonia

de Nancy Huston

HustonNancyDolce_agonia

Présentation de l'éditeur:
Dieu, qui se prend sans doute pour un romancier, se livre ici au malicieux plaisir de nous montrer, au début de chaque chapitre, vers quel destin s’acheminent à leur insu douze convives qui passent ensemble une soirée de Thanksgiving dans l’Amérique profonde. Ces convives, campés avec l’autorité que leur donne une romancière rompue à l’art de révéler le vertige des pensées et la valse des sentiments, conversent sur la naissance et la mort, ils discutent de l’existence et de l’amour, ils déballent leurs espérances et leurs désillusions, et font voir, au passage, le métissage complexe de leur société. Mais le lecteur, averti du sort qui les attend, assiste à leurs manèges avec, dans sa conscience, le poids d’une vérité qu’il est incapable de leur transmettre. Peu à peu apparaît ainsi l’étrange relation que le roman entretient parfois avec notre propre vie. Dolce agonia confirme en même temps la souveraineté d’une romancière qui s’est imposée depuis quelques années déjà comme l’un des écrivains majeurs de notre littérature.

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13 octobre 2010

dernière lecture : dans la tête des autres

de Mano Gentil

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Présentation de l'éditeur :
Serge, heureux (?) gagnant du Loto, partageait jusque-là un quotidien très ordinaire entre sa mère, Geneviève, vieille dame aveugle inquiète et maniaque, et ses collègues de l'usine. Le gros Gérard, ouvrier fort en gueule dont la vie privée se situe à mille lieues de celle de ses camarades, la belle Laetitia, infirmière ingénue au passé mouvementé, Eugénie, aide à domicile zélée obsédée par sa fille, et Séverine, petite bourgeoise qui a renoncé à son grand amour... Ceux que Serge croyait connaître se montrent sous un nouveau jour lorsque la fortune vient à frapper à sa porte, par l'entremise d'une simple grille de Loto.

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30 septembre 2010

dernière lecture : novecento, pianiste

de Alessandro Baricco

BarricoAlessandroNovecentoPianiste

Présentation de l'éditeur
Novecento est né en mer. A trente ans il ne connaît rien de la terre ferme. Il navigue sans cesse sur l'Atlantique. Son temps est entièrement dédié à composer une musique étrange et magnifique sur son piano, une musique de l'Océan entendue comme un souffle dans les ports qui jalonnent son errance.

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18 septembre 2010

dernière lecture : ker violette

de Karine Fougeray

FougerayKarineKerViolette

Présentation de l'éditeur :
"J'avais trente-cinq ans et je roulais en voiture. À vive allure, en rétrogradant sèchement dans les virages, en mordant la ligne blanche. Il faisait beau mais le temps qu'il faisait importait peu. Il fallait que j'avance.
La route longeait la côte, tournait dans tous les sens. Au deuxième village je suis descendue sur le port et je me suis garée là, dans les odeurs de casiers fraîchement débarqués. On m'a regardée. On m'a dévisagée par-dessous les casquettes, par-dessus les cols des cabans et des vestes de quart. Des hommes ont rivé leurs yeux sur moi parce que je leur étais inconnue et ces regards ne m'ont pas dérangée. Au contraire."
Karine Fougeray est née et vit à Saint-Malo. Son pre­mier recueil de nouvelles, Elle fait les galettes, c'est toute sa vie, est paru en 2005.
À propos des galettes, ils ont dit :
"Karine Fougeray est la petite soeur malouine d'Anna Gavalda. Fêtons-la."
Jérôme Garcin - Le Nouvel Observateur
"Naviguant avec subtilité au bord du drame ou de la nostalgie, Karine Fougeray, par touches délicates, sait dépeindre les petits riens de la vie qui lui donnent tous son sens."

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Que tous les amoureux des chevaux lisent ce livre ! C'est un vrai trésor, j'en suis sûre, pour les passionnés...
Et tous les autres, aussi...
Une magnifique histoire : un amour sans réserve pour les chevaux (qui empêche peut-être parfois d'aimer quiconque d'autre...), une enfance brisée, la présence de la mer, la vieillesse, la passion amoureuse, la peinture, la vie en famille, le mensonge, la liberté, des sentiments forts, des paysages sublimes. Bref : la vie !!!
Et puis, quelle belle écriture, aussi !
Certains ont comparé cet auteur à Ana Gavalda. Je ne trouve pas, il y a autre chose : c'est envoûtant. Et beau. Vite, il me faut maintenant trouver un autre roman de Karine Fougeray, histoire d'être sûre d'avoir trouvé là une vrai perle...

Morceaux choisis :
"On ne voit jamais que ce que l'on souhaite réellement voir".
"Les hommes ne passent-ils pas leur vie à chercher quelque chose ?"
"Dans un élan où tout mon être a chaviré vers autre chose, je me suis approchée de chaque tableau et je les ai observés religieusement, les uns après les autres. Je n'ai pensé qu'à une seule chose, une évidence qui m'a transpercée de part en part : cet homme peint des tableaux pour que les hommes nagent dedans."
"Elle va où bon lui semble, la mer. Peu importe du moment qu'elle nous revienne. Parce que tout nous revient. A longeur de temps tout recommence, comme les marées".
"ça veut dire quoi, créer ? ça veut rien dire, couillon, ça veut tout dire. ça signifie être vivant sur la terre. ça veut dire être capable d'extraire de soi des sentiments et de les représenter, ces émotions uniques, parce qu'elles n'appartiennent qu'à toi, mon vieux, et que rien ni personne n'aurait pu prendre ta main et l'exprimer à ta place."
"Il faut accepter le destin. Son destin. Accepter, accepter, voilà le secret d'une vie."

Un passage qui m'a fait rêver :
J'ai roulé pendant encore cinq kilomètres et j'ai atteint le village un peu avant onze heures, au milieu d'une flaque de soleil qui a duré le temps que dure ce genre de miracle ici. Assez longtemps pour qu'une chaumière marron vire dans l'instant au rose bonbon, pour que les collines sombres se muent en pommes vertes. Trop rapidement pour que ma mémoire enregistre les couleurs réelles de ce qui composait le paysage. Tout changeait, tout mouvait, les rayons solaires chutaient subitement du plafond et plantaient leurs étincelantes lames de couteaux au hasard des toitures, des champs, des rues".

10 septembre 2010

dernière lecture : tu es une rivière

de Chi Li

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Présentation de l'éditeur :
A trente ans, Lala devient veuve avec sept enfants à élever et un huitième bientôt à naître. Son obsession dorénavant va être de trouver de l’argent pour nourrir ses enfants. Elle accumule les petits boulots. Mais les temps sont difficiles dans la Chine des années soixante. Après le désastre économique du Grand Bond en avant, les chinois meurent de faim. Bientôt ils voient arriver la Révolution Culturelle. Lala vit dans une petite ville de la campagne et ne se sent pas trop concernée par tous ces bouleversements politiques. Elle n’a pas le temps, surtout qu’elle refuse de se remarier pour garder sa liberté. Et pourtant, les évènements politiques vont avoir une grande influence sur la vie de toute la famille.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Après "Balzac et la petite tailleuse chinoise", magnifique récit, je poursuis, quasi sonnée, la "découverte" d'une Chine pour ainsi dire contemporaine.
Ce récit, nettement moins poétique que celui de la petite tailleuse, se déroule lui aussi entre 1964 et 1989, dans un village rural, en Chine. Il y est à nouveau question de la Révolution culturelle, dans le monde brutal de la campagne profonde.
Et pourtant, des moments de bonheur, parfois.
J'ai beaucoup aimé l'écriture, le ton, l'histoire.
Et puis admettre que je découvre là un univers, une façon de vivre tellement méconnus...

...Parmi "mes" auteurs chinois, je vous encourage aussi à lire "la joueuse de go", un de mes romans préférés...

7 septembre 2010

dernière lecture : la petite dame dans la grande maison

LondonJackLaPetiteDameDansLaGrandeMaison

de Jack London

Présentation de l'éditeur :
L'Amérique bien-pensante de 1916 hurla au scandale quand London publia "La Petite Dame dans la Grande Maison" : évocation d'un amour libéré des entraves ordinaires (un ménage à trois), mais surtout, entre les lignes, véritable manifeste en faveur du libre choix amoureux que la société si longtemps refusa à la femme. Un London étrangement féministe. Une histoire à la fois violente et touchante, qui n'est pas sans annoncer celle de Jules et Jim.
Le portrait de Paula, la "Petite Dame" est le plus beau portrait de femme que London nous ait donné à lire.  Le récit d'un amour libéré de la morale ordinaire, un ménage à trois, mais aussi un manifeste en faveur du libre choix amoureux si longtemps refusé aux femmes .

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Un lien qui en parle mieux que je ne saurais le faire... Et qui colle assez bien avec mon sentiment : c'est par ici.
C'est véritablement là un beau roman, pourtant à mon avis assez difficile à mener à son terme. Mais quel dommage ce serait de ne pas aller jusqu'au bout, puisque la fin y est un véritable aboutissement.
Et puis, ce plaisir des descriptions avec les chevaux, qui m'a souvent fait penser à "mon amie Flicka",
beaucoup de liberté et de grands espaces : on y respire
...et pourtant l'on étouffe.

Morceau choisi :
Il n'est rien qu'on ne résolve. Tout est dans le mouvement. Ce qui ne bouge pas meurt, et nous ne sommes pas morts, n'est-ce pas ?

30 août 2010

dernière lecture : les autres

d’Alice Ferney

FernayAlice_LesAutres

Présentation de l'éditeur :
Caractère : n. m. Manière habituelle de réagir, propre à chaque personne. Et juste en dessous : Personnes susceptibles s'abstenir. Voilà ce qui était écrit en gros sur le couvercle. Ce jeu a reçu une récompense au Festival international des nouveaux jeux de société. Je ne m'arrête pas à ce détail positif, j'imagine le chambardement qu'il peut susciter dans notre groupe. Un jeu de miroir tient nos relations dans le monde des ombres et des reflets. Personnages et Caractères propose d'éclairer cet imbroglio. Mais justement, faut-il faire la lumière ? Je suis de l'avis de Fleur : c'est prendre des risques. Théo lit la règle du jeu avec un sérieux d'enfant. On dirait que lire à voix haute le protège de comprendre ce qu'il annonce. Et Niels s'amuse, se frotte les mains, il assistera en direct à une expérience psychologique. C'est bien digne de lui d'avoir offert ce cadeau.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
J'aime énormément l'écriture fluide d'Alice Fernay.
Pourtant ce roman m'a surprise, dérangée, même, je crois... Il se compose en trois 3 parties : la première racontant la soirée telle que chacun la ressent (mode confession), la seconde, toute en dialogues (mode théâtre), et enfin la troisième dans la description (mode balzacien). Les trois réunis forment l'unité du récit.
Mais à force, c'est long...
Heureusement, avec pourtant de magnifiques passages.

Morceaux choisis
" Voilà l'image qu'aujourd'hui j'ai de moi : je suis un arbre. Un jour, je l'ai dit résolument : je suis un arbre, sédentaire par nature, enracinée par l'écheveau de mes affections, incapable de quitter le premier monde qui me fut donné, condamnée à rester, plantée, mais pour autant féconde et tutélaire, propulsant vers le ciel cent branches portant bourgeons, dans un mouvement de respiration continue, dans la joie de désirer, avec une énergie si immense et vorace que je la cache pour ne pas être effrayante. "
" Nous somme tellement remplis de mots qu'il nous faut absolument parler : comme s'ils étaient des oiseaux à libérer, comme s'il fallait faire le vide avant de laisser venir en nous d'autres mots. Nous parlons, nous parlons : les uns aux autres, les uns contre les autres, les uns des autres. Les mots s'agitent inutilement entre nous. Ceux que nous osons dire. Ceux que nous gardons pour nous. Ils sont tous là. Nous les avons sur le bout de la langue, au bord des lèvres, derrière la paroi du front, dans la tête. Souvent, nous les avons déjà dits et nous les répétons. Ils ne s'usent pas, ils gardent leur pouvoir de transformer, de blesser, ou d'illuminer."
" Dire les choses, c'est leur donner une existence."
" L'être humain ne change pas, il change le monde."
" Connaître l'autre c'est avoir saisi le rêve intérieur qu'il fait de lui-même, pas seulement avoir vu qui il se figure être, mais savoir qui il aspire à devenir."
" Chaque homme est une forteresse qui tient debout dans l'esseulement naturel du cœur et de la chair, s'ouvre et se referme comme dans le mouvement de l'onde un coquillage, risque à tout instant de se faire attaquer, se protège, se débat, peu à peu se délabre, et parfois, dans un côtoiement éphémère d'autrui, émet une minuscule lumière."
" Ce qui est dit l'a été, et pour toujours le sera. Les mots lancés à haute et intelligible voix sont dotés d'un pouvoir de perforation : ils entrent en nous, nous envahissent, s'installent dans notre mémoire, ne s'en vont plus jamais."

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