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Le bruit des vagues
10 avril 2016

exercice ludique

L'homme n'est vraiment Homme
que quand il joue

Friedrich Von Schiller

2016-021CollierLeBruitDesVagues

2015-061CollierLeBruitDesVagues

Collier en pâte polymère

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8 avril 2016

petit clin d'oeil, grand sourire

Un petit clin d'oeil
reçu aujourd'hui dans ma boîte aux lettres,
qui me remplit de bonheur
(comme le suggère la photo, j'en ai bien l'impression !)

Escales en polymérie

Il s'agit d'un livre "partagé",
dans lequel figurent une interview,
ainsi que l'un de mes tutos,
que je qualifierais plus volontiers d'"encourgement à la création".
Pour ceux qui l'auront eu entre les mains, vous me dites ?
Pour les personnes intéressées, ce livre est disponible à la vente ici (clic)

 

***

Ah... et pour vous donner encore plus envie, je vous partage le texte qui figure en 4e de couv' !
:)

Catherine Petitjean est avant tout traductrice littéraire et professeur de langues. La création artistique est une de ses passions depuis toujours. En créant ce livre, elle met en pratique son amour de la pédagogie et du partage des savoirs et savoir-faire.
Ce projet est né d'une immense solidarité entre divers artistes qui travaillent la pâte polymère, toutes marques confondues. Les échanges quotidiens et les sollicitations venues des contacts sur les réseaux sociaux l'ont amenée à vous proposer ici un premier volume de tutoriels, offerts par des artistes de renommée européenne.
2016 est une grande année pour les polyméristes. Staedler/Fimo fête ses 50 ans de fabrication. D'autres fabricants sont présents sur le marché, comme Cernit© et Sculpey©, deux autres marques prisées par les polyméristes, qu'ils soient débutants ou experts.
Ce livre est un réel partage.
C'est aussi un parcours à travers l'Europe, où chacun découvrira une sensibilité particulière, une interprétation ou un tour de main qui ouvrira des portes. Les portes de l'imaginaire et de la création.
C'est une petite clé pour une porte que vous ouvrirez vous-même, au fil des pages.
Bon voyage en Polymérie !

7 avril 2016

dernière lecture : Les voyageurs de l'aube

de Henri Gougaud

418SLzM-1XL

4 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Dans un modeste ermitage au coeur du désert égyptien, Nathan, un vieux Copte, attend la mort avec sérénité. Et c'est la vie frappe à sa porte : venus de Bagdad, d'Ispahan, de Constantinople, de Jérusalem, des visiteurs font halte chez lui, en attendant de poursuivre leur chemin à bord d'une caravane partie, elle, de Samarcande. Mais, tel un mirage, la caravane n'arrive pas... Durant dix jours, Adour, l'ancien joueur de luth arménien, Hilarion, le moine-soldat grec, Zahra, qui attend la naissance de son enfant, et Madjid, le serviteur en fuite, vont tour à tour raconter leur histoire et leurs tribulations.
Ce sont ces récits, pleins d'espoir, de terreur, de drames et de joies qui dessinent les arabesques à la fois insensées et lumineuses de notre propre condition humaine. Le talent de conteur d'Henri Gougaud donne à cette fresque d'un Orient disparu le charme d'un rêve et la sagesse d'une fable où l'amour, le temps, la vie, la mort, la fraternité, la religion se répondent comme par enchantement.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
C'est terrible quand ces choses là arrivent. On ne sait plus comment ni pourquoi : comment on a déniché un tel texte et pourquoi il nous touche à ce point.
S'agit-il d'un roman ? D'un conte ? D'un essai philosophique ? Qu'importe... 
Ce texte, qui m'a d'emblée embarquée dans l'univers de "L'Alchimiste", de Paulo Cohelo, est une porte ouverte à la réflexion sur la juste place de l'homme sur cette terre. Ses errances, ses questionnements, ses attentes. Il nous embarque dans sa quête de vérité et d'amour. Sa quête du Grand Vrai. Existe-t-il ? Pour lequel d'entre nous ? Tous ?
Pourquoi non ?
Pourquoi sourire ?
Ne me dites pas que vous n'y avez jamais réfléchi ?
Ce livre fait un bien fou. Il réajuste la respiration et le souffle, il repose l'esprit et donne foi en l'humain. En l'humanité, donc.

Morceaux choisis :
"Cette maison me fait content d'être vivant. Jusqu'ici, j'ignorais pourquoi. Maintenant c'est bien, je sais."
"Tout compte fait, le néant serait reposant"
"Nous ignorons presque tout de nos existences, des fils qui nous tiennent debout, des gouffres où nous sommes poussés, des ailes, qui parfois nous portent".
"On oublie que l'imprévu est le plus puissant de nos maîtres et de tous, le moins évitable. Ainsi on se croit en enfer, et voilà que naît la lumière. On va tranquille sous le ciel, et soudain on ne sait plus quel diable bouleverse nos horizons."
(à un bébé encore dans le ventre de sa mère) : "Fais-moi confiance, écoutes, ce que je vais t'apprendre est sûr. Au delà du lieu de ténèbres, où tu ne vois ni haut, ni bas, où tu ne sens ni chaud ni froid, où tu n'as même pas conscience que sont un dehors, un dedans, se trouve un monde où tu vivras, et dans ce monde est un soleil, un clair de lune, des étoiles, de grandes villes, des jardins, des mers, des arbres, des montagnes, et des créatures semblables à celle que tu deviendras, parmi lesquels sont des rois, des forts et des faibles, des pauvres, des malades, des gens heureux."
"- (...) Je veux savoir, dit-elle
- Savoir ? Quoi donc ? (...)
- Si elle l'aime toujours autant.
- Bien sûr, dit Adour, Que crois-tu ? Ces deux-là ne sont qu'un seul arbre, mêmes racines, même sève, même feuillage, même vie."
" Il se plaît à aimer l'amour, celui qui niche dans les âmes loin de ces lieux décourageants où sans cesse on se fait la guerre à coups de vrai, de feu, de miroirs, d'apparence."
"Il suffit parfois de se taire et les réponses viennent seules, elles ne demandent que cela, mais les questions les effarouchent, elles parlent trop fort, elles remuent, elles ne désirent pas, elles veulent, elles ignorent que le silence est le berceau où se murmure tout ce qui vaut d'être entendu".
"Tous les enfants, même mal faits, sont d'incomparables cadeaux, du moins avant qu'ils ne se gâtent."
"Nous avons au fond de l'âme, quelque chose, une nostalgie, un souvenir d'inexistence, un parfum de maison sans murs, un pressentiment de présence, d'amour simple auprès d'un berceau, au temps où nous n'étions pas né, même pas logé dans un ventre. On peut ressentir ces bontés, mais rien ne sait vraiment les dire, sauf la musique, et quelquefois cette lumière jamais vue qui naît au dernier mot d'un conte, et qui nous laisse bouche bée."
"Quels chemins t'ont conduit ici, quels détours, quelles aventures ? J'aime écouter ta voix, elle me remue le coeur, elle charrie du sucre et du sel, du vent de sable, du ciel noir."
" Pouvoir secret de l'attention. Elle change le regard, l'objet, et la palpitation des sens."
 
Et puis, cette histoire dans l'histoire, de celles que j'affectionne particulièrement, et qui me touchent, mais qui peut-être n'émouvront jamais que moi... Ma foi, tant pis...
"C'était un jour de plein été dans le grand jardin buissonneux de mon grand-père menuisier et chanteur d'épopées anciennes. Nous étions cinq ou six enfants à nous tirailler la chemise, à lancer des cailloux précis aux nids de pies. Connaissez-vous le jeu où l'un va se cacher, où les autres partout le cherchent ? C'était moi, ce jour-là, que l'on devait trouver. J'avais repéré un abri dans le tronc moisi d'un vieux chêne. Je m'y fourrai dedans, jubilant, presque sûr qu'aucun n'aurait l'idée de venir farfouiller dans ce sombre manteau d'écorce. J'attendis, l'oreille aux aguets, un long moment, tout frémissant, joyeux d'abord comme un filou, puis perplexe, puis déconfit. Personne alentour, plus un diable. Je sortis de mon creux de bois. Où étaient-ils tous ? Envolés !  Ils avaient remué ça et là les buissons et battu l'herbe autour des arbres. Ils ne m'avaient pas déniché. Alors ils s'en étaient allés à des plaisirs plus ordinaires. Je les vis au bord de l'étang qui s'aspergeaient, piaillaient, riaient. Je me sentis soudain si seul qu'un sanglot me monta aux yeux. Je courus, tout désemparé, chercher refuge à l'atelier où mon grand-père travaillait. C'était un homme au cœur sensible. Sa voix quelquefois se brisait quand il me chantait des poèmes. Il me serra sur sa poitrine qui sentait si bon le bois neuf. Je lui comptai ma pauvre histoire. Il m'écouta, sécha mes larmes puis me dit, triste lui aussi :. "Mon petit, tu sais maintenant ce que ressent Dieu chez les hommes". Vous êtes vraiment, tous les deux, aussi parents que des jumeaux. Lui aussi a voulu jouer. Il a trouvé je ne sais où une magnifique cachette. On le cherche, de-ci de-là, on l'espère, puis on l'oublie, chacun retourne à ses paresses, à ses jeux de bric et de broc, et lui reste plus seul que toi qui as au moins un vieux grand-père pour te rafistoler le cœur."
6 avril 2016

la nature est là pour ça...

"Ne vous croyez ni grand ni petit.
Contemplez !"

Victor Hugo

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Photo 2016

4 avril 2016

possibilité de réaliser

C’est justement la possibilité de réaliser un rêve
qui rend la vie intéressante.

Paulo Coelho

2016-029&030ParureLeBruitDesVagues

Créations en pâte polymère (collier et boucles d'oreilles assorties)
et serti en perles de rocailles

 

 

 

 

Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ? 
N'hésitez pas à me contacter

 

 

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1 avril 2016

dernière lecture : Une vie entre deux océans

de ML Stedman

51-6AplKSdL

4 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Libéré de l’horreur des tranchées où il a combattu, Tom Sherbourne, de retour en Australie, devient gardien de phare sur l’île de Janus, une île sur les Lights, sauvage et reculée. 
À l’abri du tumulte du monde, il coule des jours heureux avec sa femme Isabel ; un bonheur peu à peu contrarié par l’impossibilité d’avoir un enfant.
Jusqu’à ce jour d’avril où un dinghy vient s’abîmer sur le rivage, abritant à son bord le cadavre d’un homme et un bébé sain et sauf. 
Isabel demande à Tom d’ignorer le règlement, de ne pas signaler "l’incident" et de garder avec eux l’enfant. Une décision aux conséquences dévastatrices…
Un premier roman plébiscité dans le monde entier qui interroge les liens du coeur et du sang.
" Lire Une vie entre deux océans est une expérience d’immersion totale, incroyablement émouvante. "
Monica Ali, auteur de Sept mers et treize rivières

Mon sentiment au sujet de ce roman :

Je vous avouerai que je ne sais pas trop comment aborder cette synthèse de lecture. 
C'est un roman composé de trois parties à mon avis vraiment distinctes qui, chacune, m'ont touchée d'une manière très différente.
J'ai d'abord été embarquèe dans un univers puissant et grandiose : celui la mer dans son état brut, exactement comme je l'aime. 
Petite parenthèse sur ces premières pages du roman : je crois que l'école laisse de grands blancs dans nos connaissances historiques... Vous le saviez, vous, que les australiens sont venus combattre avec les français dans les tranchées pendant la guerre 14-18, laissant le pays dans un chagrin immense de la perte de très nombreux jeunes hommes ? 
Voilà la trame de fond du roman, puis vient une histoire d'amour "toute simple" (mais une histoire d'amour peut-elle  vraiment être simple... Une belle histoire d'amour serait sans doute plus juste. L'amour de deux assoiffés de vie. Ou plutôt de deux grands blessés par la vie). 
Et le bonheur d'être deux.
Viennent ensuite des temps plus difficiles pour le couple installé sur l'île, 
Pour moi aussi.
Trop d'émotion. Trop d'injustice. Trop d'inquiétude, avec la certitude que cela ne peut que très mal finir.
J'ai dû faire de nombreuses pause, avec le besoin de souffler, cette lecture ayant été pour moi vraiment intense.
Pourtant, à aucun moment, je n'ai envisagé de l'abandonner. C'est un roman très bien écrit (une écriture "toute simple" aussi, comme l'amour de ces deux-là...   ;)  ), avec une histoire tellement plausible, qui procure d'intenses et confuses èmotions. 
C'est beau et triste jusqu'à la dernière page.

Morceaux choisis :
"Je vous en dirai plus si vous le souhaitez vraiment. C'est juste que je préférerais m'abstenir. Quelquefois, c'est mieux de laisser le passé à sa place. Mais la famille ne fait jamais partie du passé. Vous l'emportez partout avec vous, où que vous alliez."

"On ne peut jamais vraiment parler de l'avenir, si vous y pensez sérieusement. On ne peut parler que de ce que l'on imagine, ou de ce que l'on souhaite. Ce n'est pas la même chose".
"Lorsqu'il repense aux choses de la guerre, à ces années de manipulation des faits, ou à l'impossibilité de mesurer, et encore plus de décrire, l'enfer absolu qui régnait dans les tranchées tandis que les explosions déchiquetaient le sol autour de lui, il apprécie au plus haut point le luxe d'énoncer des vérités simples."
"Un phare, ça fonctionne pour les autres : il est impuissant à éclairer l'espace le plus proche de lui".
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