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Le bruit des vagues
9 février 2012

dernière lecture : La solution intérieure

de Thierry Janssen

 

JanssenThierryLaSolutionInterieure

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Présentation de l'éditeur :
De plus en plus de gens recourent aux «médecines alternatives et complémentaires». Du coup, la science s'y intéresse de près et invente de nouveaux modèles pour expliquer la santé, la maladie et la guérison.
Ainsi, l'effet placebo n'est plus considéré comme une anomalie mais plutôt comme la preuve d'une réelle influence de la pensée sur la santé. La psycho-neuro-immunologie dénonce les dangers du stress et insiste sur le bénéfice des émotions positives. La relaxation, la méditation et l'hypnose sont étudiées dans les laboratoires de neurosciences. Les massages et la réflexologie se révèlent efficaces pour stimuler l'immunité. Des méthodes d'éducation somatique comme celles d'Alexander et de Feldenkrais mettent en évidence la mémoire émotionnelle du corps. La chiropraxie et l'ostéopathie agissent sur la «matrice conjonctive», dont les étonnantes propriétés commencent à être élucidées. Le yoga, le tai-chi et le qigong mobilisent les mécanismes réparateurs de l'organisme. L'acupuncture produit de véritables effets sur le cerveau. Les pratiques de certains guérisseurs laissent entrevoir la possibilité d'une communication invisible entre les êtres vivants...
À travers ces passionnantes découvertes et le témoignage de son expérience médicale et psychologique, Thierry Janssen nous rappelle que chacun de nous possède d'importantes capacités de prévention et de guérison. Qu'allons-nous faire de cet immense potentiel ? Continuer à nous protéger en produisant et en consommant toujours davantage de remèdes extérieurs ? Ou bien puiser dans nos ressources propres et nous fortifier en respectant le fragile équilibre entre le corps et l'esprit ?
Docteur en médecine, chirurgien et psychothérapeute spécialisé dans l'accom­pagnement des maladies du corps, Thierry Janssen explore les nombreuses facettes de la guérison, y compris au contact de guérisseurs traditionnels et de praticiens orientaux. Il est déjà l'auteur de deux ouvrages, Le Travail d'une vie et Vivre en paix, publiés aux éditions Robert Laffont.

Mon sentiment au sujet de cet ouvrage :
J'aime bien ce style de livres qui, comment dit-on ?, remettent les pendules à l'heure.
S'il était à moi, c'est un livre que je "ferais tourner" auprès de tous mes amis et collègues. Pour qu'un maximum de personnes en profitent, s'intéressent, au moins se penchent sur le sujet.
Pour ma part, je suis intimement persuadée que ce qui y est écrit est fondé. La pratique du yoga me le confirme chaque fois que j'ai le bonheur de pratiquer (de plus en plus souvent, donc !).
Si vous êtes tenté par cette lecture, vous pourriez dans un premier temps consulter plusieurs interviewes de Thierry Janssen, vraiment intéressantes.

Morceaux choisis :
"La vie n'existe qu'au travers de liens et d'échanges, dans la multiplicité et la diversité, la fluidité et le mouvement, la spontanéité et la fantaisie, l'imagination et la créativité."
"La profession médicale a bien d'autres cadeaux à offrir au monde que de la croissance éconimique. Elle peut, si elle le veut, montrer le chemin de sagesse qui mène à la vie, à la survie de l'espèce humaine. Cela implique qu'elle prenne ses distances par rapport au monde marchand et qu'elle consacre ses efforts à réhumaniser la relation entre le patient et le médecin."
"C'est cela qui est important : le lien entre le corps et l'esprit qui fait l'unité de l'être humain, le lien entre les individus qui fait l'unité de l'humanité, le lien entre l'humanité et la Terre qui fait l'unité du monde".
"Ce que la "psychologie positive" est en train de découvrir, le bouddhisme l'a compris depuis bien longtemps. En développant une véritable "science intérieure", cette philosophie prône la transformation des cinq poisons émotionnals en cinq sagesses indispensables à la construction du bonheur. Une pratique réguière permet de changer l'orgueil en humilité, l'avidité en détachement, la jalousie en joie pour ce qui arrive aux autres, la colère en patience et en tolérence, l'ignorance en connaissance de la vraie nature de l'esprit."
"La communication entre les individus est un processus extrêmement complexe. Elle implique une série d'interactions très subtiles : des signaux exprimés par le corps, des signaux physico-chimiques projetés dans l'espace, et, peut-être, des signaux électromagnétiques absolument non conscientisés."

Extrait un peu plus long du livre :
Une philosophie différente
Cet intérêt pour d'autres médecines paraît tout à fait justifié quand on sait que, d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 80 % des systèmes de soins dans le monde relèvent des médecines traditionnelles.
En fait, la plupart des thérapies alternatives et complémen­taires sont directement issues des médecines traditionnelles. Certaines sont très anciennes. L'OMS les définit comme «un ensemble de pratiques où les patients sont considérés dans leur globalité, au sein de leur contexte écologique. Ces thérapies insistent sur le fait que la maladie ou l'état de mauvaise santé n'est pas seulement causé par un agent extérieur ou une disposition pathologique particulière, mais est avant tout la conséquence du déséquilibre d'une personne par rapport à son système écologique».
En d'autres termes : les thérapies alternatives et complé­mentaires tiennent compte des différentes dimensions de l'être humain - physique (le corps et le mouvement), émotionnelle (les ressentis et les sentiments), intellectuelle (le cerveau et ses capacités cognitives) et spirituelle (la compréhension de soi, du monde et des aspects transcendants de la vie) -, en relation étroite avec l'environnement. De leur point de vue, la bonne santé est définie comme un état d'équilibre, une relation harmonieuse entre le corps, les émotions et les pensées d'un individu. Elles préconisent donc une communication fluide entre ces trois aspects de la personne et des rapports intelligents entre l'individu, ses semblables et son milieu de vie.
L'approche est large, globale, holistique. Très différente de celle à laquelle les mentalités occidentales sont habituées.

Et puis pour moi, en parallèle, la découverte de l'univers du créateur Kenneth Snelson, avec des oeuvres assemblées dans un système de "tenségrité" (faculté d'une structure à se stabiliser mécaniquement par le jeu des forces de tension et de compression qui se répartissent entre les différents éléments qui la composent)
...Comme le corps humain (dès lors désigné comme "la matrice vivante"), en a déduit le scientifique Donald Ingber, en contemplant une oeuvre de Snelson (ses explications : ici)

Ceci me donne l'impression qu'une idée en fait constamment rebondir une autre, et que tout cela forme un "tout" intelligent et réactif.
Très enrichissant !

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19 janvier 2012

dernière lecture : Et rester vivant

de Jean-Philippe Blondel

Blondel--Jean-Philippe-Et rester vivant

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Présentation de l'éditeur :
Avoir vingt-deux ans et plus aucune attache. Rouler sur les routes californiennes. Vivre des rêves éveillés et des cauchemars diurnes. Comprendre que l'important, désormais, c'est de continuer coûte que coûte. Et de rester vivant.
Le narrateur a vingt-deux ans. Il a perdu sa mère, son frère, dans un accident de voiture. L'histoire commence, il vient de perdre son père dans un accident de voiture... Seul désormais, il décide de vendre l'appartement familial et de partir avec ses deux plus proches amis : Laure et Samuel. Direction : Morro Bay, Californie. Morro Bay : une obsession nourrie depuis des années par la chanson de Lloyd Cole. La Californie : le pays mythique qui a marqué une génération. "Et rester vivant" raconte ce voyage initiatique. Entre fous rires et douleur. Découvertes, rencontres et retours sur le passé. Pour la première fois, Jean-Philippe Blondel se raconte. On retrouve sa douceur; on découvre son incroyable capacité de résistance. Et ce texte, qui fait définitivement le deuil, rend surtout un véritable hommage à la vie.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Le livre était parmi les nouveautés de la médiathèque. Et Jean-Philppe Blondel, je connais déjà un peu. J'aime bien.
"De ce roman-ci, je ne suis pas sortie indemne" me semblait une formule surfaite.
J'ai changé d'avis.
Une autobiographie où l'auteur se délivre d'un poids immense, d'une blessure, avec beaucoup de pudeur.

Morceau choisi :
« Il n'y a pas de bien et de mal, il n'y a que des circonstances. Va vers ce qui te cicatrise. »
"Depuis, quand on me croise, on compatit. On me touche le coude, on m'effleure le bras, on refoule des larmes, on me dit que c'est bien, que je suis courageux, que ça va aller, hein ? Je ne réponds pas. Je laisse glisser. Je continue d'enchaîner les longueurs dans ma piscine intérieure et je fais attention à ce que le chlore ne rougisse pas mes yeux."

16 janvier 2012

dernière lecture : La petite fille de monsieur Linh

de Philippe Claudel

claudelPhilippeLa petite fille de monsiuer Linh

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Présentation de l'éditeur :
Monsieur Linh est un vieil homme. Il a quitté son village dévasté par la guerre, n’emportant avec lui qu’une petite valise contenant quelques vêtements usagés, une photo jaunie, une poignée de terre de son pays. Dans ses bras, repose un nouveau-né. Les parents de l’enfant sont morts et Monsieur Linh a décidé de partir avec Sang Diû, sa petite fille. Après un long voyage en bateau, ils débarquent dans une ville froide et grise, avec des centaines de réfugiés.
Monsieur Linh a tout perdu. Il partage désormais un dortoir avec d’autres exilés qui se moquent de sa maladresse. Dans cette ville inconnue où les gens s’ignorent, il va pourtant se faire un ami, Monsieur Bark, un gros homme solitaire. Ils ne parlent pas la même langue, mais ils comprennent la musique des mots et la pudeur des gestes. Monsieur Linh est un cœur simple, brisé par les guerres et les deuils, qui ne vit plus que pour sa petite fille. Philippe Claudel accompagne ses personnages avec respect et délicatesse. Il célèbre les thèmes universels de l’amitié et de la compassion. Ce roman possède la grâce et la limpidité des grands classiques.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Je ne sais pas trop....
Oui, bien sûr, beaucoup de poésie, de nostalgie, de chagrin et de délicatesse.
Oui, une écriture minimaliste et pourtant chargée d'émotion,
et puis... une lecture facile, rapide, précipitée.
Et pourtant... c'est étrange, ce sentiment de frustration... J'ai l'impression d'avoir vu "la bande annonce", et, maintenant j'aimerais bien voir le film en entier ! En savoir plus, beaucoup plus, l'après, la vie de l'ami lui aussi blessé, les deux femmes qui auront aidé puis trahi Monsieur Linh, le regard des passants. J'ai envie de savoir ! Ou peut-être secouer Monsieur Linh pour qu'il ouvre enfin les yeux, ou le prendre dans mes bras, comme il le fait avec sa petite fille et le consoler.
...Je ne sais pas trop....
(Et : oui, bien sûr, c'est un roman que je vous conseille...)
Une réflexion (conséquence de ce que je viens de dire, sans doute...) qui me vient aussi : autant il y a des romans, lorsque je les ferme, je me dis "celui-là, sûre, il a été écrit dans le seul but d'en faire un film" (je pense par exemple à Da vinci code, ça m'avait semblé tellement flagrant !). De celui-ci, je suis certaine du contraire, et pourtant... quel magnifique épopée ce serait là, l'histoire de Monsieur Linh en image (sa vie d'avant, son voyage, son ami étrange et sans préjugés, ou alors ayant tant de choses à se pardonner, sa "prison", son regard sur la ville).

Morceau choisi :
"La nuit a fait éclore dans la ville des milliers de lumières qui scintillent et paraissent se déplacer. On dirait des étoiles tombées à terre et qui cherchent à s'envoler de nouveau vers le ciel. Mais elles ne peuvent le faire. On ne peut jamais s'envoler vers ce qu'on a perdu"

8 janvier 2012

dernière lecture : Le coeur cousu

de Carole Martinez

MartinezCaroleLeCoeurCousu

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Présentation de l'éditeur :
Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels.
Carole Martinez construit son roman en forme de conte : les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
C'est un roman que j'ai beaucoup aimé.
Mais.
J'ai mis un temps fou à le lire.
Pourquoi ? J'essaie de comprendre, de mettre de l'ordre.
Et là, beaucoup, beaucoup de "choses" à "digérer". Des tableaux, des scènes, des moments. Forts. Puissants. Magiques. Troublants.
Un de ces livres qui m'aura marquée. Au fer rouge.

Il semblerait que je ne sois pas la seule à avoir apprécié ce roman.
D'autres commentaires ici.

Morceaux choisis :
"Qu'il était doux de s'aveugler un instant et de croire aux miracles !".
"Les mains des conteuses sont des fleurs agitées par le souffle chaud du rêve, elles se balancent en haut de leurs longues tiges souples, fanent, se dressent, refleurissent dans le sable de la première averse, à la première larme, et projettent leurs ombres géantes dans des ciels plus sombres encore, si bien qu'ils paraissent s'éclairer, éventrés par ces mains, par ces fleurs, par ces mots".
"Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recettes se côtoient. L'art culinaire des femmes regorge de mystère et de poésie".
"Vous m'écoutez et je sais que j'existe".

Et puis, pour ceux qui seraient tentés par la lecture de ce roman,
je vous propose d'écouteur l'interview de l'auteure, très intéressante.

26 novembre 2011

dernière lecture : Une anglaise à bicyclette

 de Didier Decoin

Didier-Decoin-Une-Anglaise-à-bicyclette

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Présentation de l'éditeur :
Un massacre d'indiens dans le Dakota du Sud.
Le mariage d'une jeune femme avec son père adoptif dans l'Angleterre victorienne.
Un constable trop méticuleux.
Une bicyclette qui change un destin.
Cinq mystérieuses photographies.
Et sir Arthur Conan Doyle qui croit dur comme fer à l'existence des fées.
Le romanesque à l'état pur de Didier Decoin.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Et bien voilà : je suis super-déçue.
J'avais entendu l'auteur à la radio parler de son roman, et puis, surtout, j'avais déjà lu deux romans de Didier Decoin. Et me voilà me délectant par avance de ce dernier récit d'un auteur que j'apprécie beaucoup. Sans doute en attendais-je trop...
J'y ai cru, pourtant, dans les premières pages : de l'aventure, de l'écriture forte, des scènes assez incroyables. C'est après, je crois, que ça se gâte, sans doute parce qu'Emily n'est résolument pas à sa place dans cette Angleterre victorienne, ou que le récit est, à mon goût, excessivement romanesque ?
Un plus, malgré tout : savoir que les évènements forts de ce roman sont fondés sur des faits "réels" :
le massacre des indiens de Wounded Knee
les fées de Cottingley

D'autres avis, plus encourageants, pour vous permettre de vous faire une idée un peu plus élargie ici.

Morceaux choisis :
" La vérité n'est pas une construction réfléchie, un assemblage d'éléments fabriqués, donc contrôlés, comme le sont les mensonges qui sont, dès leur conception, protégés contre le risque d'être éventés ; on peut les modeler, les améliorer au fur et à mesure qu'ils creusent leur sape ".
" Elan Noir dit que, pour les Lakotas, le cercle est tout et que tout est cercle. Les créatures, les éléments, les mondes hors de la Terre (le soleil et la lune ne sont-ils pas ronds ?), tout cela dessine un cercle. La vie de l'homme aussi, et les nids des oiseaux, et le cycle des saisons. Le cercle ne se discute pas, ne rompt pas, ne se divise pas ".
" Les Lakotas ont raison de penser que la vie d'une homme est un cercle, que tout finit par se rejoindre ".
" Les histoires sont inusables. Elles sont la seule chose au monde sur quoi le temps n'a pas d'emprise".


J'aime bien, aussi, entendre la voix des auteurs.
Et connaître leur visage.
Ici, Didier Decoin défend plutôt bien son dernier roman...
(et puis cet interview dans la magnifique librairie "Dialogue", à Brest)

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10 novembre 2011

dernière lecture : Une semaine en octobre

de Elisabeth Subercaseaux

Subercaseaux Elizabeth - Une semaine en octobre

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Présentation de l'éditeur :
Le premier roman traduit de la Chilienne Elizabeth Subercaseaux. La troublante radiographie d’un couple et de ses zones d’ombre.
Entre Clara et Clemente, époux depuis vingt ans, ça ne va pas très bien. Surtout depuis que Clemente a découvert le fascinant cahier tenu par Clara, où elle évoque l’existence – réelle ?, fictive ? – d’un amant aujourd’hui décédé… Clara est-elle une véritable diariste ou se sert-elle de la fiction pour se venger de son mari, dont elle sait la liaison avec Eliana ? C’est dans ce climat on ne peut plus ambigu que se déploie l’univers romanesque d’Elizabeth Subercaseaux, qui nous propose ici une superbe variation sur les sortilèges de l’écriture et la dégradation du sentiment amoureux. Un beau livre d’automne, sombre et troublant, tout simplement.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
J'ai adoré. Je ne m'attendais pas à un tel roman, qui me touche particulièrement en ce moment précis, puisqu'il traite de la maladie de Clara, cette maladie sournoise et envahissante.
Triste histoire, belle jusqu'au bout. Etrange. Comme le sont souvent les récits des auteurs latinos dont je raffole. Une façon particulière de raconter, dérangeante. Avec des mots justes.

Morceau choisi :
"En une infime particule de temps, tout peut s'altérer de la façon la plus brutale".

29 octobre 2011

dernière lecture : En avant toutes !

de Françoise Dorin

DorinFrancoiseEnAvantToutes
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Présentation de l'éditeur :
Lou a une petite trentaine. Elle a tâté du mannequinat, du théâtre, du cinéma, mais aujourd' hui, sa vie professionnelle bat de l'aile. La solution : écrire un livre. C'est ce qu'elle a trouvé pour résister à une mère brillante féministe, présidente du club 'En avant toutes'. .. Tout un programme ! Son père, lui, est le créateur du mouvement 'Ni putes, ni soumis'. .. Là aussi, tout un programme ! Et puis... Venue faire la promotion de son livre sur un plateau de télé, elle va rencontrer Vincent, avocat de 40 ans, présentant lui aussi son nouvel ouvrage. Coup de foudre. La Tarzane va-t-elle céder face au macho plus subtil qu'il n'en a l'air ? Va-t-elle reproduire le schéma de ses parents ? Vont-ils tous réussir un couple basé sur un équilibre nouveau version XXIe siècle ?

Mon sentiment au sujet de ce roman & morceau choisi :
"Il y a toujours dans un livre même mauvais, une phrase qui bondit au visage du lecteur comme si elle n'attendait que lui."
ça, c'est une citation de Christian Bobin dans "Les Ruines du ciel"
Donc, la seule chose qui, à mon avis a de l'intérêt dans ce roman  est cette phrase-ci :
"L'erreur consiste à croire que quelqu'un d'intelligent ne peut pas être bête."
Pour le reste, vous pouvez vous abstenir (mais cela reste mon avis, et celui de ma fille aussi, d'ailleurs... Vous me ferez part du vôtre ?)

14 octobre 2011

dernière lecture : La nuit de Skyros

de Patrick Cauvin

Cauvin Patrick La-nuit-de-skyros
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Présentation de l'éditeur :
Qui est vraiment Michel Caroni et pourquoi s’insinue-t-il dans la vie du psychiatre Paul Valenti ? A chaque séance, le présumé patient raconte un de ses rêves où apparaissent un détail et des personnages qui ont occupé une place importante dans la vie du psychiatre. Ces éléments troublants ravivent une histoire qui a bouleversé son existence : celle d’une authentique passion amoureuse.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Décidément, Monsieur Cauvin, qu'est-ce que je vous adore.
Je dirais bien que je vous aime, mais, depuis quelques temps, "j'aime" est devenu un simple petit bouton bleu clicable (négligemment clicable, si l'on veut, si l'on préfère, beaucoup de gens préfèrent...), et qui, du coup, rend sur le net cette si belle déclaration extrêmement pâlichonne...
Car, croyez-moi, ceci est une véritable déclaration !
Et vous dire encore que je vous suis entièrement fidèle. Ou, reformulé : je vous suis, entièrement, depuis si longtemps... (un peu redondant, mais plus juste, sans doute). Ma première approche, près de vous, fût "Haute-Pierre". Une claque. Surtout dans les quelques dernières pages. Je vous aurais maudit !
Ici, je vous retrouve : le même. Et c'est comme cela que je vous aime (ah flûte, j'avais dit que je ne le prononcerais pas. Trop tard...) : surprenant, et percutant.

Morceaux choisis :
En préambule, l'auteur cite Budd Schulberg, dans "Plus dure sera la chute" : "Il existe toujours un moment où l'on a l'impression que l'on peut voir se dessiner, le temps d'un éclair, dans le regard l'un de l'autre, l'image de ce qui aurait pu se passer, si on avait eu les meilleures cartes en main ou si on avait joué différemment".
"Qui, n'ayant rien à bouffer, n'a jamais découvert en fond d'étagère une boîte de sardines à l'huile, ignore ce qu'est l'intervention du divin dans la vie quotidienne."
"Tout s'oublie. C'est à la fois le résultat d'un travail et une histoire d'érosion."
Je pense qu'il faut parfois un centième de seconde pour que le destin fasse son boulot, disparaisse et vous laisse vous démerder sans lui jusqu'à la fin de votre vie".
"Il y a une mode pour tout, le pinard n'y échappe pas. En ce moment, c'est "sur le fruit". ça passera". (Ce passage-là, c'est sûrment parce qu'en parallèle, j'ai écouté une émission sur France-Inter : "Partir avec", et ce jour-là, Hervé Bizeul était interviewé. J'ai adoré ses paroles et son amour des vignes et du terroir. Envie de découvrir son univers, qui (bonus !) se nomme "le Clos de fées". Le monsieur a un blog, j'y cours !)

Enfin, un passage un peu plus long, clin d'oeil pour mes blogamies sur le groupe CréationFimo, où un sujet récurrent fait couler beaucoup d'encre : le plagiat.
"Je lui ai fait remarquer que depuis la nuit des temps les écrivains se servaient les uns des autres et que, entre les influences et le plagiat, la frontière n'était pas aussi facile à préciser qu'on pouvait le croire".

29 septembre 2011

dernière lecture : Pour vous

de Dominique Mainard

MainardDominiquePourVous

Présentation de l'éditeur :
Encore adolescente, Delphine a compris, suite à sa rencontre avec madame Derovitski, une vieille femme qui lui a demandé de passer pour sa fille auprès de ses amies, de quoi les hommes ont besoin : de réconfort, d'illusion, de mensonge même, de tout ce qui peut rendre la vie supportable. Elle a aujourd' hui 35 ans et vit grâce à toutes sortes d'activités qu'elle pratique au sein de 'Pour Vous', l'agence qu'elle a créée ; elle est ainsi tour à tour raconteuse de mensonges, dame de compagnie ou secrétaire, consolatrice d'hommes veufs ou divorcés. 'Pour Vous' est donc un lieu destiné à satisfaire les désirs et à panser les plaies des hommes et des femmes suffisamment fortunés pour y avoir recours. Mais comment peut-on jouer tous les rôles, adopter toutes les identités, sans se perdre ?

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Du beau roman... ou comment une femme réapprend (douloureusement) à vivre et à aimer. Magnifiquement écrit.
Un quotidien qui se nourrit d'amour et avance vers le désastre.
Je ne sais trop comment définir tout ceci : vous le conseiller, ou non ? J'ai adoré, mais voilà un roman très particulier, auquel on ne peut rester indifférent. A la fois amère et nourri d'espérances. Etonnant.
Si vous y venez (ou y êtes déjà venu(e), j'aimerais connaître aussi votre avis...

Morceaux choisis :
« Cet homme n'est beau que quand il est heureux ou malheureux, jamais dans l'indifférence. »
« Vous n'en savez rien : c
'est peut-être ça, c'est peut-être tout à fait autre chose. »
« Il existe des choses que l'on ne peut pas dire à voix haute, mais seulement lire ou écrire. »

23 septembre 2011

dernière lecture : Guérir

de David Servan-Schreiber

docteur servan schreiber 

Présentation de l'éditeur :
David Servan Schreiber part d'un constat simple : Depuis peu, les neurosciences et la psychologie ont connu un changement radical. Notre cerveau 'émotionnel' est bien plus que le vestige encombrant de notre passé animal : maître de notre corps et de nos passions, il est à la source de notre identité, des valeurs qui donnent un sens à notre vie. Qu'il se dérègle un tant soit peu, et celle-ci part en lambeaux, qu'il soit en harmonie avec notre corps et nous devenons pleinement nous-mêmes... L'auteur propose donc sept techniques pour permettre à chacun de trouver ou de retrouver un équilibre mental et physique. Ces méthodes passent par un contrôle des mouvements oculaires, une régularisation du rythme cardiaque ou encore une synchronisation des horloges biologiques.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Après la lecture de "On peut se dire au revoir plusieurs fois", j'avais évidemment envie d'en connaître davantage sur les écrits de David Servan Schreiber. Qui nous propose une manière de parler différemment de la maladie.
L'idée : se battre non pas avec sa tête, mais avec son corps ! Surveiller son alimentation, l'enrichir en oméga 3, bouger en faisant du sport, se tourner vers l'acupuncture, la méditation. Sans jamais négliger le lien aux autres (empathie).
Un documentaire, que vous pourrez visionner à la fin de cet article (principalement axé vers la dépression) retranscrit très bien le contenu du livre.
Pour moi, il s'agit là surtout d'une porte ouverte vers le "mieux vivre" : en harmonie avec son corps et ses idées.
Pour d'autres, sont exposées là les idées d'un charlatan (voir ici ou encore !). (Conseiller une alimentation saine ou faire du sport ne relèvent-ils pas tout simplement de bon sens ?...)
Faites vous votre opinion, et dites moi...

Morceaux choisis :
« Quand on se consacre à quelque chose d'autre, on oublie un peu »
«
L'homme est un animal profondément social. Nous ne pouvons pas vivre heureux, nous ne pouvons pas guérir au fond de nous-même, sans trouver un sens dans notre rapport au monde qui nous entoure, c'est à dire dans ce que nous apportons aux autres. »

 



Guérir Autrement - Dr David Servan-Schreiber 1/4 par Wakeup-


Guérir Autrement - Dr David Servan-Schreiber 2/4 par Wakeup-


Guérir Autrement - Dr David Servan-Schreiber 3/4 par Wakeup-


Guérir Autrement - Dr David Servan-Schreiber 4/4 par Wakeup-

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