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Le bruit des vagues
29 janvier 2016

d'infinies possibilités

"Le monde est infini
non seulement dans toutes les directions de l'espace,
mais aussi dans ses vérités."

René Barjavel

***

Trois déclinaisons,
issues d'une même origine...

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2016-014CollierLeBruitDesVagues

2016-036CollierLeBruitDesVagues

Créations en pâte polymère
(techniques du serti de perles, transfert sur pâte crue)

 

 

Une création récente 
qui ne serait pas encore visible en boutique vous plaît ? 
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28 janvier 2016

notre climat

 

"Il existe je ne sais quel composé
de ciel, de terre et d'eau,
variable en chacun,
qui fait notre climat.
En approchant de lui,
le pas devient moins lourd, le coeur s'épanouit.
Il semble que la Nature silencieuse
se mette tout à coup à chanter.
Nous reconnaissons les choses."


Une citation de Jean Grenier

 

 

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Photo janvier 2016

27 janvier 2016

dernière lecture : La petite robe de Paul

de Philippe Grimbert

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3,5 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Alors qu'il se promène dans un quartier de Paris qui n'est pas le sien, Paulla cinquantaine, marié, est irrésistiblement attiré par une petite robe blanche de fillette, exposée dans la vitrine d'un magasin. Cet innocent vêtement dont il a fait l'acquisition va se trouver à l'origine d'un véritable drame, précipitant ses acteurs aux limites de la déraison et de la mort. Dans la vie tranquille de Paul, cet achat impulsif, apparemment anodin, produit des effets dévastateurs au point d'amener Paul et sa femme Irène au bord du gouffre. De fil en aiguille, d'un petit mensonge par omission au réveil des vieux démons, la trame d'un couple superficiellement uni va s'user jusqu'à la corde. 

 

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Excellent roman ! Mais alors, quelle noirceur !
Très court, très vite lu, Que l'on reçoit comme un uppercut. Sûre, on n'en sort pas indemne...
A découvrir.

 

Morceaux choisis :
"(...) Paul prit conscience de l'insurmontable difficulté pour lui de mettre en mots ses sentiments. Tout relevait de l'impalpable : regards échangés, sourires, main posée sur un bas en témoignage de tendresse, mais rien qui puisse précisément se dire, encore moins s'écrire."
"Comme tous les enfants qui saisissent intuitivement la tristesse de l'un de ses parents, Paul ne posait aucune question, respectant à son insu le mutisme paternel, ne franchissant aucune barrière dressées par l'homme déjà âgé qui lui accordait sa tendresse."
23 janvier 2016

où vous mènera votre imagination...

 

« La logique vous mènera d’un point A à un point B.
L’imagination vous mènera partout »
 

(Albert Einstein)

 

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Créations en pâte polymère
(et toujours la technique du serti de perles, qui me plaît de plus en plus !)

 

 

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21 janvier 2016

des yeux

 

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"Ce que les artistes peuvent espérer de mieux
c'est d'engager ceux qui ont des yeux
à regarder aussi."

George Sand

 

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Photos janvier 2016

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20 janvier 2016

il faudrait inventer

"Il ouvre les yeux.
Les étoiles au-dessus de sa tête
sont mortes depuis longtemps.
Pourtant,
la beauté est là.
Quand même.
Bien sûr il y a un phénomène physique
et des calculs précis
qui permettent de savoir exactement
comment la lumière se propage dans l'espace.
Mais la beauté ?
Ce que provoque en lui
ce scintillement-là dans tout le noir,
quel chiffre peut le mesurer ?
C'est dans les mots qu'il faudrait chercher
un passage.
Dans le silence juste
entre les mots justes.
C'est là qu'il y aurait une prière.
Peut-être.
Il faudrait inventer".

Jeanne Benameur
dans "Profanes"

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Créations en pâte polymère (avec des restes de pâte)
Technique du serti de perles

 

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17 janvier 2016

dernière lecture : La tête en friche

De Marie-Sabine Roger

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5 etoiles

Présentation de l'éditeur : 
"Ce qu'ils mettent au dos des romans, je vais vous dire, c'est à se demander si c'est vraiment écrit pour vous donner l'envie. En tout cas, c'est sûr, c'est pas fait pour les gens comme moi. Que des mots à coucher dehors - inéluctable, quête fertile, admirable concision, roman polyphonique...- et pas un seul bouquin où je trouve écrit simplement : c'est une histoire qui parle d'aventures ou d'amour - ou d'indiens. Et point barre, c'est tout."
Née en 1957, Marie-Sabine Roger se consacre entièrement à l'écriture. Son travail est très reconnu en édition jeunesse, où elle a publié une centaine de livres, souvent primés. Pour les adultes, elle a notamment écrit "Un simple viol" (Grasset, 2004), et des nouvelles publiées chez Thierry Magnier, "La théorie du chien perché" (2003) et "Les encombrants" (2007).

Mon sentiment au sujet de ce roman : 
C'est une histoire à la fois simple et banale, et qui semble, pourtant, plutôt surréaliste, enfin je crois..., dans ce monde où nous vivons aujourd'hui... Parce qu'elle raconte l'improbable rencontre entre un homme quasi analphabète, plutôt grossier et mal éduqué (genre grosse racaille, diraient mes filles), avec une très vieille femme, passionnée de lecture, douce, cultivée et fragile. Curieusement, ils deviennent; petit à petit, amis, pourrait-on dire inséparables ? et se retrouvent de plus en plus souvent dans le jardin de ville pour partager des moments de lecture (enfin la vieille dame fait la lecture au garçon, qui serait bien incapable de déchiffrer 3 paragraphes à la suite...). S'ensuivent des réflexions, souvent vraiment drôles !
Je ne sais pas par quel tour de passe-passe, Marie-Sabine Roger m'a emmenée avec elle, observant un peu de loin, ces deux lascars, m'attachant à eux. J'étais là, dans le joli jardin de Ville, vers chez moi, où se trouvent, tout le long d'une promenade jalonnée d'arbres centenaires et majestueux, des bancs, et, tout au fond du jardin, la maison de retraite. Le cadre est superbe, les pigeons sont bien là, les jeunes côtoient les vieux. Cette histoire, sous mes yeux,  prenait vie, et les personnages à chaque instant devenaient de plus en plus attachants. 
Des vraies personnes, là, comme on en croise tous les jours, et qui ont leur histoire, si on prenait un peu le temps de les écouter...
Inutile de vous préciser, je pense, à quel point j'ai adoré ce roman.
Oh là là, vous allez finir par m'en vouloir ! Je viens de voir la loooongue liste de citations. En général, c'est plutôt bon signe... Et puis, vous n'êtes pas obligés de tout lire, hein ?

Morceaux choisis : 
"Les mots ce sont des boîtes qui servent à ranger les pensées, pour mieux les présenter aux autres et leur faire l'article. Par exemple, les jours où on aurait l'envie de frapper sur tout ce qui bouge, on peut juste faire la gueule. Mais du coup, les autres peuvent croire qu'on est malade, ou malheureux. Alors que si on dit d'une façon verbale, Faites pas chier, c'est pas le jour! ça évite les confusions".
"Des fois, je me dis que les dingues, on a dû les dresser à devenir méchants à coups de vacheries. Un clébard, si vous voulez le rendre con, suffit de le tabasser sans raison.Un homme, c'est pareil, à part que c'est plus simple. Pas besoin de lui cogner dessus, même pas. Se foutre de sa gueule, ça suffit".
"Lorsque j'ai rencontré Margueritte, j'ai trouvé ça compliqué, d'apprendre le savoir. Ensuite, intéressant. Et puis flippant, parce que, se mettre à réfléchir, ça revient à donner des lunettes à un myope. Tout semblait bien sympa, tout autour : facile, c'était flou. Et tout d'un coup, on voit les fissures, la rouille, les défauts, tout ce qui part en couille. On voit la mort, le fait qu'on va devoir quitter tout ça et même pas forcément d'une façon marrante. On comprend que le temps, ça fait pas que passer : ça nous pousse à crever un peu plus tous ls jours, des deux mains dans le dos. Il n'y a pas de pompon à choper pour faire un tour gratuit, sur le manège; On fait son tour de piste et point barre : on s'en va. Franchement, pour certains, la vie, c'est une belle arnaque".
"En marchant, je repensais à ce truc,qu'elle venait de me lire. A part les rats, y avait d'autres moments que j'avais bien aimé. Par exemple le coup du voisin qui veut se suicider et qui écrit à la craie sur sa porte : Entrez, je suis pendu. Entrez, je suis pendu ! ça tue, un truc pareil, non ? Qu'est ce qu'il pouvait bien avoir dans la tronche, ce Camus, pour inventer des conneries pareilles ! Quoique des fois, la vie..."
"Il ne fat pas aimer les livres en égoïste. Pas plus les livres qu'autre chose, en fait.  Nous ne sommes sur terre que pour être passeurs, voyez-vous... Apprendre à partager ses jouets, voilà probablement la leçon la plus important à retenir, dans la vie..."
"(...) les chagrins des autres, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, ça ne console pas des nôtres".
"Le problème, c'est que je dis les choses que je pense avec les mots que j'ai appris. Forcément, ça limite. C'est peut-être pour ça que j'ai l'air trop direct, à force de parler toujours en ligne droite. mais un chat c'est un chat, et un con, c'est un con. J'y peux rien, si les mots existent. Je m'en sers et c'est tout. Y'a pas de quoi fouetter une pendule."
"Réfléchir, ça m'aide à penser".
"J'aime bien quand elle rigole. En même temps, ça fout la trouille, j'ai toujours peur qu'elle manque d'air. Ces petits vieux, ça commence par se marrer, puis ça tousse comme un diesel, ça vous fait une fausse route et ça vous claque entre les doigts. Pour se fendre la gueule, il faut de l'habitude. Sinon, c'est dangereux. Quoique, tant qu'à mourir."
"L'affection, ça grandit sous cape, ça prend racine malgré soi et puis ça envahit pire que du chiendent. Ensuite, c'est trop tard : le coeur, on ne peut pas le passer au Roundup pour lui désherber la tendresse".
"Quand on aime quelqu'un, il nous fait plus de peine à lui tout seul en étant malheureux, que tous ceux qu'on déteste s'ils se mettaient ensemble à nous pourrir la vie".
"Observer, c'est regarder utile, en se disant qu'on veut se souvenir. Et du coup, on voit mieux. Forcément. On voit même ce qu'on aurait préféré pas savoir (...)".

13 janvier 2016

pas vous ?

 

"Je feins l'adulte, 
mais, secrètement, je guette toujours le scarabée d'or
et j'attends qu'un oiseau se pose sur mon épaule, 
pour me parler d'une voix humaine 
et me révéler enfin 
le pourquoi et le comment".

 

Romain Gary,
dans "La promesse de l'aube"

***

 

 

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Créations en pâte polymère
(techniques multiples)

 

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**
*

Un petit sourire,
en passant ?
;)

2015-059BagueLeBruitDesVaguesV2portée

 


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12 janvier 2016

dernière lecture : les heures souterraines

de Delphine de Vigan

Les-heures-souterraines

4 etoiles

Présentation de l'éditeur :
Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu’au Vert-de-Maisons. Chaque jour, elle effectue les mêmes gestes, emprunte les mêmes couloirs de correspondance, monte dans les mêmes trains. Chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l’attend plus. Car depuis quelques mois, sans que rien n’ait été dit, sans raison objective, Mathilde n’a plus rien à faire. Alors, elle laisse couler les heures. Ces heures dont elle ne parle pas, qu’elle cache à ses amis, à sa famille, ces heures dont elle a honte.
Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place. Ici ou là, chaque jour, des gens l’attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l’immense solitude qu’elle abrite.
Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d’eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s’arrête. Autour d’eux s’agite un monde privé de douceur.
Les heures souterraines est un roman sur la violence silencieuse. Au cœur d’une ville sans cesse en mouvement, multipliée, où l’on risque de se perdre sans aucun bruit.

Mon sentiment au sujet de ce roman :
Chaque fois que je referme un roman de Delphine de Vigan, je reste un petit moment songeuse, à contempler son visage paisible et doux, ses boucles blondes, joyeuses et rebondissantes, son sourire. Et je me demande si c'est un masque qu'elle porte, ou si c'est vraiment elle, là sur la photo, en 4ème de couv'.
Parce que, pour l'instant, chacun de ses romans aura été plutôt sombre et éprouvant, incisant au scalpel les maux et souffrances (souvent cachées) de notre société.
Ce roman, comme les précédents que j'ai lus d'elle, se lit très vite, très tristement. Avec, pourtant, toujours l'espoir, au bout du tunnel, l'envie de lutter et de vaincre.
Quand on a vécu à Paris, même si jusqu'au bout on se dit que peut-être... le dénouement est, finalement, une évidence... 
Vous comprendrez ce sentiment en lisant ce magnifique roman, qu'il vous sera sans doute ensuite impossible d'oublier.

Morceaux choisis :
"Elle rêve parfois d'un homme à qui elle demanderait : est-ce que tu peux m'aimer? Avec toute sa vie fatiguée derrière elle, sa force et sa fragilité. Un homme qui connaîtrait le vertige, la peur et la joie. Qui n'aurait pas peur des larmes derrière son sourire, ni de son rire dans les larmes. Un homme qui saurait.
Mais les gens désespérés ne se rencontrent pas. Ou peut-être au cinéma. Dans la vraie vie, ils se croisent, s'effleurent, se percutent. Et souvent se repoussent, comme les pôles identiques de deux aimants. Il y a longtemps qu'elle le sait."
"Parce qu'elle dit : qu'est ce que tu es maladroit. Alors il voudrait lui dire que non. Il voudrait lui dire avant te rencontrer j'étais un aigle, un rapace, avant de te rencontrer je volais au-dessus des rues, sans jamais rien heurter, avant de te rencontrer, j'étais fort".
"Et-ce que c'est ça, être amoureux, ce sentiment de fragilité ? Cette peur de tout perdre, à chaque instant, pour un faux pas (...) ".
"Il regarde la ville, cette superposition de mouvements. Ce territoire infini d'intersections, où l'on ne se rencontre pas."
11 janvier 2016

du vent

" Marcher
comme une feuille morte tombée de l'arbre 
que le vent emporte, 
sans savoir si c'est le vent qui vous porte 
ou si vous portez le vent... "

de Michel Jourdan

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Photo décembre 2015

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