27 janvier 2016
dernière lecture : La petite robe de Paul
de Philippe Grimbert
Présentation de l'éditeur :
Alors qu'il se promène dans un quartier de Paris qui n'est pas le sien, Paul, la cinquantaine, marié, est irrésistiblement attiré par une petite robe blanche de fillette, exposée dans la vitrine d'un magasin. Cet innocent vêtement dont il a fait l'acquisition va se trouver à l'origine d'un véritable drame, précipitant ses acteurs aux limites de la déraison et de la mort. Dans la vie tranquille de Paul, cet achat impulsif, apparemment anodin, produit des effets dévastateurs au point d'amener Paul et sa femme Irène au bord du gouffre. De fil en aiguille, d'un petit mensonge par omission au réveil des vieux démons, la trame d'un couple superficiellement uni va s'user jusqu'à la corde.
Mon sentiment au sujet de ce roman :
Excellent roman ! Mais alors, quelle noirceur !
Très court, très vite lu, Que l'on reçoit comme un uppercut. Sûre, on n'en sort pas indemne...
A découvrir.
Excellent roman ! Mais alors, quelle noirceur !
Très court, très vite lu, Que l'on reçoit comme un uppercut. Sûre, on n'en sort pas indemne...
A découvrir.
Morceaux choisis :
"(...) Paul prit conscience de l'insurmontable difficulté pour lui de mettre en mots ses sentiments. Tout relevait de l'impalpable : regards échangés, sourires, main posée sur un bas en témoignage de tendresse, mais rien qui puisse précisément se dire, encore moins s'écrire."
"Comme tous les enfants qui saisissent intuitivement la tristesse de l'un de ses parents, Paul ne posait aucune question, respectant à son insu le mutisme paternel, ne franchissant aucune barrière dressées par l'homme déjà âgé qui lui accordait sa tendresse."
"(...) Paul prit conscience de l'insurmontable difficulté pour lui de mettre en mots ses sentiments. Tout relevait de l'impalpable : regards échangés, sourires, main posée sur un bas en témoignage de tendresse, mais rien qui puisse précisément se dire, encore moins s'écrire."
"Comme tous les enfants qui saisissent intuitivement la tristesse de l'un de ses parents, Paul ne posait aucune question, respectant à son insu le mutisme paternel, ne franchissant aucune barrière dressées par l'homme déjà âgé qui lui accordait sa tendresse."
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